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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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maisons, fermes
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Hautes-Pyrénées
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aire d'étude
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Arreau
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dénomination
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maison ; ferme
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collectifs
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2451 bâti INSEE ; 616 repérées ; 102 étudiées
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époque de construction
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16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
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historique
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Par rapport au canton voisin de Vielle-Aure, le canton d'Arreau se caractérise par une plus grande variété de l'habitat civil, depuis la maison à tour d'escalier du 16e siècle jusqu'à la maison ouvrière en série du 20e siècle, en passant par la grande demeure de villégiature. Cette variété tient à la variété des agglomérations elles-mêmes : on trouve dans ce territoire non seulement des villages de montagne mais aussi de véritables bourgs ayant joué un rôle économique et administratif important depuis le 16e siècle (Ancizan, Arreau, Guchen, Sarrancolin).
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description
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L'habitat présente plusieurs facettes, selon l'implantation : village ou bourg. Dans les villages se retrouvent les types de fermes que l'on rencontrait déjà dans les cantons voisins de Bordères-Louron et Vielle-Aure, caractérisées par leur clôture sur une cour et la présence fréquente d'un portail monumental. Les logis, de construction très homogène, ne se distinguent que par leur taille (logis en rez-de-chaussée ou logis à étage). Les murs sont tous en moellons de calcaire, schiste et granite, correspondant à la diversité géologique de la vallée. Sur les toits, la paille encore très présente au 18e siècle a été remplacée par l'ardoise depuis le 19e siècle. Dans les bourgs l'habitat est très varié. On trouve encore quelques logis à pan de bois du 16e siècle (Ancizan, Arreau, Guchen, Sarrancolin) parfois desservis par une tour d'escalier hors-oeuvre avec porte en pierre de taille moulurée. Au 18e siècle les marchands et notables se font construire de grands logis d'allure urbaine : l'élévation principale sur rue est ordonnancée autour d'une travée principale comportant porte-fenêtre et balcon en fer forgé. A Arreau on peut même parler dans certains cas "d'hôtels" (demeure Féraud, demeure Foch, demeure Ducuing-Forgue). A la fin du 19e siècle apparaît la maison de type "châlet" avec ses toits débordants à aisseliers, sa façade pignon, ses lambrequins en bois découpé (Cadéac, Sarrancolin). La présence de la petite station thermale de Cadéac a localement favorisé la diffusion de ce type de construction. Ce type a également été adopté pour quelques grandes demeures de villégiature construites fin 19e siècle début 20e siècle ("château Fourcade" et "château Rolland" à Guchen). Enfin la présence d'une grande usine électrométallurgique (à Beyrède-Jumet) a entraîné la construction (entre les deux guerres) d'une cité ouvrière présentant de nombreux types de maisons sérielles à l'architecture originale.
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gros-oeuvre
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calcaire ; schiste ; granite ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; torchis ; pan de bois ; faux pan de bois ; enduit partiel ; essentage d'ardoise
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couverture (matériau)
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ardoise ; tuile plate mécanique
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Corbel Pierre-Yves
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référence
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IA65000204
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© Inventaire général
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enquête
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1999
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date versement
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2000/06/07
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service producteur
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Conseil régional de Midi-Pyrénées - Direction de la Culture et de l'Audiovisuel - Service Connaissance du Patrimoine
22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - 05.34.45.97.33
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