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historique
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On ne sait rien des différentes halles antérieurement au 16e siècle. En 1543, les consuls décident la construction d'une halle aux grains près du parvis de la collégiale, côté ouest ; en 1594, elle est dotée de tabliers. Cette halle, de forme rectangulaire, figure sur le plan Massénat, levé dans le milieu du 18e siècle. En 1792, les consuls décident de la transférer au chevet de la collégiale, sur l'emplacement de l'ancien cimetière désaffecté, qui reçoit le nom de place du Marché au blé. Des matériaux de l'ancienne halle, notamment l'ardoise, sont remployés. En 1835, un projet de reconstruction par l'architecte voyer, Castanet, n'est pas réalisé. En 1853, un autre projet par l'architecte municipal Denys-Joseph Dumas, suivi d'un autre, vers 1866, sans doute du même architecte et sur le même emplacement, n'aboutissent pas. En 1881, la halle est détruite et une autre, à structure métallique, est construite entre 1882 et 1884 sur l'emplacement de l'ancienne église Saint-Sernin, qui avait été détruite à la Révolution. Ce secteur urbain prendra désormais le nom de quartier de la Halle. Parallèlement à cette construction, l'architecte municipal Louis Bonnay lève en 1884 un projet de marché couvert pour le quartier du palais de justice, alors en pleine mutation, à cause des travaux de percement de la rue de l'Hôtel-de-Ville. Ce projet, qui nécessite la démolition de plusieurs maisons dans les rue Saint-Martin et des Echevins, n'est finalement pas réalisé. Vers 1911, en liaison avec le percement de la partie est de la rue Marie-et-Pierre-Curie, un autre projet de marché couvert est dressé pour le quartier de la Halle, en complément de la halle au blé qui serait légèrement déplacée. Le projet est repris et amplifié entre 1932 et 1937 par François et Louis Macary, en liaison avec le percement de la partie est de la rue Marie-et-Pierre-Curie. Ce projet, qui devait nécessiter la démolition de nombreuses maisons anciennes et qui prévoyait d'en conserver quelques éléments architecturaux, tels que les tourelles, en les intégrant à la nouvelle construction, fut vivement critiqué et à son tour abandonné. Au total, trois halles construites successivement sont connues par documentation ainsi que quatre projets de reconstruction qui n'ont pas abouti. Actuellement aucun bâtiment de ce type n'existe dans le centre ancien.
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