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Réponse n° 34

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site mine d'anthracite dite mine d'Osani
localisation Corse ; Corse-du-Sud ; Osani
lieu-dit Cardella ; Murato ; Sperone
dénomination mine
parties non étudiées excavation ; terril
époque de construction 2e moitié 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
année 1889 ; 1892 ; 1900 ; 1905
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
personnalité(s) Philippe Louis, ingénieur (promoteur) ; Campenon, industriel (promoteur)
historique Les sources mettent en lumière la discontinuité et l'échec de la mise en valeur d'un gisement que les ingénieurs des mines avaient pourtant cru prometteur. Succédant à des travaux de recherches, intermittents et infructueux, effectués respectivement entre les années 1840 et 1883 pour le compte du docteur Agostini, des sieurs Filippi, Ponte et Rousseau (en 1856) , des industriels Gazan et Chatelain (en 1860) ou encore de MM. Bellisen et Rey (en 1881 et en 1883) , les prospections réalisées en 1887 par l'armateur marseillais Joseph-Antoine Perrier aux lieux-dits Cardella et Murato paraissent encourageantes. Concessionnaire de la mine en 1889, ce dernier sollicite l'extension du périmètre d'exploitation en 1892 et fait procéder à de nouveaux aménagements. Confronté à des résultats décevants, il renonce peu de temps après à toute nouvelle investigation. En 1898, il amodie la concession à l'ingénieur Louis Philippe. Celui-ci crée la "Société Anonyme des Charbonnages de la Corse", conduit des recherches sur le site pendant deux ans puis le délaisse à son tour. En 1900, l'administrateur de la "Société Anonyme des Transports et Chemin de Fer du Centre", Campenon, reprend la concession et tente de donner à cette exploitation un élan nouveau. Des travaux sont engagés et une trentaine d'ouvriers recrutés. En 1901, seules quelques dizaines de tonnes de minerai sont extraites. La production de charbon croît au cours des deux années suivantes, atteignant 200 tonnes en 1903. En 1904, la concession est cédée à la "Société Anonyme Française des Charbonnages d'Osani". L'exploitation est modernisée à partir de 1905, comme en témoignent, entre autre, l'installation d'un câble destiné au transport de minerai de charbon du lieu d'extraction au rivage, cette tâche étant exécutée jusqu'alors par des muletiers, ou encore la création d'un quai pour le chargement des navires à la marine de Gradelle. Le renforcement des équipes de travail au cours de cette période permet, par ailleurs, d'accroître les capacités de production du site. Ainsi, comme le révèle la documentation, une centaine d'ouvriers, mineurs et manoeuvres est-elle employée sur cette exploitation en 1905, année au cours de laquelle 1 000 tonnes de minerai sont extraites. Malgré ces résultats encourageants, la mine est abandonnée à la fin de 1907. Elle suscite un regain d'intérêt au cours de la première guerre mondiale, en raison de la pénurie de charbon. Elle attire tout spécialement l'attention de la Marine Française et des Chemins de Fer de la Corse mais ceux-ci s'en détournent rapidement en raison d'une qualité de charbon qu'ils jugent mauvaise, voire dangereuse pour le fonctionnement des chaudières. En 1918, 1 400 tonnes d'anthracite sont disponibles sur le carreau de la mine, comme l'indique Paul Marini, liquidateur des Charbonnages d'Osani. En 1920, l'ingénieur Louis Philippe crée la "Société Nouvelle des Charbonnages de Corse", en vue de relancer l'activité mais cette tentative ne connaît pas plus de succès que les précédentes. La concession est finalement renoncée en 1974, après d'autres essais de valorisation sans lendemain.
description Ce site conserve encore les traces d'une exploitation minière effectuée par galeries et puits aux lieux-dits Cardella, Murato, Sperone. Terrils, entrées de galeries et vestiges du quai de Gradelle, effondré le jour de son inauguration le 9 décembre 1907, sont les derniers témoins de cette activité.
état vestiges
propriété propriété privée
site protégé parc naturel régional
type d'étude enquête thématique régionale (patrimoine industriel de la Corse)
rédacteur(s) Campocasso Pierre-Jean ; Fideli Marie-Antoinette ; Mattioli Mauricette
référence IA2A001306
  © Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse
enquête 1990 ; 2005
date versement 2006/08/10
date mise à jour 2007/02/16
crédits photo Heuer, Tomas - © Inventaire général, ADAGP ; © Collectivité Territoriale de Corse
 
service producteur Collectivité Territoriale de Corse - Direction du Patrimoine - Service de l'Inventaire du Patrimoine
Villa Ripert - 1, cours Général Leclerc - 20000 Ajaccio - 04.95.10.98.22/04.95.10.98.23
 
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Requête ((mine) :DENO )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0