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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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prieuré bénédictin Saint-Thibaut, actuellement ferme
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localisation
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Picardie ; Aisne ; Saint-Thibaut
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aire d'étude
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Braine
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adresse
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7 rue Victorine
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destinations successives
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ferme
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dénomination
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prieuré
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parties non étudiées
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église ; logis prieural
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éléments remarquables
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chapiteau
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objets mobiliers
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époque de construction
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4e quart 11e siècle
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siècle détail
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13e siècle (détruit) ; 14e siècle (détruit) ; 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Une petite communauté religieuse est établie dans la seconde moitié du 11e siècle sous le vocable de saint Thibaut, vraisemblablement par un seigneur de Bazoches. Cette fondation aurait été cédée en 1086 à l'abbaye bénédictine de Marmoutiers. Les vestiges encore visibles ainsi que les études du 19e siècle permettent de penser que l'église prieurale datait de cette époque. Construite selon un plan en croix latine, elle était formée d'une nef de cinq travées bordée de deux de bas-côtés et probablement précédée d'un clocher-porche. Le transept était prolongé d'une abside et de deux absidioles. Les bénédictins anglais de Paris s'installent au prieuré en 1696. Le prieuré dispose alors d'une autorité spirituelle et temporelle non négligeable, collateur d'une dizaine de paroisses dont il est parfois le gros décimateur. Le village s'est développé autour du prieuré et forme une paroisse à partir du 14e siècle sous le vocable de saint Nicolas, distincte du prieuré qui reste un prieuré simple. Le prieur est le seigneur temporel du village ainsi que le collateur de la cure et l'unique décimateur de la paroisse. Après la Révolution, les bâtiments conventuels sont transformés en ferme. L'ancienne église, quoique délabrée et reconnue impropre au culte, est encore intacte pour les murs et la couverture. Mais elle est en grande partie détruite entre 1837 et 1842, et ses matériaux sont vendus au profit de l'église de Bazoches. Deux chapiteaux à décor végétal stylisé ont été recueillis par le musée de Soissons. Les témoignages de la seconde moitié du 19e siècle et du début du 20e siècle, montrent qu'il ne reste plus à cette époque que la paroi ouest du bras nord du transept, trois piliers des grandes arcades nord de la nef et les deux voussures du 13e siècle de deux portails latéraux situés dans le même alignement. L'ensemble de ces éléments servait de bâtiments d'exploitation. Au sud s'élevait encore le logis prieural dont le pignon était flanqué de tours du 14e siècle. Anéantie lors des combats de la Vesle à la fin de l'été 1918, la ferme est reconstruite en intégrant quelques vestiges de l'ancien prieuré.
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description
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La ferme actuelle est formé d'un logis moderne placé au fond de la cour allongée encadrée bâtiments d'exploitation. Le bâtiment bordant l'impasse au nord intègre les trois piliers des grandes arcades nord de la nef de l'ancienne église. Des caves anciennes dépendant de l'ancien prieuré subsistent dans des propriété adjacentes.
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plan
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plan rectangulaire régulier
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élévation
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élévation à travées
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étages
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étage de soubassement ; 2 étages carrés
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille ; petit appareil ; moellon
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile mécanique
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décor
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sculpture (étudiée dans la base Palissy)
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état
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vestiges
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Fournis Frédéric
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référence
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IA02002257
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© Inventaire général
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enquête
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1998
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date versement
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2007/12/05
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Picardie - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 88, rue Gaulthier de Rumilly 80000 Amiens - 03.22.97.16.57
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