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Réponse n° 204

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site tuilerie
localisation Centre ; Indre-et-Loire ; Vouvray
aire d'étude Indre-et-Loire
lieu-dit Tuileries (les)
dénomination tuilerie
parties non étudiées atelier de fabrication ; magasin industriel ; maison
époque de construction Temps modernes ; 19e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique La tuilerie dont la construction est antérieure à 1750-1760, puisqu'elle figure sur la carte de Cassini, appartenait en 1814, à Louis Moreau, tuilier, lequel le 19 germinal an IX (29-4-1801) a reconstruit le four. Après la veuve de ce dernier, la tuilerie passe, en 1829, à Louis Moreau-Sicard, tuilier, lequel le 25-12-1853 en confie l'exploitation par bail de 12 ans à Silvain, Alexandre Papot. En 1866, elle passe à Breussin-Rousseau (voir acte partiel de vente des 12 et 21-1-1866) , et en 1891, à Isidore Breussin-Bruère, tuilier. En 1899, le cadastre porte la mention "augmentation de construction" et une nouvelle halle est construite. En 1901, la tuilerie est indivise entre Breussin-Bruère et Mignot-Bordier, enfin en 1926, elle est dite de démolition ancienne, l'activité y ayant cessé vers 1920. Actuellement, habitat rural et dépendances. Les 4 tuileries de Vouvray proches les unes des autres, et échelonnées d'Est en Ouest, sur une distance de 750 m, il est quasiment impossible avant 1860 de fixer le nombre d'ouvriers employés dans l'une ou l'autre. Globalement, on relève à Vouvray, en 1812, 20 tuiliers ; en 1836, 28 ; en 1846, 40 ; en 1856, 14 seulement, conséquence de la crue de la Loire qui a détruit 2 fours et certainement plus ou moins endommagé les autres. A compter de 1866, et en 1876, Breussin-Rousseau emploie sur ce site 5 ouvriers ; en 1887, 1907, Breussin-Bruère, 5 ouvriers, et en 1911, 1921, 2 ouvriers dont 1 charretier. Le salaire journalier était de 1 franc en 1812, de 3 à 4 francs en 1888. Parties constituantes, 2 halles de séchage, atelier de fabrication, chantier, corps de logis à 1 étage et en 1899 une troisième halle.
description Four à ciel ouvert, à feu intermittent et flammes longues, d'une capacité brute de 47 m3, permettant la cuisson de tuiles, briques, carreaux et si besoin de pierre à chaux. La matière première était prélevée en surface à 150/200 m au Nord, Nord-Est, de la tuilerie. Four 1801, ciel ouvert, adossé au Sud à la route nationale, de plan rectangulaire 5, 90 X 5, 35 m et 4, 50 m de hauteur. Embrasure de foyer en saillie sur la face Nord, embrasure de chargement sur la face Est avec accès par rampe accolée au talus Nord de la route. Sole supportée par 3 arches en brique, à arc brisé. Murs en moellon et chaînes d'angle en pierre de taille, cuve avec chemisage en brique. En l'état actuel, les murs ont tendance à se disloquer, la cuve comblée jusqu'au niveau de la route a sa partie supérieure aménagée en garage. Le logis est conservé mais a subi des modifications, les halles ont été détruites. Four avec corniche à chanfrein en débordement. Le site était desservi par une voie particulière et situé à 150 m au Sud de la Loire. Il était équipé en 1880, d'une presse à bras et un malaxeur à manège ; en 1907, en plus, une mouleuse à bras. La surface totale était de 8000 m². La surface bâtie était de 650 m².
gros-oeuvre brique ; moellon ; pierre de taille
couvrement canonnière ; voûte en berceau en anse-de-panier ; voûte en berceau brisé
propriété propriété privée
type d'étude enquête thématique régionale (usines de céramique - fours à chaux - cimenteries d'Indre-et-Loire) (documentation préalable) ; patrimoine industriel
rédacteur(s) Thomas Jacques
référence IA37001697
  © Inventaire général
enquête 1998
date versement 2004/05/07
 
 
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Requête ((tuilerie) :DENO )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0