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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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usine de petite métallurgie, usine de lunetterie Louis Colin
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thèmatique
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les industries de Morez
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localisation
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Franche-Comté ; Jura ; Morez
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aire d'étude
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Jura
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adresse
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1 à 7 rue des Essards
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hydrographie
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une dérivation de l'Evalude
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destinations successives
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usine de traitement de surface des métaux
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dénomination
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usine de petite métallurgie ; usine de lunetterie
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parties non étudiées
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bureau d'entreprise ; chaufferie ; transformateur (abri) ; atelier de fabrication ; entrepôt industriel ; vestiaire ; logement ; station d'épuration
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époque de construction
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2e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Auguste Paget édifie dans le 2e quart du 19e siècle une petite fabrique de pièces pour l'horlogerie. Fondée en 1900, la maison Saillet, Gouverneur et Colin acquiert le bâtiment à cette date et le convertit en usine de lunetterie. La société qui lui succède, Louis Colin puis Louis Colin et Fils, construit vers l'aval trois nouveaux ateliers de fabrication, en 1935, 1938 et 1972-1973. Son expansion lui permet dans les années 1960 d'ouvrir une unité à la Chaux-du-Dombief. Disparue en 1974, elle est remplacée trois ans plus tard par l'atelier du lunetier Michel Colin. Structure artisanale installée dans le bâtiment de 1935, cet atelier y produit en 1991 environ 4000 paires de lunettes en plastique par mois. L'atelier de fabrication du 19e siècle a été acheté en 1988 par la société de polissage M.C.L. (fondée en 1981 et qui fermera en 2006) , celui de 1938 abrite l'électricien Blondeau. Les bâtiments des années 1970 ont été acquis en 1976 par la société Lux pour y installer sa filiale Gala. Lors du transfert de cette dernière en 1987 au 12 rue Voltaire (voir ce dossier) , ils ont été revendus à la société de traitement de surface Cottez, de Saint-Laurent-en-Grandvaux, qui y a fondé une filiale, la S.A. Jecor. En 2010, outre des logements, les lieux réunissent les sociétés d'électricité et pose d'antennes Electronica (dans l'atelier du 19e siècle) et Jecor - Atelier des Essarts, dont la production mensuelle était en 2008 de 55 000 paires de lunettes traitées. En 1865, une roue de poitrine de 2, 60 m de diamètre entraîne des tours. Une cinquantaine de personnes chez Colin vers 1965, 8 en 1991. Une cinquantaine de personnes chez Jecor en 1991, 25 chez M.C.L. 20 à 35 personnes chez Jecor en 2009.
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description
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Etage de soubassement pour tous les bâtiments. Usine M.C.L. (19e siècle) : étage carré et étage en surcroît. Ateliers de 1935 et 1938 : deux étages carrés et comble, escalier droit. Toits à longs pans et couverture de tuiles mécaniques sur ces deux premiers ensembles. Usine Jecor (1972-1973) : murs et terrasse en béton, étage carré. Surface du site : 1405 m2.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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étage de soubassement ; 2 étages carrés ; étage de comble
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escaliers
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escalier dans-oeuvre ; escalier droit ; en maçonnerie
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; béton ; béton armé ; parpaing de béton ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert ; terrasse
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couverture (matériau)
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tuile mécanique ; béton en couverture
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel ; inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Poupard Laurent
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référence
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IA39000551
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© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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enquête
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1991
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date mise à jour
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2014/08/29
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crédits photo
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Mongreville, Jérôme - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
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dossier en ligne
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voir aussi
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Visite guidée
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