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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Moulin à papier, puis moulin à farine, puis minoterie de Belle Isle, actuellement institution pour les handicapés physiques
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localisation
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Bretagne ; Côtes-d'Armor ; Hémonstoir
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aire d'étude
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Côtes-d'Armor
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lieu-dit
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le Moulin de Belle Isle
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hydrographie
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Oust (dérivation de l')
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destinations successives
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établissement pour les handicapés physiques
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dénomination
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moulin à papier ; moulin à farine ; minoterie
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; bâtiment d'eau ; bief de dérivation
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éléments remarquables
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machine énergétique (étudiée dans la base Palissy)
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époque de construction
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18e siècle ; 4e quart 19e siècle
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siècle détail
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2e quart 20e siècle
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année
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1887 ; 1930
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le moulin à papier de Belle-Isle est attesté dès 1744 ; il est alors contigu à la ferme qui porte le même nom, les deux édifices formant une seule propriété jusqu'au 17 avril 1781, date d'acquisition de la ferme par M. Ollitraut. Au cours du 19e siècle, le moulin passe successivement aux mains des familles Le Sénéchal de Carcado, de La Rivière en 1834, Boisson d'Ecole en 1840, Riant en 1858, puis Le Couëdic. A l'instar du moulin, les ouvrages régulateurs n'ont subi aucun changement depuis 1781 ; ils se composent d'un déversoir incliné construit en maçonnerie avec un débouché libre de 23, 20 m et d'un vannage de décharge doté de deux vannes mesurant chacune 0, 48 m et 0, 50 m de largeur. Le bief de dérivation mesure quant à lui 138, 50 m de longueur jusqu'au déversoir. Transformé en moulin à farine au 19e siècle, le matériel de mouture comprend deux paires de meules. Après sa destruction, l'édifice est reconstruit en 1887. Trois ans plus tard, il appartient à la famille Le Bihan. Il est ensuite vendu à Pierre-Marie Le Bouffeaux, puis à Joseph Glon en 1919. En 1930, le moulin est transformé en minoterie ; cette dernière est incendiée un an plus tard. Le 1er septembre 1947, l'usine, rétablie, devient la propriété d'André Glon. Le déversoir est reconstruit à cette époque. La date de cessation d'activité de la minoterie est inconnue. Actuellement, l'édifice abrite un CAT. En 1855, deux roues verticales à palettes placées dans le même coursier actionnent chacune une paire de meules. Une turbine hydraulique sera ultérieurement installée pour compléter cette énergie ; elle est toujours en place, ainsi qu'une des deux roues à palettes, et un moteur à pistons à combustion.
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description
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Edifiée en moellons de schiste et de granite, la minoterie compte un sous-sol, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré, un étage en surcroît et un étage de comble couvert d'un toit à longs pans en ardoises. Une roue hydraulique à palettes flanque toujours son pignon est, côté coursier. Lors de la restauration de l'édifice, un second corps de bâtiment a été construit en béton contre la façade postérieure nord. Le bief de dérivation est toujours en place.
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plan
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plan rectangulaire régulier
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étages
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sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage en surcroît ; étage de comble
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gros-oeuvre
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schiste ; granite ; moellon ; béton armé ; enduit partiel
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couverture (type)
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toit à longs pans ; lanterneau
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couverture (matériau)
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ardoise
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typologie
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Moulin intermédiaire, de plan allongé, comptant moins de deux étages carrés, abritant parfois le logement du meunier à son extrémité (type B3).
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état
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établissement industriel désaffecté ; restauré
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Gasnier Marina
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référence
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IA22002226
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© Inventaire général
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enquête
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2003
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date versement
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2004/09/03
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date mise à jour
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2006/06/22
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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