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Réponse n° 1

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site usine de tabletterie (usine de pipes Ropp), actuellement musée
localisation Franche-Comté ; Doubs ; Baume-les-Dames
lieu-dit Gondé
adresse rue des Pipes
hydrographie dérivation du Cusancin
destinations successives musée
dénomination usine de tabletterie
édifice contenant ensemble d'industrie du bois de la société des pipes Ropp
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parties non étudiées atelier de fabrication ; atelier de conditionnement ; atelier de réparation ; entrepôt industriel ; magasin industriel ; pièce de séchage ; pièce de stockage du combustible ; conciergerie ; bureau d'entreprise ; logement ; salle de spectacle ; infirmerie ; garage ; chaufferie ; cheminée d'usine ; bâtiment d'eau ; bief de dérivation ; transformateur (abri)
éléments remarquables machine de production (étudiée dans la base Palissy) ; machine énergétique (étudiée dans la base Palissy)
époque de construction limite 19e siècle 20e siècle ; 1er quart 20e siècle
année 1896 ; 1905 ; 1917 ; 1921 ; 1924
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Après avoir établi son atelier de fabrication de pipes dans l'ancien moulin Sicard, vers 1893, Eugène-Léon Ropp entreprend la construction d'une nouvelle usine. Dès novembre 1895, il sollicite auprès de la ville de Baume-les-Dames une subvention, restée sans suite, " en vue des agrandissements qu'il se propose de faire à son usine de fabrication de pipes ". Un plan de juin 1896, joint à une demande d'établissement d'une passerelle pour l'accès du personnel, mentionne que l'usine est en construction. Elle est vraisemblablement en fonctionnement en 1896 ou 1897. De 1905 à 1907, des travaux sont menés dans la salle des machines : fondations pour une chaudière (Nayer ?) en 1905 et pour une cheminée en brique en 1906. Une bascule est mise en place à l'automne 1907. L'usine est bâtie d'un seul tenant, à l'exception du bâtiment de la turbine, édifié au sud sur le canal ; et dont la force motrice est communiquée par une transmission aérienne aux ateliers. Ceux-ci comprennent, au début du 20e siècle, un atelier central en rez-de-chaussée couvert de sheds, flanqué à l'est d'un magasin et de l'atelier de menuiserie, et à l'ouest de la salle des machines, des deux cheminées et de trois séchoirs (un pour la bruyère et deux pour le merisier). Trois petits bâtiments à étage servent de bureaux et de magasins. Suite à un incendie, d'importants travaux (maçonnerie, toiture) sont entrepris de juin à octobre 1913 : il semble qu'il s'agisse du bâtiment des bureaux, dont l'étage sera supprimé. Un second incendie détruit le 14 octobre 1916 un magasin de fournitures. C'est peut-être à son emplacement qu'est reconstruit d'avril à août 1917 l'actuel bâtiment à étage, à usage de magasin d'expédition, logements, salle de spectacle et bureaux. Différentes campagnes de travaux sont entreprises entre juin et septembre 1921 et entre février et mars 1922, sans qu'il soit possible d'en connaître la nature. C'est toutefois à cette époque qu'est reconstruit, isolé au sud, l'actuel séchoir à merisier. En 1923, l'usine produit 530 000 pipes. La conciergerie est édifiée en 1924. Le bâtiment d'eau abritait deux turbines : l'une, équipée d'une dynamo, fournissait l'électricité de l'usine (110 volts) ; l'autre alimentait le parc de machines en énergie motrice par une transmission horizontale qui passait au-dessus de la rue des Pipes. Cette dernière a été abandonnée vers 1960, remplacée par des moteurs électriques (individuels et collectifs). Le moteur à gaz pauvre auxiliaire, installé en 1943, a été ferraillé vers 1960-1970. Après la Seconde Guerre mondiale, les premières opérations de travail des têtes de pipe en bruyère (ébauchage, tournage, varlopage, etc.) sont effectuées à Saint-Claude, l'usine de Baume se limitant à celles du finissage. En 1958, la production s'élève à 200 000 pipes (pour moitié en bruyère et en merisier). Suite à une vraisemblable réduction d'activités, le grand atelier de fabrication est subdivisé en deux parties vers 1970. Le travail se poursuit dans la partie ouest, où un système commun d'aspiration est mis en place vers 1971. L'extrémité orientale de l'usine, servant au stockage des produits chimiques et des emballages, a été détruite par un incendie vers 1975. Victime de la concurrence, l'usine connaît des difficultés croissantes à partir des années 1970. La société, rachetée en 1988 par Bernard Amiel au groupe Oppenheimer, prend pour nom Amiel Diffusion en 1989. Malgré le rachat des bâtiments par la commune en 1991 et leur location à Amiel Diffusion, cette dernière est mise en liquidation judiciaire en septembre 1991. Deux personnes ont continué à travailler jusqu'en 1998 pour le compte de la société Cuty-Fort, basée à Saint-Claude. Depuis cette date, l'usine est ouverte à la visite.
Une turbine système Valette [?] fondue à Clerval (25) est mise en route le 5 ou 6 janvier 1896. Un moteur à gaz pauvre est attesté vers 1907. Installatio n d'un chauffage Chapuis et Cie (Nancy) en août 1910. Installation d'une turbine Hercule-Progrès n°30, à axe vertical, des Ets Singrün à Epinal (Vosges) en 1912. Mise en place d'une chaudière à charbon Scheidecker et Kohl (Lure-Thann) à l'automne 1915. Agrandissement de l'installation de chauffage (pose d'un barboteur) de marque Sulzer en 1932. Installation d'une turbine à axe vertical, de 62, 5 ch sous 2, 20 m de chute, des Ets Goulut-Borne (Luxeuil, 70) en 1938. Un nouveau moteur à gaz pauvre est installé en 1943.
110 personnes en 1906, 140 en 1912, 118 en 1926, 60 en 1936 et 1956, 53 en 1967, 24 en 1991.
description L'usine est édifiée en moellon calcaire enduit, à l'exception de quelques parties en brique enduite. La partie orientale comprend un vaste atelier de fabrication de pipes en rez-de-chaussée, flanqué au sud de petites pièces (ateliers de masticage, vérification et préparation des teintures) , à l'est de l'ancienne salle des machines et au nord de la chaufferie, d'une pièce de stockage et de l'atelier de réparation (dit atelier de mécanique). La partie occidentale est constituée d'une partie en rez-de-chaussée couverte de sheds, abritant les bureaux, le séchoir à vapeur et divers magasins et ateliers (gainerie, menuiserie, teinture et contrôle) et d'un bâtiment renfermant l'atelier de conditionnement et des bureaux au rez-de-chaussée ; une infirmerie (installée dans un ancien logement) et une salle de spectacle (aujourd'hui reconvertie en salle d'archives de la société) à l'étage carré. La cheminée, en brique, mesure 28 m de haut. La conciergerie, ainsi que le bâtiment d'eau, sont en moellon calcaire enduit. Les garages sont en charpente en bois et essentage de planches, couvertes d'un toit à longs pans et tuile mécanique. L'entrepôt industriel (séchoir à merisier) , ouvert sur les côtés, possède une charpente en bois, un mur de refend en moellon calcaire et une couverture à longs pans.
élévation élévation à travées
étages 1 étage carré
gros-oeuvre calcaire ; moellon ; enduit ; brique ; brique creuse ; essentage de planches
couverture (type) toit à longs pans ; shed ; appentis ; demi-croupe
couverture (matériau) tuile mécanique
couvrement charpente en bois apparente
état établissement industriel désaffecté
propriété propriété privée ; propriété de la commune
type d'étude opération ponctuelle
rédacteur(s) Favereaux Raphaël
référence IA25000264
  © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
enquête 2002
date versement 2002/12/20
date mise à jour 2008/12/18
crédits photo Sancey, Yves - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
 
dossier en ligne
voir aussi Visite guidée
 
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Requête ((usine de tabletterie) :DENO )
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