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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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présentation de la commune
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localisation
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Corse ; Corse-du-Sud ; Bastelicaccia
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aire d'étude
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Ajaccio VII
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historique
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Cette localité, située entre les cours du Prunelli et de la Gravona, constituait avant son érection en commune le territoire de plaine de plusieurs communautés constituant la piève de Cauro ou de Sampiero. Le peuplement de ce territoire est très ancien. La présence d'obsidienne relevée en plusieurs endroits confirme la présence d'une occupation humaine dès la Préhistoire. Une occupation antique est aussi attestée par la présence de thermes romains au lieu dit Prato di Sala, dans la plaine de Campo del'Oro à proximité d'une petite chapelle romane (San Germano). Les découvertes fortuites lors de travaux agricoles, confirment la présence d'une occupation humaine entre la haute Antiquité et le Bas Moyen Age. La mise à jour en 1869 d'un sarcophage au lieu dit Tralavento renforce cette hypothèse. Les découvertes réalisées ainsi que les mentions afférentes à ce site dans la chronique de Giovanni della Grossa confirment donc la présence d'une occupation humaine sans discontinuité de la Préhistoire jusqu'au milieu de Moyen Age. En 1492 la création du préside génois d'Ajaccio génère des tensions avec Bastelica Montagne qui n'a de sens et de chance de survie que par son emprise complémentaire sur sa plaine. Ainsi cette communauté montagnarde -riche de 1421 habitants en 1541- se défendra-t-elle pied à pied face au préside génois qui occupe la zone et distribue des terres à de riches familles génoises. En 1541 l'Office de Saint-Georges décidera de concéder à Bastelica une partie de la plaine de Campo del'Oro, à condition qu'elle soit mise en valeur, le préside gardant la main sur les terres les plus riches (Campo del'Oro, San Germano, etc..) que les Bastelicais appellent "u pianu frescu". Le refoulement des Bastelicais sur les parties montantes de la plaine de Campo del'Oro explique en partie l'origine de l'occupation de ce micro-territoire, occupation également liée à un souci de sécurité. A cette période sévissaient les incursions barbaresques. Le chroniqueur Filippini relate qu'en 1582 dix bastelicais sont enlevés dans la plaine de Campo del'Oro au lieu-dit San Germano. Suite à cet épisode cinq maisons fortes sont construites sur l'ensemble du territoire. Autour de ces tours vont se créer des noyaux d'habitat qui formeront par la suite les principaux écarts structurant cette commune. Ces hameaux -que l'on appelle communément pacciali- étaient fonctionnellement rattachés à un quartier (terzieri). Il faut voir à travers ce partage l'expression de réalités humaines vécues et d'usages collectifs (garde du troupeau, assolement, etc...) qui correspond à la vie des quartiers. Cette occupation de l'espace s'observe déjà sur le Plan Terrier dressé en 1795, la commune de Bastelica figurant sous le nom de " Communes de Bastelica à plaine ". Bastelicaccia est érigée en commune le 14 juin 1865. Son territoire est formé des enclaves de plusieurs communautés (Bastelica, Eccica-Suarella, Ocana, Tolla, Tavera) et rattaché au canton d'Ajaccio. Lors de son érection en commune, elle compte 94 habitants, tous originaires de Bastelica et tous ayant déclarés vouloir habiter la nouvelle commune. On en dénombre 514 en 1876 ; 800, en 1906 ; 718, en 1926. A partir du milieu du 20e siècle, la population ne cesse de croître : 677 en 1954 ; 779 en 1968 ; 887 en 1975 ; 1504 en 1982 ; 2072 en 1990 ; 2769 en 1999.
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description
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Le territoire de Bastelicaccia couvre une superficie de 1800 ha au pied du Mt Aragnasco (888 m). Le couvert végétal de cette commune littorale est essentiellement constitué de plantes xérophiles qui s'épanouissent au printemps et à l'automne. De part sa situation, au fond du golfe d'Ajaccio, cette commune bénéficie d'un micro climat favorisant une agriculture de primeurs et la culture de vergers (agrumes, amandes...) et le développement de la vigne, essentiellement sur les parties collinaires. L'élevage se pratique dans la plaine de Campo del'Oro drainée par les cours du Prunelli et de la Gravona qui déposent au moment de leurs crues de riches alluvions procurant ainsi d'excellents paturages et des sols très fertiles. L'habitat s'est développé sur les parties collinaires, en écart et isolé. Elément important à signaler, l'absence de chef-lieu communal.
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type d'étude
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inventaire préliminaire
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rédacteur(s)
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Fideli Marie-Antoinette ; Usciati Jean-Jacques
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référence
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IA2A001373
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© Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse
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enquête
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2006
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date versement
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2007/02/13
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service producteur
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Collectivité Territoriale de Corse - Direction du Patrimoine - Service de l'Inventaire du Patrimoine
B.P. 215 - 20187 Ajaccio Cedex 1 - 04.95.50.38.06/04.95.50.38.07
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