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Réponse n° 1129

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site mairie
localisation Basse-Normandie ; Calvados ; Deauville
aire d'étude Deauville
adresse 65 rue Victor Hugo ; 20 rue Robert Fossorier
dénomination mairie
parties non étudiées cour ; jardin ; enclos
objets mobiliers
époque de construction 4e quart 19e siècle
siècle détail 1er quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
année 1880
auteur(s) Saintin Ernest (architecte) ; Madeline Georges (architecte) ; Saint-Hervieu Victor (charpentier) ; Guy Albert (architecte) ; Rousseau (entrepreneur)
historique Après avoir été détruite par un incendie en 1840, la mairie de Deauville avait été installée dans un bâtiment provisoire situé sur le Mont Canisy, à proximité de l'église paroissiale Saint-Laurent. En 1861, Desle-François Breney, nouveau maire, décide son transfert au coeur de la ville nouvelle. Mais, pour des raisons financières, le projet de construction d'une mairie le long de l'avenue Impériale (actuellement avenue de la République). La mairie est alors installée dans différents locaux, parmi lesquels la villa des Peuplier (louée en partie, en 1870) et la maison appartenant au peintre Christian Déper, située rue du Casino (actuellement rue Désiré Le Hoc) , en 1874. En 1879, la municipalité contracte un emprunt de 25.000 francs auprès à la Caisse des Dépôts et Consignations et fait appel à l'architecte versaillais Ernest Saintin pour dresser les plans d'un bâtiment de mairie. Inauguré en 1881, l'édifice était implanté sur une parcelle en angle d'îlot, à l'intersection de la rue de la Banque (actuellement rue Victor Hugo) et de la rue du Marché (actuellement rue Robert Fossorier) , au milieu d'un jardin clôturé par un solin en pierre calcaire surmonté d'une grille en ferronnerie. En 1882, Saintin l'agrandit d'une aile à l'est pour accueillir les services de la poste. Ces derniers sont transférés en 1908 dans une nouvelle aile, construite à l'ouest d'après les plans de Georges Madeline. L'aile Est est alors occupée par le commissariat de police. Après la Seconde Guerre mondiale, l'édifice est repris en sous-œuvre et habillé dans le style normand. Cette transformation est réalisée au cours de trois campagnes successives : 1953, transformation du corps central par l'architecte Albert Guy (modification de la charpente par Victor Saint-Hervieu, remplacement du matériau de couverture, nouveau parement sur les façades, réaménagement des intérieurs par le décorateur Brobecker) ; 1957, normandisation de l'aile est ; 1960 destruction et reconstruction en style normand de l'aile ouest selon les plans de l'architecte Albert Guy.
description rA l'origine, la mairie, de plan carré, comprenait un rez-de-chaussée surélevé sur sous-sol, un étage carré et un étage de comble. Le toit à longs pans brisés, couvert en ardoise et en zinc, était surmonté d'un clocheton. L'étage de soubassement était en pierre calcaire appareillée en opus incertum, les parties hautes en brique et pierre de taille pour les chaînes harpées des angles. Ordonnancée, l'élévation principale nord-ouest, à trois travées, était animée par la travée centrale en avant-corps surmonté d'un fronton cintrée interrompu et une horloge. Les baies étaient hiérarchisées selon les étages : rectangulaires au rez-de-chaussée, à fronton triangulaire et garde-corps à balustre à panse galbée en quart-de-rond au premier étage, lucarnes à fronton cintré à l'étage de comble. Un escalier extérieur à une volée droite donnait accès au vestibule qui distribuait le secrétariat, le bureau du maire et celui du gardien. Un escalier monumental demi-hors-œuvre, situé dans l'axe du vestibule d'entrée, donnait accès au premier étage où se trouvaient la salle du conseil et la salle des commissions. Un escalier de service permettait d'accéder aux quatre caves et à la cuisine situées au sous-sol et aux appartements privés du maire (une salle à manger, deux chambres et un cabinet de toilette) aménagé sous les combles. Les deux ailes latérales qui ont été ajoutées reprennent les mêmes dispositifs que le corps central : toit à longs pans brisés en ardoise, gros-œuvre en pierre calcaire et brique. L'aile ouest est prolongée par un pavillon en rez-de-chaussée aligné sur la rue de la Banque, couvert par un toit en terrasse couronné par des balustres à panse galbée en quart-de-rond. "Normandisé" au cours de la seconde moitié du 20e siècle, le bâtiment présente aujourd'hui un aspect totalement différent : le rez-de-chaussée est orné d'un parement en damier brique et pierre, les parties haute d'un faux pan de bois plaqué (colombes verticales, liens groupés par trois dans les angles, croix de Saint-André). Le rez-de-chaussée et le premier étage sont séparés par un faux encorbellement, évoquant les maisons urbaines médiévales du Pays d'Auge. Le toit, à longs pans et demi-croupe, est couvert en tuile plate. Les étages de comble sont éclairés par des lucarnes à croupe et des lucarnes-pignon. L'aile ouest est animée par une tourelle polygonale hors-œuvre, qui abrite un escalier à vis desservant une galerie.
élévation élévation ordonnancée ; élévation à travées
étages sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage de comble
escaliers escalier dans-oeuvre
gros-oeuvre brique ; pierre de taille ; calcaire ; faux pan de bois ; enduit ; ciment
couverture (type) toit à longs pans brisés ; toit à longs pans ; croupe ; demi-croupe ; toit polygonal ; pignon couvert
couverture (matériau) ardoise ; tuile plate ; zinc en couverture
typologie normandisation ; style éclectique ; Régionaliste ; style normand
état remanié
propriété propriété de la commune
type d'étude patrimoine de la villégiature
rédacteur(s) Tournoux Marie-Noël ; Hébert Didier
référence IA14003078
  © Région Basse-Normandie - Inventaire général
enquête 1998
date versement 2010/04/22
date mise à jour 2010/10/26
dossier en ligne
Contact service producteur
service producteur Région Basse-Normandie - Direction de l'Inventaire général du patrimoine culturel
Abbaye aux Dames - Place Reine Mathilde BP 523 - 14035 Caen Cedex - 02.31.06.97.33
 
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Requête ((Calvados) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0