historique
|
Dans le cadre de l'étude thématique de l'architecture de la villégiature de la côte normande, les grands édifices de la station de Deauville ont fait l'objet en 1993 d'une documentation préliminaire réunie par Gilles Plum. Cette première recherche a été suivie entre 1998 et 2000 par un travail de recensement des maisons de villégiature réalisé par Marie-Noël Tournoux qui publia en 1999, "Deauville, les styles normands", dans la collection "Itinéraires du Patrimoine", n° 212. Les résultats de cette enquête ont permis de sensibiliser les élus à leur patrimoine architectural, menacé par une pression immobilière forte. Ainsi, conjointement avec les services du Ministère de la Culture et de la Communication, l'administration locale a entrepris de mettre en place une Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP). Un complément d'enquête a alors été engagé afin d'étendre la zone d'étude à l'ensemble du territoire communal. Cette opération a été menée par Didier Hébert, associé à Emmanuel Luis, chargé de l'étude des objets mobiliers. Le dépouillement des fonds d'archives a été conjointement mené par Didier Hébert (Musée municipal de Trouville, Archives départementales du Calvados et Archives communales de Deauville) , Karl Laurent (Institut français de l'architecture du XXe siècle) et Aurélie Défrièche (Archives communales de Deauville). Ces compléments d'enquête se sont achevés en 2004 et leurs résultats ont été publiés la même année dans la collection des "Images du Patrimoine", n° 222 sous le titre : "Deauville, une cité de villégiature de la Côte Fleurie". Afin de saluer le travail des photographes, qui ont réalisé pour cette seule opération d'inventaire plus de 4500 clichés, le lancement de la publication a été accompagnée d'une exposition photographique intitulée "Deauville : architecture de la villégiature". Présenté à la COREPHAE le 25 février 2004, le règlement de la ZPPAUP est entré en vigueur à partir de 2005. Sur 1175 édifices construits sur la commune (source INSEE) , un grand nombre a été bâti entre 1860 (date de la création de la station) et 1950. Toutefois, quelques édifices postérieurs à cette date ont été retenus pour leurs qualités techniques (piscine) ou pour leur caractère novateur (marinas de Port-Deauville). Figurent parmi les édifices sélectionnés les équipements de communication (gare, bac, port) , les édifices publics, civils ou religieux (mairie, école, poste, église, temple, etc.) et les installations liées au sport et aux loisirs (hippodrome, casino, établissements de bains, etc.). Les édifices liés au logement (hôtels de voyageurs, immeubles, maisons de ville, maisons ouvrières et villas) ont été sélectionnés soit pour leur caractère exceptionnel (unicum) , soit pour leur représentativité d'une famille d'édifices (typicum). Ces monographies ont été regroupées en fonction de leur implantation dans les différents quartiers, lesquels ont donné lieu à des dossiers "ensemble". Avec ce dossier, 303 notices ont été réalisées, soit 250 notices "architecture" et 53 notices "objets mobiliers".
|