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Réponse n° 452

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site hôtel Chevanney
localisation Franche-Comté ; Doubs ; Besançon
aire d'étude Besançon centre
lieu-dit Chevanney (îlot)
adresse 11 Grande Rue
dénomination hôtel
parties non étudiées logement ; cour
éléments remarquables élévation ; escalier
époque de construction 4e quart 16e siècle ; 2e quart 18e siècle
siècle détail 4e quart 19e siècle
année 1582
auteur(s) Sambin Hugues (?, architecte) ; Galezot Jean-Pierre (?, architecte)
historique L'hôtel a été bâti en 1582 pour Jean Chevanney des Daniel et sa femme Louise Vauldret : date, armoiries et monogrammes JC et LV sont situés sur une pierre de taille en remploi sur la façade antérieure du logis secondaire. Il possède, comme accès principal sur la Grande Rue, une porte de couloir au lieu d'une porte cochère, mais était aussi doté d'une entrée secondaire donnant sur la place du Marché (acuelle place de la Révolution) constitué d'un long passage cocher, partiellement voûté et actuellement obturé, qui débouchait dans la cour intérieure. Ce passage se signale par une façade antérieure datable de la fin du 16e siècle ou du début du 17e siècle. Il était encore lisible sur le cadastre de 1833 avant d'être partiellement occupé par l'emprise d'une boutique. A cause du décor de sa façade principale et des inscriptions latines, l'une gravée sur la porte du couloir (Dieu donne à qui il veut), l'autre sous les armoiries (Mon Dieu ne dédaignez pas un coeur contrit et humilié), l'hôtel a été attribué à l'architecte Hugues Sambin qui travaillait à la même époque sur le second corps de bâtiment de l'hôtel de ville. L'édifice passe par héritage à la famille Mongenet au 18e siècle, par le mariage en 1716 de Marie-Caroline Chevanney des Daniel avec Etienne-Joseph de Mongenet, conseiller au parlement, mort en 1760. Ce dernier entreprend une campagne de travaux autour des années 1730, sous la direction probable de l'architecte Jean-Pierre Galezot, Mongenet étant mentionné dans l'inventaire après décès de l'architecte comme débiteur. Il serait alors l'auteur de la surélévation à l'identique du logis sur rue qui passe de un à deux étages, de la construction du logis secondaire en parallèle sur cour et de l'escalier à cage ouverte entre les deux logis, remplaçant vraisemblablement un simple escalier extérieur. Les travaux sont achevés vers 1732, d'après le marché de serrurerie fait le 10 mars 1732 à Nicolas Nicole (futur architecte) qui, à cette date exerçait encore le métier de serrurier. A la fin du 19e siècle, l'hôtel est encore surélévé d'un étage à l'identique, en supprimant le grand avant-toit qui protégeait la façade sur rue. Une aile, servant d'extension aux deux logis, est construite à gauche de la cour et des coursières sont apposées sur la façade postérieure du logis principal. En 1983, les bossages des baies du rez-de-chaussée sur rue, à droite du couloir, qui avaient été endommagées, ont été refaits à l'identique.
description L'hôtel sur rue, en pierre de taille, construit sur deux caves voûtées en berceau perpendiculaires à la rue, auquel on accède par un couloir en position centrale, possède trois étages carrés et un comble. Les baies en rez-de-chaussée sont décorées de bossages. Le logis secondaire, également en pierre de taille, à trois étages carrés, et construit sur deux caves, l'une voûtée d'arêtes et l'autre plus petite en berceau, est de plan en L. Une autre cave voûtée en berceau est située sous la cour. L'escalier à cage ouverte sur cour en maçonnerie puis charpente, avec rampe en ferronnerie, est prolongé à chaque palier par des coursières appliquées contre la façade postérieure du logis principal. L'extension à gauche de la cour est recouverte d'enduit. Le passage cocher offre une façade en pierre de taille située place de la Révolution dans laquelle est percée, en rez-de-chaussée, une grande ouverture en plein cintre.
élévation élévation ordonnancée
étages sous-sol ; 3 étages carrés ; étage de comble
escaliers escalier de distribution extérieur : escalier tournant à retours sans jour, cage ouverte, en maçonnerie, en charpente
gros-oeuvre calcaire ; pierre de taille ; bossage ; enduit
couverture (matériau) tuile plate
couvrement voûte d'arêtes ; voûte en berceau
décor sculpture
représentation armoiries, monogramme, main ; fronton : tête de femme, mufle, lion, cartouche
  Au 1er étage de la façade sur rue : le décor se compose d'une alternance de frontons en arc de cercle et triangulaires, de cartouches encadrés d'arabesques en bas-relief, d'une tête de femme et deux mufles de lion. Un fronton triangulaire surmonte les portes du couloir, côté rue et côté cour. Sur la façade antérieure du logis secondaire : armoiries de Jean Chevanney comportant un compas et une étoile, avec son monogramme (JC) et celui de sa femme Louise Vauldret (LV) accompagné de deux mains jointes.
typologie hôtel sur rue
propriété propriété privée
protection MH 1937/09/30 : inscrit MH partiellement
  La façade sur rue (rez-de-chaussée et premier étage) : inscription par arrêté du 30 septembre 1937
type d'étude enquête thématique régionale (demeures bisontines)
rédacteur(s) Roussel Christiane
référence IA25000369
  © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
enquête 1996
date versement 2003/03/18
date mise à jour 2012/01/31
crédits photo Céréza, André - © Inventaire général, ADAGP, 2007
 
dossier en ligne
service producteur Conseil régional de Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine
4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.81.65.72.10
autre dossier dossier de protection
 
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Requête ((Doubs) :LOCA )
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