Liste des réponses  Affiner la recherche Autre recherche
Réponse n° 1256

  Label XXe
édifice / site résidence Les terrasses sous les pins
localisation Languedoc-Roussillon ; Gard ; Villeneuve-lès-Avignon
adresse 5 boulevard Gambetta
dénomination immeuble
époque de construction 3e quart 20e siècle
année 1972 ; 1975
auteur(s) Pagès Jean-Louis (architecte)
historique Le permis de construire, qui date de 1971, indique l'intention du promoteur de construire 60 villas sur le terrain. Ce terrain, situé sur la colline, offre une pente assez abrupte. Une première villa a été construite, sur le terrain le plus bas du lotissement, le long du boulevard Gambetta. Six mois plus tard, comme elle n'était pas vendue, l'architecte suggère au promoteur de changer le projet pour construire de petits immeubles, en insistant sur le fait que le terrain étant très arboré, avec beaucoup de pins parasol et qu'il fallait concevoir des appartements en terrasse qui fassent la continuité avec cet environnement. Il prolonge le principe qu'il avait utilisé à la résidence Puech-du-Teil à Nîmes d'étagement des appartements pour utiliser les toits comme terrasses. Né à Rabat au Maroc en 1933, Jean-Louis Pagès a toujours été passionné par l'architecture méditerranéenne. Le projet modifié en 1974 prévoyait treize unités de 5 ou 7 appartements et 3 lots pour la construction de villas , finalement douze unités de 6 à 11 appartements ont été réalisées, étagées sur tout le terrain et relativement espacées, et 2 villas ont été construites. Ce projet a été considéré comme relativement risqué par le promoteur, la ville de Villeneuve-lez-Avignon à cette époque connaissant surtout un développement pavillonnaire, notamment pour les Avignonnais qui y trouvaient l'espace et la verdure qu'ils recherchaient. C'est pourquoi la réalisation n'a pas connu les prestations qu'elle aurait finalement méritées. Pourtant le lotissement a été agrémenté de deux cours de tennis ; il avait été prévu d'installer une piscine, qui n'a jamais été faite. Mais l'ensemble a finalement connu un grand succès.
description Les douze unités sont très étagées sur ce vaste terrain très pentu, situé sur la colline qui domine le Rhône au nord de Villeneuve-lez-Avignon. La rue qui y monte a été fermée par un portail, ce qui fait du lotissement un endroit complètement privatisé. Etant donné les différents niveaux de la pente, l'architecte a pu ancrer les bâtiments différemment, de sorte que l'entrée est située au niveau du premier étage. De plus, certains bâtiments sont plus hauts que d'autres et comportent un étage supplémentaire. Le principe du plan est de faire deux ou trois niveaux de deux appartements donc chacun bénéficie d'une grande terrasse ; pour accentuer l'isolement de ces appartements, il a créé une large échancrure dans la façade sur les terrasses, selon un plan en U, pour permettre qu'ils ne soient pas complètement mitoyens. Selon les immeubles, le ou les derniers étages sont des appartements d'un seul tenant, de 110 m2 environ, dont la terrasse elle aussi utilise les toits des deux appartements en-dessous et double ainsi leur surface. L'architecte a orienté les immeubles le plus possible vers le Rhône, mais en tenant compte aussi de la vue : vers le fleuve, vers Avignon et le Palais des Papes qui domine la ville et que l'on voit de très loin et vers le fort Saint-André situé plus bas dans la plaine de Villeneuve. Chacun des immeubles possède une vue qui lui est propre. Comme au lotissement Puech-du-Teil à Nîmes, il utilise la rambarde de la terrasse comme un élément de transition vers l'espace naturel, en créant une jardinière en béton assez basse pour pouvoir jouir de la vue même en étant assis sur la terrasse, mais très large, suffisamment pour répondre aux normes de sécurité actuelles et n'avoir pas été modifiée. Côté rue, les ouvertures sont assez modestes, mais elles sont maximales côté terrasse pour laisser entrer la lumière et profiter de la vue. Au-dessus de la porte d'entrée de l'immeuble, la façade est percée d'une grande baie fixe qui est là pour éclairer le vestibule et en faire un espace intérieur accueillant et déjà baigné dans la lumière. Les bâtiments sont simples à l'extérieur, sans décor pour s'intégrer dans le site, seul un large bandeau, peint en vert, sépare les étages sur toute la largeur des façades, accentuant l'horizontalité des unités et leur intégration.
propriété propriété privée
type d'étude label patrimoine du XXe siècle
date labellisation 2015/12/29 : label Patrimoine du XXe siècle
rédacteur(s) Clier Josette ; François Michèle ; Marciano Florence
référence EA30000032
  © Monuments historiques
enquête 2015
date versement 2016/02/11
 
 
Protection des droits des auteurs de la base Mérimée, des notices et des images :
Aucune exploitation, notamment la diffusion et la reproduction, intégrale ou par extrait, autre que celle prévue à l'article L.122-5 du Code de la propriété intellectuelle, de la base de données, des notices et des images de ce site ne peut être réalisée sans autorisation préalable du ministre chargé de la culture ou, le cas échéant, du titulaire des droits d'auteur s'il est distinct de lui, sous peine de poursuites pour contrefaçon en application de l'article L.335-3 du Code de la propriété intellectuelle.
[1-100] [101-200] [201-300] [301-400] [401-500] [501-600] [601-700] [701-800] [801-900] [901-1000] [1001-1100] [1101-1200] [1201-1291]

1201 1202 1203 1204 1205 1206 1207 1208 1209 1210 1211 1212 1213 1214 1215 1216 1217 1218 1219 1220 1221 1222 1223 1224 1225 1226 1227 1228 1229 1230 1231 1232 1233 1234 1235 1236 1237 1238 1239 1240 1241 1242 1243 1244 1245 1246 1247 1248 1249 1250 1251 1252 1253 1254 1255 1256 1257 1258 1259 1260 1261 1262 1263 1264 1265 1266 1267 1268 1269 1270 1271 1272 1273 1274 1275 1276 1277 1278 1279 1280 1281 1282 1283 1284 1285 1286 1287 1288 1289 1290 1291

Requête ((Gard) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0