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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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cabanes
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localisation
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Aquitaine ; Gironde
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aire d'étude
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Lormont
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dénomination
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cabane
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collectifs
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54 repérés ; 0 étudié
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époque de construction
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19e siècle ; 20e siècle
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historique
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Quelques informations orales ont été récoltées auprès du Port autonome de Bordeaux, du Service maritime, du Syndicat pour la protection des Inondations dans la Presqu'île d'Ambès et d'une association de propriétaires de cabane de pêcheur autour de Blaye. Les plus anciennes cabanes sont celles construites pour les vignerons des communes d'Ambès et de Saint-Louis-de-Montferrand ; elles datent de la limite 19e siècle 20e siècle. Certaines ont abrité des moteurs pour la submersion des vignes ; elles sont situées au bord de la Dordogne et ont été utilisée jusque vers 1950. On peut estimer qu'à Bassens, toutes les cabanes ont été construites dans la 1e moitié du 20e siècle. La tradition orale rappelle que certaines (rue de Verdun) ont été achetées à l'armée des USA après la guerre de 1914-1918 ; d'autres ont pu être construites après l'achat de bois à bas prix aux importateurs installés sur le port lui-même construit pour les armées US vers 1916. Des cabanes ont été recouvertes d'enduit pour murs en maçonnerie et sont difficilement identifiables. La plupart des cabanes de pêcheurs datent du 4e quart du 20e siècle mais elles remplacent sûrement des cabanes un peu plus anciennes. Beaucoup de cabanes furent endommagées par le tempête de 1999. La construction des cabanes de pêcheur fait suite à une pêche traditionnelle au filet ; ces abris se sont développés dans des lieux fixes après la guerre de 1939-1945. On notera la présence dans la presqu'île de lieux dits Cabanes et Huttes. A Ambès, le long de la route du Chemin de la Vie de nombreuses constructions ont été détruites au 3e quart du 20e siècle lors de la constitution de réserves foncières par les industries, et parmi elles, des cabanes de vignerons. A Bassens ces constructions modestes ont sans doute servi d'abris au milieu du 20e siècle pour des activités peut-être artisanales actuellement disparues ; certaines (3) ont servi de logements. A Saint-Louis-de-Montferrand, les cabanes ont généralement été agrandies, certaines plusieurs fois.
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description
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A Bassens les cabanes (7) sont plutôt situées au bord des routes et aux carrefours de chemins ; elles sont implantées dans des jardins et leurs portes d'entrée sont disposées vers la rue. Dans les marais de Saint-Louis-de-Montferrand (4) elles sont généralement implantées aux carrefours des jalles principales et accompagnées d'un petit jardin potager ; l'élévation antérieure est orientée vers le sud. Les cabanes de pêcheurs (39) sont situées sur les rives de la Garonne ou de la Dordogne ; elles ne dépassent généralement pas la zone de servitude accessible au public. Chacune d'elle est composée d'un abri posé sur des pilotis qui est relié à la terre ferme par une passerelle elle même portée par des pilotis. Elle est souvent accompagnée d'un embarcadère ou d'un emplacement libre qui permet de manipuler le filet. L'accès à la cabane peut former un emplacement libre devant l'entrée ; un portillon fixé entre les garde-corps ferme l'accès. La cabane de chasseur est construite dans un petit bois. A Bassens les cabanes sont construites en charpente et recouvertes de planches verticales dont les joints sont protégés par un liteau de bois ; 2 cabanes sont recouvertes de planches horizontales. Les toits sont en tuiles mécaniques ou en dalles ondulées de ciment amiante. Les cabanes de vignerons (4) sont en pierre de taille (5). Une cabane qui abritait un moteur pour la submersion des vignes est en parpaing de ciment. La plupart des cabanes de pêcheurs sont partiellement en bois (34/39) car le toit est souvent en tôle ondulée de fer (29/39) ; les pilotis en bois sont souvent renforcés par des éléments en acier. Les ouvertures sont percées selon l'utilisation de l'édifice ; les cabanes de pêcheurs présente des baies vers l'eau et une porte vers la rive. A Bassens les toits sont à 2 pans parfois débordants sur les pignons ; ils sont alors agrémentés de consoles en bois découpés. Les cabanes de vignerons et de pêcheurs sont couvertes d'un toit à une ou deux pentes. Une seule pièce, parfois 2 séparées par un couloir, constitue généralement la cabane ; une cheminée peut être bâtie dans un angle. Une seule cabane de pêcheur semble composée de 2 petites pièces. Ont été repérées : 38 cabanes de pêcheurs, 1 cabane de chasseur, 4 cabanes doubles de vigneron et 11 cabanes diverses dont 3 ayant abriter une pompe à submersion, 5 ayant des fonctions domestiques, 1 de vigneron, 1 de jardin.
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gros-oeuvre
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pan de bois ; pierre de taille ; enduit
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couverture (matériau)
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tuile mécanique ; ciment en couverture ; tôle ondulée
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typologie
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cabane simple ; cabane double ; cabane de pêcheur ou chasseur
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Maffre Marie-Hélène
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référence
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IA33001425
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© Inventaire général
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enquête
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2003
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date versement
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2006/11/24
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date mise à jour
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2008/11/13
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crédits photo
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Maffre, Marie-Hélène - © Région Aquitaine - Inventaire général
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional d'Aquitaine - Service chargé de l'inventaire 54, rue Magendie 33077 Bordeaux Cedex - 05.57.95.02.02
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