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Réponse n° 1667

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site maisons et fermes
localisation Aquitaine ; Gironde
aire d'étude Lormont
dénomination maison ; ferme
collectifs 5270 bâti INSEE ; 652 repérées ; 111 étudiées
époque de construction 16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; 1ère moitié 20e siècle
historique Des contrats de construction datant de la fin du 16e siècle, des cartes, des plans, des reconnaissances de la série G, des dénombrements des 17e et 18e siècles de la série C aux Archives départementales de la Gironde et quelques documents du 19e siècle des Archives communales de Bordeaux, constituent les sources documentaires. Des publications locales particulières concernant les communes et d'autres concernant les maisons de campagne bordelaises, la presqu'île d'Ambès et l'Entre-deux-Mers ainsi que les enquêtes ponctuelles du Service de l'Inventaire réalisées dans les années 1970 et 1980 complètent la documentation. Le tableau des datations mentionne 2 édifices du 16e siècle, 23 du 17e siècle (soit 3%) , 105 du 18e siècle (soit 16%) , 490 du 19e siècle (soit 74%) et 22 du 20e siècle (soit 3%) ; 26 demeures portent une inscription datée. L'habitat médiéval s'est développé traditionnellement dans le canton autour des villages de Bassens et Lormont et des chefs lieux des seigneuries occupant le territoire étudié. L'occupation du sol s'est généralisée au 17e siècle, après l'assèchement des marais succédant à la reconstruction de quelques " bourdieux " après la guerre de Cent ans qui, ont été eux-mêmes reconstruits aux 18e et 19e siècles. De nombreux enrochements mentionnés sur le Plan des Marais constituaient des dizaines d'embarcadères actuellement disparus. La formation de nouvelles paroisses attestent le développement économique de la presqu'île. La commune de Lormont constitue une exception : située depuis l'Antiquité sur les voies qui permettaient d'accéder à la ville de Bordeaux, elle a connu un développement constant, même au 20e siècle. Avec l'évolution des cultures et des techniques agricoles, les dépendances ont souvent été remaniées au 19e siècle. Dans la 1ère moitié du 20e siècle, la diminution de la viticulture et les implantations industrielles ont amené la transformation du paysage agricole (maïsiculture et élevage) et la destruction d'une centaine de demeures dont certaines ont pu être succinctement étudiées par le Service de l'Inventaire entre 1970 et 1990. Les constructions à mur gouttereau et mur pignon en façade sont les plus simples ; elles se rencontrent depuis le 16e siècle jusqu'à nos jours. Plus bourgeoises sont les demeures avec toit à croupes et élévation ordonnancée ; elles apparaissent au 17e siècle et se multiplient aux 18e et 19e siècles. Au début du 20e siècle, quelques maisons sont construites en lien avec le développement industriel de la rive droite de la Garonne. Le nombre d'immeubles (5270) est celui qui est donné par le recensement INSEE de 1982. Des dossiers collectifs communaux donnent un complément d'information.
description L'aire d'étude présente deux aspects géographiques contrastés, les paluds et les coteaux, qui ont fortement orienté l'implantation des demeures. En paluds, celles-ci sont plutôt situées en bordure de Garonne, avec possibilité d'accès par voie d'eau, et sur le coteau elles sont généralement implantées au carrefour des principales voies et dans les villages ou, parfois, au centre des domaines qu'elles commandent. Les maisons et les fermes sont fréquemment constituées d'un corps de logis qui présente un mur gouttereau en façade (90%). Certaines demeures étant accessibles par la Garonne, le mur pignon se présente en façade antérieure et le mur gouttereau en façade principale. Quelques demeures sont agrémentées de pavillons à étages (9) ou d'une tour (4). Un quart des demeures (181) possède des dépendances. Elles sont le plus souvent établies à l'arrière de la demeure (55/181) ou flanquent latéralement la demeure (51/181) mais les chais sont parfois disposés dans le niveau de soubassement des demeures dont le rez-de-chaussée est surélevé (27/181). Les parties agricoles peuvent être indépendantes (37/181) et plus rarement disposées selon un plan en U (11/181). La présence d'un portail caractérise chaque maison de maître et chef-lieu de domaine ; celle d'un embarcadère caractérisait les maisons situées au bord du fleuve. La plupart des constructions sont réalisées en pierre de taille ( 87%) , les autres en moellons ( 20%) parfois recouverts d'enduit (11%). Un badigeon coloré recouvre certains murs (voir dossiers communaux). La plupart des demeures repérées possèdent un étage carré (65%) , les autres sont en rez-de-chaussée (32%) parfois surélevé avec étage de soubassement et quelques-unes, sur les quais et dans le village de Lormont, possèdent deux étages carrés (6%). Certaines demeures sont accompagnées d'une tour (4) ou d'un pavillon à étage (9) faisant office de belvédère. La plupart de maisons présentent un mur gouttereau à plusieurs travées en façade qui, hormis celles des constructions anciennes remaniées, sont généralement ordonnancées. A Lormont, un décor de céramique et de bois découpé orne une maison et des vestiges de badigeons colorés recouvrent une demeure. Si un décor architectural agrémente les élévations antérieures et principales des logis ou celles des dépendances agricoles, il est généralement constitué d'une corniche, d'un bandeau plat, de moulures autour des baies et parfois de bossages. Certaines élévations sont recouvertes d'une ornementation néoclassique abondante parfois enrichie de pilastres, de frontons ou même de balustrades pour les maisons de maître. Des toits à longs pans couvrent presque toutes les maisons et les fermes ; certains toits se terminent par des croupes (148) et quelques uns par des pignons découverts (30). Des tuiles creuses recouvrent les toits (88%) , parfois des tuiles mécaniques (10%) ; des ardoises couvrent quelques corps de logis et des édicules de jardin (4%). La plupart des logis et des dépendances agricoles sont abrités sous un même toit. Les maisons à étage sont souvent distribuées par un escalier en charpente sauf les plus importantes dont l'escalier est en maçonnerie. Les maisons de maître étudiées sont généralement distribuées par un vestibule et des pièces en enfilade, même si parfois un couloir est installé à l'étage ; les escaliers sont en pierre de taille. Parmi les 652 maisons-fermes repérées, 111 ont été étudiées ; elles sont réparties selon la typologie suivante : mur gouttereau en façade : 447 ; mur pignon en façade : 58 ; toit à croupes, élévation ordonnancée : 148 ; pavillon à étages : 9 ; plan en U : 11 ; édifices agricoles indépendants : 37 ; partie agricole en soubassement : 27 ; logis flanqué d'une partie agricole sur la façade latérale : 51 ; logis flanqué d'une partie agricole sur la façade postérieure : 55.
gros-oeuvre calcaire ; pierre de taille ; moellon ; enduit
couverture (matériau) tuile creuse ; tuile mécanique ; ardoise
typologie mur gouttereau en façade ; mur pignon en façade ; toit à croupes, élévation ordonnancée ; plan en U ; édifices agricoles indépendants ; partie agricole en soubassement ; logis flanqué d'une partie agricole sur la façade latérale ; logis flanqué d'une partie agricole sur la façade postérieure ; pavillons à étages
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Maffre Marie-Hélène
référence IA33001274
  © Inventaire général
enquête 2005
date versement 2006/11/24
date mise à jour 2008/11/13
dossier en ligne
Contact service producteur
service producteur Conseil régional d'Aquitaine - Service chargé de l'inventaire
54, rue Magendie 33077 Bordeaux Cedex - 05.57.95.02.02
 
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Requête ((Gironde) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0