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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Fortification d'agglomération Notre-Dame
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localisation
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Haute-Normandie ; Seine-Maritime ; Harfleur
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aire d'étude
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Havre périphérie (Le)
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dénomination
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fortification d'agglomération
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parties non étudiées
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porte de ville ; chapelle
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époque de construction
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13e siècle ; 14e siècle ; 15e siècle ; 16e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le site de Harfleur a sans doute possédé un rempart de terre et bois avant la construction dès le 13e siècle de la clôture de la ville commencée en 1341 puis 1355 et achevée en 1361, Harfleur étant dénommée ville close. Trois portes permettait d'y entrer. A l'extrême fin du 14e siècle, le clos aux Galées, port militaire créé au sud est aussitôt protégé d'une enceinte différente de celle de la ville. Lors de la guerre de Cent Ans (de 1337 à 1453) , la muraille a subi de nombreuses dégradations et a fait l'objet d'une véritable campagne de reconstruction à la fin du 15e siècle dont un compte détaille année par année le déroulement des travaux. Les tours comportent d'après ces comptes plusieurs étages, caves, chambre à feu. Certaines ont des terrasses, d'autres des toits coniques. La tour du Lion sur le front est reçoit un écu et un lion sculpté en 1487. Une chapelle Notre-Dame-de-la-Fontaine adossée aux remparts près de la porte de Montivilliers a été démolie en 1360 et reconstruite en 1518. Après la création du Havre en 1517, les fortifications sont tour à tour restaurées et abandonnées. En 1621, Louis XIII fait démanteler les fortifications pour qu'elles ne servent pas aux Protestants. Les fossés ouest sont réutilisés en partie pour le creusement du canal Vauban en 1665 et les vestiges des remparts vendus et détruits pour récupérer la pierre. En 1808, la ville loue les fossés ouest en culture. Les fossés est restent propriété de la ville et sont mieux conservés. En 1865, des murs sont détruits pour le trace de la rue des remparts. Quelques éléments de l'enceinte ont été mis au jour lors de travaux d'aménagement urbain aux 19e et 20e siècles. D'autres sont identifiables sur des plans des 17e et 18e siècles
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description
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Sur les 24 tours attestées seule la moitié est encore visible et la courtine n'est que partiellement conservée en élévation ; seule la porte de Rouen subsiste en partie ; ces parties encore visibles sont en maçonnerie fourrée, blocage de silex et de cailloutis dans un mortier de chaux et sable de mer, revêtement en pierre de taille calcaire du pays de Caux et de blocs de silex taillés ; un fossé vient renforcer le mur d'enceinte à l'extérieur de la ville et la muraille est formée de redents
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escaliers
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escalier dans-oeuvre
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille ; silex
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couverture (type)
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terrasse ; toit conique
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décor
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sculpture
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représentation
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armoiries
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état
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vestiges
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Le Cain Bérengère ; Etienne Claire
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référence
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IA76000027
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© Inventaire général
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enquête
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1992
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date versement
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1997/09/12
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date mise à jour
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2011/09/24
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service producteur
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Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80
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