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Réponse n° 939

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Prieuré de bénédictins
localisation Alsace ; Haut-Rhin ; Lièpvre
aire d'étude Sainte-Marie-aux-Mines
adresse 5 rue Clemenceau
destinations successives usine textile ; usine
dénomination prieuré
époque de construction 8e siècle ; 9e siècle ; 12e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique L'abbé de Saint-Denis, Fulrad, fonda deux monastères en Alsace vers 777, un à Saint-Hippolyte, le second à Lièpvre, qui fut appelé "Fulradocella". Il confia à ce dernier les reliques de saint Alexandre et saint Cucufat. A sa mort, Fulrad légua ses biens à l'abbaye de Saint-Denis, dont le nouvel abbé fit transférer les reliques de saint Cucufat à Saint-Denis. A Lièpvre restèrent celles de saint Alexandre qui donna son nom au couvent. Les propriétés de l'abbaye en Alsace furent administrées depuis Lièpvre, dont les moines furent rattachés à l'ordre des bénédictins à partir de 832, comme l'abbaye dont dépendait le prieuré. L'église carolingienne n'est pas du tout connue et seule l'église romane avait laissé des témoignages de son architecture, avant sa démolition en 1751. Datant probablement du 12e siècle, elle est connue par des descriptions et par un plan et une vue cavalière relevés en 1747 par le maçon Michel Koehler et conservés aux archives de Karlsruhe, publiés par l'abbé Ingold en 1897. Cette église présentait une nef à trois vaisseaux, séparés par des piliers, un transept à absidioles et un choeur peu profond. Le clocher, dessiné de façon erronée sur la vue, était une tour de croisée. Le sol du choeur était couvert d'un pavement de marbre polychrome, décrit par le chroniqueur Richer de Senones au 13e siècle. Au 14e siècle, une verrière fut installée dans la baie axiale du choeur, représentant la Crucifixion, plusieurs saints, Charlemagne, Fulrad et Roland avec Olivier. L'église étant détruite en 1751, il ne resta que le choeur, transformé en chapelle, elle-même détruite au 19e siècle. Au 15e siècle, le prieuré vit le nombre de ses occupants diminuer ; ses biens étaient administrés par le duc de Lorraine, avoué du prieuré. Ce dernier céda en 1502 les biens du prieuré au chapitre collégial de Saint-Georges à Nancy. En 1790, le prieuré fut vendu à Nicolas Mathieu, qui transforma la chapelle en habitation. Racheté par un industriel, M. Risler en 1816, le terrain fut occupé par un tissage mécanique, revendu en 1844 à Jean Dietsch, qui développa l'affaire en diversifiant ses produits. Il fit élever un tissage couvert de sheds, une teinturerie et d'autres ateliers. Lors de la construction du bâtiment de préparation, en 1869, des vestiges de l'église conventuelle furent mis au jour (fondations du choeur, du transept et de trois travées de la nef). Des éléments sculptés furent sauvés de la disparition, conservés dans l'usine, à la mairie et dans le jardin du presbytère. Après 1950, l'établissement fut fermé à la suite de la crise du textile et les bâtiments furent rachetés par une entreprise d'aménagement de cuisines en 1959. Plusieurs bâtiments du 19e siècle furent conservés, mais remaniés et de nouvelles constructions furent édifiées.
décor sculpture
  Chapiteau : lion, dragon, centaure, griffon, palmette ; entrelac ; console ; relief.
état détruit
type d'étude inventaire préliminaire
rédacteur(s) Scheurer Marie-Philippe ; Raimbault Jérôme
référence IA68007165
  © Inventaire général
enquête 2002
date versement 2010/05/13
Contact service producteur
service producteur Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel
Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31
 
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Requête ((Haut-Rhin) :LOCA )
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