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Réponse n° 1411

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site moulin à farine, puis minoterie, actuellement centre de secours, poste, centrale hydroélectrique et logements
localisation Franche-Comté ; Haute-Saône ; Port-sur-Saône
aire d'étude Haute-Saône
adresse rue Gilberte Lavaire
hydrographie Saône (dérivation de la)
destinations successives poste de secours ; logement ; bureau de poste
dénomination moulin à farine ; minoterie ; centrale hydroélectrique
parties non étudiées atelier de fabrication ; magasin industriel ; passerelle ; bief de dérivation
époque de construction 2e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 1ère moitié 20e siècle
année 1913 ; 1918 ; 1928
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Le moulin est construit en vertu d'une autorisation accordée par Marguerite d'Autriche le 27 février 1529. Il est vendu en 1792 comme Bien national à Charles-François Bourgoing, puis est acquis en 1817 par le maître de forges Galaire pour 328 000 F. Celui-ci est autorisé, par ordonnance royale du 22 avril 1834, à reconstruire "sur de plus grandes dimensions, au même emplacement", son moulin à 4 tournants. Il semble que les travaux soient menés en 1840-1842. Le moulin est acquis vers 1870 par les sieurs Petit et Mariotte, qui en étaient fermiers, et qui font construire à cette date un second atelier de mouture à l'est. Dénommé moulin public par opposition au moulin de commerce voisin, ils sont équipés d'appareils à cylindres et deviennent l'une des plus importantes minoteries du département. Auguste Petit demande en 1887 l'autorisation d'ouvrir une ancienne prise d'eau, utilisée autrefois par la scierie (expropriée suite à la construction du canal de l'Est) , pour établir une turbine. La minoterie est réglementée par décret le 12 août 1889. Vers 1900, la production journalière est de 400 quintaux de farine, envoyés dans les départements voisins ou destinés à l'intendance militaire. Divers bâtiments sont édifiés entre 1896 et 1899 : magasin et hangar, local de la machine à vapeur et cheminée. Des écuries et remises sont également construites au début du 20e siècle. Le logement patronal attenant au moulin public est construit en 1913, et un entrepôt industriel est bâti en 1918. A cette date, le moulin développe une puissance hydraulique de 160 ch, et traite 500 quintaux de blé par jour. Une passerelle de liaison est construite entre les deux moulins en 1928. Le moulin public est entièrement modernisé en 1931, alors que le moulin de commerce subit des transformations en 1932. La production de ce dernier est de 69 000 quintaux en 1927, contre 43 100 quintaux en 1935. En 1939, le moulin de commerce cesse de produire la farine pour la boulangerie, et oriente ses fabrications vers l'alimentation du bétail (bovin, puis porcin après la Seconde Guerre mondiale). Lorsque Jacques Petit reprend l'activité vers 1950, la production journalière atteint 600 quintaux : 450 pour le moulin de commerce et 150 pour le moulin public. La minoterie ferme ses portes en février 1969, et est achetée par la commune l'année suivante pour servir d'entrepôt et de garages. La cheminée de la machine à vapeur est détruite vers 1985. Le moulin public, très dégradé, a été en grande partie rasé en 1991, ainsi que le bâtiment d'eau, l'entrepôt industriel, la conciergerie et le local de la machine à vapeur. Le moulin de commerce a fait l'objet d'un programme de réhabilitation, et abrite depuis 1991 des logements HLM (résidence du Moulin) et un centre de secours. La partie sud du moulin public abrite une poste. Une petite centrale hydroélectrique a été construite sur le canal d'amenée.
Une scierie est attestée en 1834 ; elle disparaîtra vers 1878, au moment de la construction du canal de l'Est. Le moulin est doté de 20 paires de meules vers 1870. En 1887, il est mis en jeu par deux turbines (moulin de commerce) et deux roues en dessous (moulin public). En 1900, la force motrice est assurée par une machine à vapeur de 100 ch, installée en 1899, et quatre turbines développant 200 ch. A sa modernisation en 1931, le moulin public compte 14 paires de cylindres de marque Buhler (6 pour le broyage, 7 pour le convertissage et 1 pour le désagrégeage) , une paire de meules, 3 plansichters doubles, une bluterie et une turbine Goulut et Borne (Luxeuil, 70) de 50 ch, sous une chute de 1, 60 m. En 1936, le moulin de commerce comprend 29 paires de cylindres de marque Buhler (14 pour le broyage, 18 pour le convertissage et 1 pour le désagrégeage) , 7 plansichters doubles, 7 bluteries, une machine à vapeur Berger-André (Thann, 68) de 150 ch et trois turbines Fontaine, sous une chute de 1, 50 m. L'une d'entre elles, de 50 ch, est supprimée en 1939. Vers 1950, le moulin de commerce renfermes 6 broyeurs doubles, 12 convertisseurs doubles, 10 plansichters doubles, tous de marque Buhler, quatre désagrégeurs et quatre sasseurs doubles.
Les deux moulins emploient 30 personnes en 1893, et 39 en 1900 (20 ouvriers au moulin, 15 charretiers et manoeuvres et 4 employés de bureau). Les effectifs sont encore d'une trentaine de personnes dans l'entre-deux-guerres, contre une dizaine vers 1950, et 6 à la fermeture.
description Construit en moellon de calcaire enduit, le moulin de commerce comprend un étage de soubassement et trois étages carrés. Il est couvert d'un toit à longs pans, croupes et tuile mécanique. Il est relié à l'ancien moulin public par une passerelle métallique. Le magasin industriel est construit en moellon de calcaire enduit et possède un étage en surcroît.
plan plan rectangulaire régulier
élévation élévation à travées
étages étage de soubassement ; 3 étages carrés
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier droit
gros-oeuvre calcaire ; moellon ; enduit
couverture (type) toit à longs pans ; croupe
couverture (matériau) tuile mécanique
état établissement industriel désaffecté ; restauré
propriété propriété publique
type d'étude opération d'urgence ; patrimoine industriel
rédacteur(s) Hamelin Liliane ; Favereaux Raphaël
référence IA70000001
  © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
enquête 1989 ; 2008
date versement 2003/07/02
date mise à jour 2010/12/10
crédits photo Mongreville, Jérôme - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, 2009
 
dossier en ligne
 
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Requête ((Haute-Saône) :LOCA )
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