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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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présentation de l'inventaire du patrimoine du canton du Blanc
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localisation
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Centre ; Indre
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aire d'étude
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Blanc (Le)
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historique
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Suite à la création en 1989 du PNR de la Brenne, l’inventaire topographique du canton du Blanc est entrepris en 1991 pour sonder un territoire représentatif, dans une zone empiétant sur les marges du Poitou, recouvrant partiellement la Brenne, limitrophe de la Touraine, à 20 km de la Champagne berrichonne, 30 de la Basse-Marche et 40 de la Marche. En complément, l'inventaire topographique de la commune de Tilly, à l'extrémité sud du Parc, a également été conduit. Le PNR poursuit depuis 2004 l'inventaire de l'architecture rurale sur l'ensemble des autres communes du Parc dans le cadre d'une convention signée dans un premier temps avec la DRAC puis reprise depuis 2005 par la Région Centre. C’est aux abords du Val de Creuse et de l’Anglin que se situent à l’époque pré-romaine les limites territoriales des Pictones (Poitou) et des Bituriges (Berry) , non loin de celle des Turones (Touraine). Oblincum antique (Le Blanc) , appartenait à la première Aquitaine et à la civitas Biturigum, mais se situait à la frontière de la seconde Aquitaine et de la civitas Pictavorum. Passé sous domination des rois Francs au VIe s., le Berry était sous l’autorité des ducs d’Aquitaine à la fin du VIIe s., revint au royaume de Pépin-le-Bref en 768 pour être à nouveau rattaché de 789 à 877 à l’éphémère royaume d’Aquitaine, puis retourner dans le giron des rois carolingiens. Au Xe s. les vigueries de Pouligny-Saint-Pierre et du Blanc constituent des circonscriptions issues du comté de Bourges mais sont dites en Poitou et les deux châtellenies du Blanc sont la seigneurie poitevine du Donjon ou des Hautes Tours et la seigneurie berrichonne de Naillac. Longtemps la « coutume » de Poitou resta celle des ressorts judiciaires locaux malgré leur rattachement au Berry. Les deux seigneuries du Blanc furent érigées en marquisat en 1715. Ce territoire appartenait à la généralité de Bourges et aux élections de Châteauroux et du Blanc, cette dernière successivement rattachée aux généralités de Poitiers puis de Limoges. Les seigneuries berrichonnes du Blanc et du Bouchet rendaient hommage au seigneur de Châteauroux mais, jusqu’en 1627, elles dépendaient sur le plan judiciaire du sénéchal de Poitou et du présidial de Montmorillon. La frontière des gabelles, séparant le Berry, pays de grande gabelle, du Poitou et de la Basse-Marche, était formée par la Creuse et donnait lieu à un intense trafic de faux-sauniers. Seules les circonscriptions ecclésiastiques restèrent stables. Pendant les conflits anglo-français, à partir de 1152, les souverains de France et d’Angleterre se disputent le Bas-Berry, et les deux seigneuries du Blanc passent alternativement de l’un à l’autre. Pendant la guerre de Cent Ans les châteaux du Bouchet vers 1350-1360 et du Blanc vers 1370 sont un temps tenus par les Anglais. Lors des guerres de religion, la position stratégique du Bas-Berry entre les provinces méridionales protestantes, dont le Poitou, et les terres du royaume, en font le terrain de combats entre les forces des deux camps. Le château du Bouchet fut encore pris et mis à sac en janvier 1589. En 1790 trois cantons (Mérigny, Rosnay et le Blanc) intéressent alors les 9 communes qui nous concernent. En 1800, la Constitution du 28 pluviôse an VIII donne au canton du Blanc l’extension qu’il a conservée jusqu’à nos jours.
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description
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Ce canton du Bas-Berry est traversé par la vallée de la Creuse. Au nord, après le plateau agricole partiellement remembré de Pouligny-Saint-Pierre, on passe à Douadic et Rosnay dans des étendues morcelées d’étangs, de bois, de landes et de prairies de la Brenne. Vers Ciron et Ruffec réapparaissent, au sud de la Creuse, des paysages agricoles plus ouverts dans la Petite Brenne tandis que les étangs se raréfient. Vers l’ouest, entre Creuse et Anglin, commence la région bocagère et vallonnée des communes de Saint-Aigny, Concremiers et Ingrandes. Le substrat jurassique présent à la périphérie donne des sols argilo-calcaires assez fertiles, analogues au nord-ouest à ceux de la Champagne berrichonne, et au sud-ouest à ceux des plaines du Haut Poitou, donne un paysage de plaines ou de plateaux, que découpent quelques vallées. En Brenne les sols se sont formés sur ce substrat, dans une vaste cuvette née d’un soulèvement tertiaire et comblée par les puissants dépôts détritiques du Massif central, formant des types variés de grès imperméables. Des sols pauvres en sont issus, limoneux sur les marges de la Brenne, sableux en majorité, humides l’hiver et secs l’été. Les buttons, caractéristiques de la Brenne centrale, sont des buttes témoins de grès plus dur.
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Trézin Christian
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référence
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IA36004206
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© Région Centre - Inventaire général, ADAGP
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enquête
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1991
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date versement
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2008/10/10
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date mise à jour
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2010/02/12
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional du Centre - Service chargé de l'inventaire
6, rue de la Manufacture 45000 Orléans - 02.38.78.85.21
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