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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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usine de lunetterie Louis Jacquemin et Cie
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thèmatique
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les industries de Morez
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localisation
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Franche-Comté ; Jura ; Morez
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aire d'étude
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Jura
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adresse
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4 et 6 avenue Charles de Gaulle ; 99 et 101 rue de la République
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dénomination
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usine de lunetterie
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parties non étudiées
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bureau d'entreprise ; atelier de fabrication ; atelier de réparation ; magasin industriel ; logement patronal ; logement d'ouvriers ; garage ; transformateur (abri) ; passage couvert ; cour ; jardin
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époque de construction
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1er quart 19e siècle (?) ; 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle
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siècle détail
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3e quart 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Associé à ses frères Jean-Baptiste et Paul dans la maison J.-B. Jacquemin et Cie, Louis Jacquemin fonde sa propre affaire en 1896. Il l'installe au 99 rue de la République, dans une maison attestée en 1809 (elle appartient alors à un Malfrois) , propriété en 1866 de l'industriel émailleur Lucien Jacquemin et modifiée vers 1882 et 1892. Cette maison lui sert aussi de logement avant qu'il ne se fasse construire en 1899 une demeure au 5 avenue de la Gare (actuelle avenue Charles de Gaulle ; voir ce dossier). Le site est agrandi par la société Louis Jacquemin et Cie (ou Lux) vers 1914 et avant 1933, avec l'édification de deux bâtiments donnant sur l'avenue de la Gare (actuelle avenue Charles de Gaulle). Le second (au n° 4) est cédé vers 1935-1940 à Jules Lamy, originaire de Gouland (commune des Rousses) , qui le surélève de deux étages dans les décennies 1940 et 1950. Un temps occupés par la société Henry Jullien (par la suite transférée à Lons-le-Saunier ; voir ce dossier) , les ateliers du 101 rue de la République passent à partir de 1934 aux Ets Marius Morel (installés cours Paul Odobey puis au 18 avenue Charles de Gaulle ; voir ces dossiers) et sont retouchés en 1956-1957. Dirigée par Francis le fils de Louis puis Raoul son petit-fils et devenue Lux-Jacquemin, la société est reprise en 1954 par Georges Lissac, créateur d'Essilor, et transformée en Lux de Morez en 1956. Elle occupe le bâtiment de 1914, dont l'extrémité sur l'avenue (au n° 6) est englobée dans une nouvelle construction réalisée de 1971 à 1973. En 1987, elle déménage rue Voltaire, dans l'usine que lui vend la société horlogère Odo (voir ce dossier). Jusqu'à son départ pour Morbier, cette dernière occupe alors les anciens locaux de Lux, lesquels sont ensuite loués à Cébé International (sis au 12 avenue Charles de Gaulle) qui y installe la société H. Grandchavin-Lamy (fondée aux Rousses). En 1991, deux autres sociétés sont présentes sur le site : ayant succédé à Jules Lamy et Fils en septembre 1984, Lamy Lunetterie y produit, en sous-traitance, environ 7000 montures de lunettes métalliques par mois ; Marius Morel y fabrique des pièces de lunettes métalliques, finies à son siège social au 18 de l'avenue. En 2010, le site est désaffecté, après la fermeture de Lamy Lunetterie en 2003 et de Grandchavin-Lamy en 2006, et le départ de Marius Morel pour Morbier cette même année 2006. 25 à 30 personnes chez Lamy dans les années 1960, 9 en 1991. 15 chez Marius Morel en 1991 (sur les 160 que compte la société à Morez).
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description
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Les bâtiments ont de deux à cinq niveaux : deux pour l'atelier dans la cour du 4 avenue Charles de Gaulle (couvert en béton) et cinq pour celui donnant sur l'avenue, trois pour les autres ateliers, quatre pour le logement patronal de la rue de la République et le logement d'ouvriers de la rue Raspail. Les murs, enduits, sont en moellons calcaires à l'exception de ceux des années 1970, en béton. Les toitures sont des toits à longs pans avec tuiles mécaniques (atelier au 4) ou couverture métallique, des terrasses en béton armé (ateliers dans la cour du 4 et au 6) ou des appentis métalliques. Surface du site : 2666 m2.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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sous-sol ; 2 étages carrés ; étage en surcroît
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escaliers
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ascenseur
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; béton ; béton armé ; parpaing de béton ; enduit
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couverture (type)
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terrasse ; toit à longs pans ; pignon couvert ; pignon découvert ; appentis
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couverture (matériau)
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béton en couverture ; métal en couverture ; tuile mécanique
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état
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établissement industriel désaffecté
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel ; inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Poupard Laurent
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référence
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IA39000541
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© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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enquête
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1991
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date mise à jour
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2014/08/29
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crédits photo
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Poupard, Laurent - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
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dossier en ligne
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voir aussi
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Visite guidée
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