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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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ville
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localisation
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Franche-Comté ; Jura ; Morez
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aire d'étude
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Morez
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hydrographie
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Bienne (la) ; Evalude (l')
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dénomination
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ville
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époque de construction
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15e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
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historique
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La ville trouve son origine au 15e siècle dans l'installation, sur la Bienne et son affluent l'Evalude, d'établissements hydrauliques autour desquels vont s'agglomérer les habitations. Trois noyaux vont ainsi se constituer, sur plus de trois kilomètres, dans une vallée encaissée orientée nord-sud : le bas de Morez (au nord) - qui se développe rive droite de la Bienne et semble le plus ancien -, le centre - sur chaque rive - autour de la place du Marché (actuelle place Lissac) , coeur du bourg jusqu'au début du 19e siècle, et le haut (sud) - sur la rive gauche. La ville va se former progressivement lorsque, une fois le tracé de la rue principale (rue de la République) et de la Bienne fixés, des constructions relieront ces noyaux. Comptant 20 ménages (160 à 170 personnes) vers 1630, Morez est partiellement ruinée par un incendie six ans plus tard et par une inondation en 1752. Le développement du marché et de l'industrie métallurgique aux 17e et 18e siècles ainsi que l'arrivée de la grande route de Paris à Genève dans les années 1750 conduisent à un essor de la population (environ 400 personnes en 1718) , à la construction d'une église en 1724, à l'installation d'une gendarmerie en 1770 et d'une poste en 1782. La population passe de 1280 habitants en 1789 à 2726 en 1841, 4762 en 1861 puis 5928 en 1911. Cet accroissement traduit le succès d'une industrie basée sur l'horlogerie de moyen et gros volume (horloges comtoises et d'édifice) puis, à partir du troisième quart du siècle, sur la lunetterie. Il rend aussi compte de la réussite de l'organisation industrielle mise en place, l'établissage, qui renforce le rôle du bourg. Si, avec ce système, certaines passes de la fabrication s'effectuent à domicile en milieu rural, le montage se fait à Morez chez les établisseurs, qui se chargent de la commercialisation. Témoignant de ce dynamisme, les décennies 1810 à 1830 voient se dessiner la ville actuelle. Déjà redressée de 1776 à 1780 au niveau de la place du Marché, la grande route (rue de la République) l'est au nord en 1811 (avec une largeur de 12 à 14 m). Le centre ville se déplace alors de 300 m dans cette direction avec l'ouverture de la place d'Armes (Jean Jaurès) , bordée par une promenade et la maison commune (achevée en 1821). Le nouveau tracé de la voie favorise la construction d'immeubles et, entre ces deux places, l'aménagement de celle de l'Eglise (Notre-Dame) qui accueille la nouvelle église (consacrée en 1827). Un règlement d'urbanisme, fixant l'ordonnance des façades, est adopté en 1812 et le plan d'alignement levé en 1845 est validé par le préfet en 1859. Le réseau des fontaines et lavoirs s'étoffe dans les années 1840-1850 (il sera rénové au début des années 1870) ; la rive gauche de la Bienne en aval de la place Lissac commence à se peupler à partir de la décennie 1850 et la majorité des ponts est refaite avant 1870. Celui du Curé est acquis par la municipalité qui ouvre en 1854 la rue du Collège (rue Pasteur) , dans l'axe de l'église. Le pont Lamartine (1855) s'implante en amont d'un endroit où le lit de la Bienne est redressé sur une centaine de mètres afin de permettre la construction de l'abattoir municipal (architecte Auguste Comoy, 1858). De grands travaux ont lieu durant la décennie 1860 pour canaliser, au centre ville, une rivière dont le cours avait déjà été rectifié en 1811 au niveau de la rue de la Concorde (au nord). Cette canalisation permet ainsi la création des quais de l'Hôpital (Jobez) - desservant l'édifice bâti en 1859-1860 face à la place d'Armes -, Mandrillon (Petit Quai) - après une première rectification en 1844 - et des Jardins (Lamy) , au sud de la place du Marché. Celle-ci prend sa physionomie actuelle avec la couverture de la rivière en 1865-1866. L'hôtel de ville est construit de 1888 à 1890, avec un groupe scolaire que complètent les écoles maternelles du Haut (1888) et du Bas (1896) : la tripartition de la ville, atténuée par la densification des co nstructions bordant la rue de la République, est ainsi rappelée. Les réseaux se développent : gaz (l'usine est bâtie en 1866 à l'extrémité du pont Lamartine) , électricité (1902) , voies ferrées (1900 et 1921) , eaux (1931, avec création de bains douches par le Bureau de construction Thévenaz et Simon en 1927). Accessible par une avenue due à la compagnie du PLM, la gare (1900) est installée sur le flanc oriental de la vallée ; elle accueille à partir de 1921 le terminus de la ligne du tramway électrique Morez - Saint-Cergue (Suisse). Autre implantation d'importance : l'Ecole nationale professionnelle d'Optique, édifiée de 1929 à 1932. L'expansion des Trente Glorieuses, de 1945 à 1973 (la population atteint 6408 personnes en 1968, puis un maximum de 6957 en 1990) , nécessite la création rapide de nouveaux logements, malgré une topographie défavorable. La ville colonise donc les flancs de la vallée : à l'est à partir de 1957 avec le lotissement de Villedieu (450 logements bâtis de 1957 à 1965, puis 180 de 1965 à 1969) et la zone d'aménagement concerté du Puits inaugurée en 1974 (4 à 500 logements réalisés par la Sodevic - Société d'Equipement des Villes comtoises - sur les 700 initialement prévus) , plus modestement à l'ouest avec le lotissement de Morez Dessus à la fin de la décennie 1960. De nouvelles écoles et un collège sont construits, ainsi qu'un hôpital en 1978 et une rocade en 1983. Après une période de déprise industrielle, la ville connaît un renouveau qui se traduit par un réaménagement urbain, l'ouverture du musée de la Lunette en 2003 et la rénovation du quartier du Puits (marquée par la destruction de cinq immeubles en 2006).
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propriété
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propriété privée ; propriété publique
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Poupard Laurent
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référence
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IA39001293
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© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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enquête
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2000
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date versement
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2010/06/23
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date mise à jour
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2012/04/19
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crédits photo
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Sancey, Yves - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
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dossier en ligne
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service producteur
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Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.63.64.20.00
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