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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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village (bastide)
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localisation
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Aquitaine ; Lot-et-Garonne ; Monclar
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aire d'étude
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Monclar
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dénomination
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village
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parties non étudiées
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place
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époque de construction
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12e siècle (?) ; milieu 13e siècle
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historique
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Un "castrum" de Monclar est mentionné en 1176 dans un hommage rendu par les seigneurs de Montpezat au comte Raymond de Toulouse ; les vestiges d'un édifice fortifié, peut-être sur motte, sont encore visibles durant la 1ère moitié du 19e siècle à l'extrémité est de l'agglomération. Le nom de rue "Ville Vieille" figurant sur le cadastre napoléonien laisse supposer qu'un village castral aurait précédé la bastide fondée vers le milieu du 13e siècle par Alphonse de Poitiers, dont la communauté reçoit ses coutumes en 1256. Dès 1283, la menace de reprise d'une guerre franco-anglaise conduit à sa mise en défense, les travaux étant supervisés par sénéchal d'Agenais Jean de Grailly au nom du roi-duc d'Aquitaine : la convention précise que la construction des murs de ville est à la charge des consuls, celle des portes à la charge du roi. L'examen de la carte de Belleyme et du plan cadastral paraît révéler que seule la partie "embastidée" de l'agglomération, à l'ouest, était enclose. Hormis quelques maisons à pan-de-bois des 16e et 17e siècles, l'essentiel du bâti villageois date des 18e et surtout 19e siècles. L'extension du bourg s'effectue alors au delà des fossés à l'ouest et le long d'un pédoncule parcouru par la route de Montastruc, alors que les éléments de fortifications, comme la porte de Gazal détruite durant la Révolution, disparaissent. Mais le phénomène de dépopulation, sensible dès le milieu du 19e siècle, et les contraintes topographiques, limitent le développement de l'agglomération. Le dépeuplement se traduit par un grand nombre de maisons inoccupées ou à l'abandon ; un îlot compris entre la rue des Amours et la rue des Elus a été détruit durant le 4e quart du 20e siècle.
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description
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Le village couronne un étroit plateau dominant la vallée du Tolzac au sud et à l'est. Le plan général, dicté par le site, affecte la forme d'un S suivant la ligne de crête, parcourue longitudinalement par 2 rues parallèles se rejoignant aux extrémités. La partie nord-ouest forme une excroissance vers le nord, dans l'axe de la route de Montastruc. L'église occupe le flanc sud, et la place centrale, autrefois à "cornières", abrite la halle.
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gros-oeuvre
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calcaire ; silex ; tuf ; moellon ; brique ; bois ; pan de bois ; torchis ; enduit ; enduit partiel
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couverture (matériau)
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tuile creuse ; tuile mécanique ; tuile plate
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Beschi Alain
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référence
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IA47001994
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© Inventaire général
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enquête
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2000
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date versement
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2002/05/06
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date mise à jour
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2006/06/26
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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