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Réponse n° 699

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site ville.
localisation Aquitaine ; Lot-et-Garonne ; Port-Sainte-Marie
aire d'étude Port-Sainte-Marie
dénomination ville
parties non étudiées prieuré
époque de construction 11e siècle (?) ; 12e siècle (?) ; 13e siècle ; 14e siècle (?) ; 15e siècle (?) ; 19e siècle
siècle détail Antiquité
historique Il semble qu'un portus existait sur la Garonne dès l'Antiquité dans le voisinage actuel de Port-Sainte-Marie, mais la ville ne date que du Moyen Age, établie dans la vallée à un endroit très resserré entre le fleuve et le plateau. La topographie urbaine conserve la mémoire du noyau d'habitat initial (du 11e siècle ?) , polarisé autour de l'église Notre-Dame, associée à un prieuré dépendant du chapitre Saint-Caprais d'Agen. De par son double rôle de port fluvial entre Bordeaux et Toulouse et de poste péager, la ville a prospéré, étirée de part et d'autre du pôle ancien ; au 13e siècle, elle est dotée de coutumes et devient le siège de l'une des 15 bailies agenaises créées par Alphonse de Poitiers. Dans la partie ouest, l'organisation de la voirie et du parcellaire selon un tracé orthonormé, donnent à penser qu'un effort d'urbanisme a été déployé entre le 13e et le 15e siècle, à mettre peut-être à l'initiative du prieur, ou des Templiers établis dans ce quartier depuis le début du 13e siècle.
La ville avait une enceinte, qui englobait aussi l'espace non bâti jusqu'à mi-pente vers le sommet du plateau. Outre les portes d'Aiguillon, à l'ouest, du Balan, à l'est et de Sainte-Catherine, donnant sur le fleuve, il existait à l'intérieur une 4e porte dite Tour de l'horloge barrant la rue principale, exerçant une séparation symbolique entre vieille ville et ville neuve. Le dispositif défensif était complété côté Garonne par un édifice fortifié dit Fort de Balan.
L'équipement conventuel comprenait les Dominicains, les Ursulines et les Capucins, mais également des confréries de Pénitents blancs et gris. Il existait un hôpital dit de Sainte-Catherine, fondé, selon G. Grézolle, dès la fin du 15e siècle.
Le lent déclin amorcé avec le début des guerres de Religion, a contribué à figer la ville dans sa physionomie médiévale jusqu'au milieu du 19e siècle. Si le problème de la traversée de la Garonne avait été résolu par la construction d'un pont suspendu durant le 2e quart du 19e siècle, la disparition des portes de ville et des encorbellements de maisons qui entravaient la circulation ne fut que progressive. Mais c'est surtout le passage de la voie ferrée qui a le plus contribué à transformer la ville, par la destruction de nombreuses habitations. La modification du tracé de la R.N. 113 dans les années1950 a fini de rompre le lien organique qui unissait la ville au fleuve, par la démolition des bâtiments qui subsistaient encore au delà de la voie ferrée. Les destructions ont affecté aussi le coeur urbain au 20e siècle, notamment devant la mairie pour l'aménagement de la place Jean-Barennes. A partir du milieu du 19e siècle, la ville est étendue extra-muros, vers l'ouest le long de la Grande route.
gros-oeuvre calcaire ; moellon ; brique ; brique et pierre ; bois ; pan de bois
couverture (matériau) tuile creuse ; tuile mécanique
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Beschi Alain
référence IA47000966
  © Inventaire général
enquête 1997
date versement 1999/03/03
date mise à jour 2015/09/24
crédits photo Chabot, Bernard - © Inventaire général, ADAGP
 
dossier en ligne
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Requête ((Lot-et-Garonne) :LOCA )
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