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Réponse n° 1

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Présentation de l'opération d'inventaire du château et jardin de Lunéville
localisation Lorraine ; Meurthe-et-Moselle ; Lunéville
aire d'étude Lunéville centre
adresse place de la 2e Division de Cavalerie ; rue de Lorraine ; quai des Petits Bosquets ; avenue de Lattre de Tassigny
historique L'étude du château de Lunéville est le résultat d'une double opération menée par le service régional de l'Inventaire général. La première s'intègre dans l'étude urbaine de la ville de Lunéville conduite sous forme d'inventaire topographique de 1989 à 1991 par le service régional de l'Inventaire général (Martine Tronquart, Jacques Guillaume). La monographie de l'édifice fut réalisée sous forme d'une notice unique pour l'architecture et de 67 notices pour les décors et objets conservés. Elles étaient étayées par une synthèse issue du dépouillement des principales ressources bibliographiques, archivistiques et iconographiques et accompagnées par une campagne photographique argentique d'un millier de clichés (reproductions de documents et photographies sur le terrain). Une publication spécifique dans la collection "Images du patrimoine" (n°91) en restitua les principales informations au public en 1991. La même année, le parc des Bosquets fut traité au titre du pré-inventaire des jardins remarquables par le Ministère de la Culture et le Ministère de l'Ecologie et du développement durable (IA54001515). Les notices architecture et objet sont accessibles sur les bases nationales depuis 1994, celle du parc des Bosquets depuis 2003. Lors de l'incendie dans la nuit du 2 au 3 janvier 2003 qui ravagea la chapelle et les appartements princiers du château, le service de l'Inventaire général (Jacques Guillaume, Mireille-Bénédicte Bouvet) fut sollicité par les sapeurs-pompiers pour identifier les éléments prioritaires à sauvegarder puis par la conservation des Monuments historiques, la direction des musées de France et l'architecte en chef des Monuments historiques pour assurer une documentation maximale de l'édifice et de son contenu. Dans un cadre conventionnel avec le département de Meurthe-et-Moselle, co-propriétaire du château, furent alors mis en place par le service un premier constat d'état afin d'identifier les pertes, une série d'analyses dendrochronologiques (Willy Tegel, Dendronet) et une importante campagne photographique utilisant selon les possibilités l'argentique (alors plus résistant au gel, à l'humidité et aux fumées) et le numérique. L'objectif de cette campagne photographique était triple : comprendre les dégradations du feu, de l'eau et du gel sur un édifice ancien, documenter les éléments de structures de l'édifice révélés par l'incendie, documenter les éléments d'architecture et de décor susceptibles de disparaître à des fins de connaissance, de restauration voire de restitution (matérielle ou virtuelle). En raison de l'importance des risques de perte d'information, un principe de redondance a été mis en place. Cela a été aussi l'occasion de compléter la documentation sur les parties qui n'avaient pas été étudiées en 1991 faute d'accès. Dans le cadre du projet de restauration et en partenariat avec le commanditaire (le département) et l'architecte en chef des Monuments historiques (Pierre-Yves Caillault), un dépouillement systématique de tous les fonds documentaires accessibles, en Lorraine et hors Lorraine, fut réalisé (Martine Tronquart) : archives communales, archives départementales (fonds de la chambre des comptes des ducs de Lorraine), archives du génie de Lunéville et de Vincennes (période de l'usage militaire du château), bibliothèques municipales de Lunéville et Nancy, collections des Musée lorrain (Nancy) et de Lunéville, fonds conservés à l'étranger (Florence, Vienne, Stockholm), collections privées. Ceci a permis une étude fondamentale sur l'édifice en totalité. En 2004, le jardin a fait l'objet d'une étude similaire essentiellement documentaire (Martine Tronquart) et complétée par la visite du parc de Schwetzingen (Bade-Wurtemberg) où sont conservées certaines statues provenant de Lunéville. En complément, trois études archéologiques furent menées, deux sur le château en 2002 (Amaury Masquillier, INRAP) et 2009-2010 (Sébastien Jeandemange, INRAP), une sur le jardin en 2009 effectuée par Cécile Tra vers (archéologue spécialiste des jardins). A l'issue de ces opérations, les notices rédigées par l'Inventaire général ont été reprises. L'unique notice architecturale a été scindée en sous-dossiers hiérarchisés pour permettre une meilleure présentation des parties constituantes : chapelle, théâtre, jardin (y compris les parties disparues : orangerie, potager, ménagerie du duc Ossollinski, fabrique du parc, propriété d'Héré, ensemble hydraulique). Chaque pièce de l'intérieur du château, sinistrée ou non, ayant été numérotée et étudiée systématiquement et conjointement (SRI et ACMH), tous les éléments mobiliers (cheminées, plaques de cheminée, lambris, gypserie, portes, porte de fer …) ont fait l'objet d'une notice individuelle assez souvent documentée par le dépouillement d'archives voire une dendrochronologie ou une analyse technique de la gyspserie. Ainsi a été constitué un corpus de référence. Au total, 18 notices d''architecture et 112 notices d'objets ont été complétées ou réalisées. Versées en juin 2016, elles sont accompagnées par une sélection de photographies issues d'un fonds iconographique d'environ 3000 numéros. Par convention, les notices ouvertes en 1990 ont conservé cette mention dans le champ date et celles créées en 2005 mais complétées par les travaux de la décennie qui a suivi, porte la date de 2005. La transmission des informations collectées s'est d'abord adressée au monde professionnel et scientifique (colloque de Digne sur la gypserie en 2004, articles réguliers dans les revues Monumental et Le Pays Lorrain), puis aux donateurs sollicités par la campagne de mécénat (revue : Les Cahiers du Château). L'achèvement de la restauration de la chapelle en 2010 a donné lieu à un colloque international permettant de comprendre le contexte artistique, musical, liturgique et politique de cet édifice exceptionnel. Le décor intérieur est quant à lui en cours d'étude dans le cadre d'un travail de thèse à l'Université de Lorraine.
propriété propriété du département ; propriété de l'Etat
type d'étude étude d'inventaire
rédacteur(s) Bouvet Mireille-Bénédicte ; Tronquart Martine
référence IA54003361
  © Région Lorraine - Inventaire général
enquête 1990
date versement 2016/06/30
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général
Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63
 
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Requête ((Lunéville) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0