Liste des réponses  Affiner la recherche Autre recherche
Réponse n° 1231

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Hôtel de la Haute-Mule
localisation Pays de la Loire ; Maine-et-Loire ; Angers
aire d'étude Angers intra-muros
lieu-dit Centre-ville (quartier)
adresse 13, 15 rue Saint-Evroult
dénomination hôtel
parties non étudiées cour ; jardin ; communs
éléments remarquables portail ; cheminée ; galerie
époque de construction milieu 16e siècle
siècle détail 2e moitié 17e siècle ; 4e quart 18e siècle ; 1ère moitié 19e siècle ; 3e quart 19e siècle
année 1546 ; 1550 ; 1855 ; 1937
auteur(s) Viriot Nicolas, dit : le Lorrain (maçon) ; Baron Gabriel (architecte)
personnalité(s) Collas René (commanditaire) ; Boussinot (commanditaire)
historique Propriété de l'abbaye de Fontevraud et connue sous ce nom dès le 13e siècle, l'hôtel de la Haute-Mule est reconstruit à partir de 1546 aux frais de René Collas, chanoine de la cathédrale et locataire des lieux, par l'architecte Nicolas Viriot dit le Lorrain (selon plusieurs marchés de construction). Le portail piétonnier sur rue (n° 15) présente une niche centrale avec la date 1550 et un socle vide qui devait porter une mule, emblème du lieu. Dès cette époque, un mur divise la cour d'entrée et le long corps de logis, entre partie neuve (n° 15) et partie plus ancienne qui fut simplement rhabillée (n° 13). Ce grand corps d'habitation appuie ses deux niveaux de caves sur le mur de l'enceinte urbaine du 3e siècle qui longe la rue Toussaint. Attestés par les textes, la cuisine avec sa cheminée, le bûcher à côté, sont encore en place au premier niveau de sous-sol (n° 13).

En 1653, la demeure passe de l'abbaye de Fontevraud à la famille Le Clerc, qui fait édifier le pavillon postérieur du logis, dominant la rue Toussaint et modifie la distribution intérieure. La pièce gauche du rez-de-chaussée conserve une cheminée du 4e quart du 18e siècle, due à la famille de Varennes, propriétaire de 1680 à la Révolution.

L'édifice est fortement remanié dans la 1ère moitié du 19e siècle, notamment par la surélévation sur cour du logis et une pièce en hémicycle au sud. En 1851, l'édifice relève de deux propriétés (n° 13 et 15, séparation déplacée au niveau de la tour d'escalier). En 1855, la création d'un vestibule en avant-corps sur la cour d'entrée (n° 15) entraîne la destruction de l'aile latérale sud (où se situait la chapelle). Vers 1896, les lucarnes postérieures sont fortement restaurées.

A partir de 1937, de lourds travaux menés par l'architecte Gabriel Baron, affectent la partie gauche du logis (n° 13) : reprise complète de la tour d'escalier, destruction de quatre lucarnes sur la rue Toussaint, conversion des communs sur rue (n° 13) en habitation. En 1992, la restauration du corps d'entrée (n° 15) a fait réapparaître un bandeau d'étage et une niche ronde avec l'empreinte d'un buste, au-dessus de l'actuelle porte cochère (du 19e siècle).
description Edifice situé sur une très vaste parcelle de la Cité en bordure sud du rempart de ville (environ 1200 m2). Il est constitué d'un grand corps de logis de plan allongé et à travées, orienté sur une double cour d'entrée, principale et de service, son revers flanqué d'un corps en pavillon (angle sud-est) , le long d'une terrasse sur le mur de ville antique. Parallèles au logis, deux corps de bâtiment secondaires bordent la rue : celui de droite (n° 15) formant galerie était traversé par un passage d'entrée piétonnier (muré, inscrit dans une composition à travée avec niches de couronnement) ; celui de gauche initialement destiné aux écuries comportait une porte charretière (n° 13). Un jardin en terrasse borde le logis à droite (vers ouest).

Les élévations sont en schiste enduit, à l'exception du pignon gauche du grand corps de logis et du pavillon sud-est adjacent, en tuffeau.

Les parties sur rue sont à un étage carré (probablement éclairé à l'origine de baies en plein-cintre, d'après les vestiges ou sources iconographiques) et comble à surcroît ; le grand corps d'habitation était originellement en rez-de-chaussée - surélevé sur la cour, de plain-pied sur la terrasse postérieure - et comble à surcroît, aujourd'hui à un étage carré (sauf la partie postérieure gauche, côté rempart, qui présente encore deux lucarnes en place).

Les couvertures sont à longs pans et pignons couverts - un pignon découvert subsiste à l'extrémité droite du grand corps. Certaines surélévations se sont traduites par des combles brisés, sur la partie gauche.

En façade du grand corps (un peu décentré) , l'escalier principal est une tour demi-hors-oeuvre, initialement une vis en maçonnerie, aujourd'hui un escalier en bois, à retours avec jour, suspendu. Il était couvert d'un toit en pavillon, remplacé maintenant par deux longs pans et pignon couvert en façade. Il ne dessert aujourd'hui que la partie gauche (n° 13). Un escalier moderne dessert la partie droite (n° 15) , également en bois, à retours avec jour, suspendu. Un corps de vestibule hors-oeuvre, monumental, précède cette partie droite remplaçant une aile en retour où se trouvait autrefois la chapelle.

Le premier sous-sol (ancien niveau de service) est couvert de plafonds, le second (caves) , de voûtes en schiste, en berceau segmentaire et en anse-de-panier.
élévation élévation à travées
étages 2 étages de sous-sol ; en rez-de-chaussée surélevé ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage en surcroît
escaliers escalier demi-hors-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente, suspendu ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente, suspendu
gros-oeuvre schiste ; moellon ; enduit ; tuffeau ; moyen appareil ; appareil mixte
couverture (type) toit à longs pans ; toit à longs pans brisés ; pignon découvert ; croupe ; toit en pavillon ; noue ; terrasse
couverture (matériau) ardoise
couvrement voûte en berceau segmentaire ; voûte en berceau en anse-de-panier
décor sculpture
représentation pilastre, cartouche, ove ; ordre dorique ; guirlande, rose, mufle : lion
  Le portail sur rue présente au-dessus du passage un décor de tables et de niches, certaines à encadrement d'oves, dont une niche centrale cantonnée de pilastres doriques et renfermant un cartouche avec la date 1550. La façade du corps de vestibule au n° 15 est constituée de quatre colonnes doriques portant un entablement. La cheminée de la pièce contre le pignon gauche porte sur le manteau trois plaques de marbre, l'une à guirlande de roses, les deux autres à mufle de lion.
typologie Hôtel à cour antérieure (type A).
état restauré
propriété propriété privée
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier
référence IA49000926
  © Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Ville d'Angers
enquête 1986
date versement 2009/11/25
crédits photo Giraud, P. - © Région Pays de la Loire - Inventaire général, ADAGP
 
Contact service producteur
service producteur Région Pays de la Loire - Centre de ressources
1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
 
Protection des droits des auteurs de la base Mérimée, des notices et des images :
Aucune exploitation, notamment la diffusion et la reproduction, intégrale ou par extrait, autre que celle prévue à l'article L.122-5 du Code de la propriété intellectuelle, de la base de données, des notices et des images de ce site ne peut être réalisée sans autorisation préalable du ministre chargé de la culture ou, le cas échéant, du titulaire des droits d'auteur s'il est distinct de lui, sous peine de poursuites pour contrefaçon en application de l'article L.335-3 du Code de la propriété intellectuelle.
[1-100] [101-200] [201-300] [301-400] [401-500] [501-600] [601-700] [701-800] [801-900] [901-1000] [1001-1100] [1101-1200] [1201-1300] [1301-1400] [1401-1500] [1501-1600] [1601-1700] [1701-1800] [1801-1900] [1901-2000] [2001-2100] [2101-2200] [2201-2300] [2301-2400] [2401-2500] [2501-2600] [2601-2700] [2701-2800] [2801-2900] [2901-3000] [3001-3100] [3101-3200] [3201-3300] [3301-3400] [3401-3500] [3501-3600] [3601-3700] [3701-3800] [3801-3900] [3901-4000] [4001-4100] [4101-4200] [4201-4300] [4301-4400] [4401-4500] [4501-4600] [4601-4700] [4701-4800] [4801-4900] [4901-5000] [5001-5100] [5101-5200] [5201-5300] [5301-5400] [5401-5500] [5501-5600] [5601-5700] [5701-5800] [5801-5900] [5901-6000] [6001-6100] [6101-6200] [6201-6300] [6301-6400] [6401-6500] [6501-6600] [6601-6700] [6701-6800] [6801-6900] [6901-7000] [7001-7100] [7101-7200] [7201-7300] [7301-7400] [7401-7500] [7501-7600] [7601-7700] [7701-7800] [7801-7900] [7901-8000] [8001-8100] [8101-8200] [8201-8300] [8301-8400] [8401-8500] [8501-8600] [8601-8700] [8701-8800] [8801-8900] [8901-9000] [9001-9100] [9101-9200] [9201-9300] [9301-9400] [9401-9500] [9501-9600] [9601-9700] [9701-9800] [9801-9900] [9901-10000] [10001-10100] [10101-10200] [10201-10300] [10301-10400] [10401-10500] [10501-10600] [10601-10700] [10701-10800] [10801-10900] [10901-11000] [11001-11100] [11101-11200] [11201-11300] [11301-11400] [11401-11500] [11501-11600] [11601-11700] [11701-11777]

1201 1202 1203 1204 1205 1206 1207 1208 1209 1210 1211 1212 1213 1214 1215 1216 1217 1218 1219 1220 1221 1222 1223 1224 1225 1226 1227 1228 1229 1230 1231 1232 1233 1234 1235 1236 1237 1238 1239 1240 1241 1242 1243 1244 1245 1246 1247 1248 1249 1250 1251 1252 1253 1254 1255 1256 1257 1258 1259 1260 1261 1262 1263 1264 1265 1266 1267 1268 1269 1270 1271 1272 1273 1274 1275 1276 1277 1278 1279 1280 1281 1282 1283 1284 1285 1286 1287 1288 1289 1290 1291 1292 1293 1294 1295 1296 1297 1298 1299 1300

Requête ((Maine-et-Loire) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0