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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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fermes de Vern-d'Anjou
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localisation
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Pays de la Loire ; Maine-et-Loire ; Vern-d'Anjou
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aire d'étude
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Pays Segréen
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dénomination
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ferme
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parties non étudiées
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remise ; porcherie ; étable ; grange ; hangar agricole ; pigeonnier ; puits ; four à pain
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collectifs
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617 bâti INSEE ; 101 repérées ; 10 étudiées
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année
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1901 ; 1746 ; 1870 ; 1633
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historique
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On note bien souvent des indications d'ancienneté dans le bâti (pente du toit aigue) mais les bâtiments anciens ont été fortement remaniés et leur fonction a changé (anciens logis devenus bâtiments de dépendance). Quelques dates ont été repérées : 1901 à la Gamiotière, 1746 à Mondillé, 1870 aux Noeuds et un cadran solaire à la Varenne avec la date 1633 ou 1653.
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description
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Certains sites trop remaniés ou en mauvais état n'ont pas été retenus pour l'étude : le Boisneau, la Briantière, la Choletaie, la Chouaneterie, la Dionnière, les Ebiais, la Gasnerie, Haute Blanche, le Haut Villemêle, la Houssaie, la Landais (en ruine) , la Malvoisine, la Petite Melletière, la Petite Pâqueraie, la Poitevinière, la Renaudière, la Richerie, la Robinaie, la Sagère, la Salmonière. D'autres sites sont restés inaccessibles : la Petite Besnerie, la Clairelaie. La Glomaye, située en limite avec la commune de Brain-sur-Longuenée, a été étudiée avec les fermes de cette commune. Les fermes sont majoritairement en écart ; quelques hameaux subsistent (la Couérie, Cuillon, les Haies, le Petit Vivier) bien moins nombreux que ceux mentionnés au 19e siècle par Célestin Port. Une des fermes (la Maison Neuve) est située dans le bourg (rue Henri Dunant). Certaines fermes sont installées en bord de route (la Promenade). Les bâtiments de ferme sont souvent dispersés, conséquence de remaniements réalisés à plusieurs époques et d'agrandissements successifs. D'autres fermes présentent en revanche un plan régulier autour d'une cour. Le logis est soit séparé des autres bâtiments (la Bougraie) , soit associé aux dépendances en vaste longère (la Dindonnière, l'Hermitage, la Charbonnelaie). Plusieurs logis présentent une façade avec un pignon central (la Guénoulaie, la Boulemaie). Nombreux sont ceux dotés d'un comble aéré par des jours disposés sous la corniche. Ces jours sont tantôt semi-circulaires (la Fricaudière) , tantôt circulaires (Le Verger) , tantôt rectangulaires (l'Hermitage). L'accès à ce comble s'effectue soit par une porte haute (l'Ebeaupin) , soit par un escalier disposé sur le pignon (le Verger). Deux logis de ferme se distinguent tout particulièrement avec leur étage carré : Grand Champ et la Petite Bellangeraie. A la Heurelière, la façade est soignée avec deux portes dont les dessus-de-porte sont vitrés et dotés des initiales V et M. On retrouve les vastes étables-granges caractéristiques du Segréen avec les encadrements en brique. L'aération de ces bâtiments est particulièrement soignée avec parfois deux rangées de jours (la Cornillère, la Fricaudière, le Verger). On trouve également des étables-granges au volume plus restreint, souvent dotées d'un toit à croupes dont les ouvertures sont limitées (quelques jours et portes) : il s'agit peut-être de bâtiments plus anciens (?) (la Besnerie, la Janvraie, la Bougraie). Les bâtiments de dépendance (étables, remises) sont parfois disposés parallèlement (Bas Blanche). On remarque de nombreuses porcheries disposées tantôt dans le prolongement d'une étable-grange (la Riveraie, la Rablaie) ou bien séparées (l'Hermitage) , ou bien encore adossées au logis (Colombeau, la Guénoulaie). Ces porcheries sont constituées de petites pièces donnant sur une cour close de murs. Parfois cette cour peut être délimitée par des pâlis d'ardoise (la Grande Marguimier). La porcherie peut également prendre la forme d'un appentis avec un système d'auge en granite et de vantail en bois permettant de remplir l'auge sans entrer dans la porcherie (la Grande Chapelnaie). De nombreux puits permettent l'alimentation en eau de la ferme. A l'Hermitage, un abreuvoir permet aux bêtes de se désaltérer. Quelques aménagements servant de pigeonniers ont été repérés : il s'agit tantôt de petites niches en bois fixées sur un mur (la Grande Marguimier, la Heurelière) ou bien dans le fronton d'une porte haute (l'Ebeaupin). Le matériau de gros-oeuvre est tantôt le grès tantôt le schiste : ce dernier peut se présenter sous forme de plaquettes ou bien sous forme de pierre bleue (calcaire). Grès et schiste sont fréquemment associés. La brique est largement utilisée pour les encadrements de baies, corniches, chaînages d'angles. Brique et tuffeau sont parfois associés pour les encadrements de baies (la Promenade, la Cornillère, la Plaineraie, la Guénoulaie). Le soin apporté aux corniches en brique offre une grande richesse de motifs : corniche continue avec modénature, modillons, dents de scie. Certains bâtiments sont dotés de corniches en schiste (la Buardière). Quelques fermes sont dotées d'encadrements de baies en tuffeau (la Grande Tesnière, la Heurelière, la Pommeraie, la Petite Bellangeraie).
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gros-oeuvre
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schiste ; grès ; quartz ; moellon ; enduit
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couverture (matériau)
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ardoise
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Steimer Claire
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référence
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IA49009933
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© Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Conseil général de Maine-et-Loire - Service de l'Inventaire du patrimoine
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enquête
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2006
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date versement
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2008/10/24
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
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