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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Quai Ligny
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localisation
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Pays de la Loire ; Maine-et-Loire ; Angers
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aire d'étude
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Angers intra-muros
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lieu-dit
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Centre-ville (quartier)
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dénomination
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quai
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édifice contenant
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Ville
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4
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parties non étudiées
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immeuble ; hôtel de voyageurs ; boutique
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éléments remarquables
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élévation
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époque de construction
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milieu 19e siècle
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année
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1833 ; 1971
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auteur(s)
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Thierry Bienfaisant (architecte voyer) ; Monge Jean (architecte)
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historique
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Le port Ligny est attesté dans les textes dès le 11e siècle, mais ne fut pendant des siècles qu'une grève irrégulière. C'était originellement un port au blé puis le lieu du commerce du bois. Un premier quai est établi en 1575 par Jean Thomasseau, marchand teinturier, directement au sud du pont de Verdun, à hauteur de l'ancienne place Loricard. Les aménagements visibles sur le plan de ville de Moithey en 1776 ne semblent pas avoir été effectués. C'est à la Révolution qu'est réellement lancé le projet de quais sur tout le front de la rive gauche. Le plan de ville de Rudemare matérialise en 1813 cet aménagement programmé : un quai précédé d'une cale avec un front linéaire d'îlots d'habitation.
Mais la réalisation du quai Ligny, intervient seulement dans les années 1830, après l'achèvement du quai René-Bazin : il est remblayé en 1831 avec des débris de la carrière d'ardoise de Pigeon (carrière au nord-est de la ville sur la route de Paris). Un modèle de façade uniforme pour l'ensemble du quai est dessiné en 1833 par l'architecte voyer d'alors, Bienfaisant Thierry : propriétaire des terrains, la municipalité peut imposer cette contrainte dans les actes de vente. Néanmoins le cadastre établi en 1840 montre très peu de nouvelles constructions : des problèmes de viabilité des terrains, ainsi que les délais de construction trop courts avec façade imposée ont rebuté les acquéreurs, obligeant la municipalité à réduire, en 1842, le prix des terrains et à augmenter les délais. L'essentiel du front bâti se réalise dans les années 1840 ; seuls quatre terrains sont encore vacants en 1855.
Le programme n'est pas réalisé intégralement. Aux deux extrémités nord et sud, les propriétés étaient déjà en place au moment de l'opération ; leurs occupants n'avaient donc pas d'obligations contractuelles envers la municipalité (n° 7 à 11 et 53 à 57 ; seul l'immeuble au n° 55 s'est fait selon le dessin général) ; la maison faisant l'angle avec la rue Baudrière n'était pas concernée pour des raisons identiques et de même sa voisine, lorsque la montée Saint-Maurice fut prolongée jusqu'à la rivière au début du 20e siècle (n° 1 et 3).
Habitées tout d'abord par une population aisée en relation avec la vie économique du port, les demeures sont progressivement délaissées à la fin du 19e siècle au profit des quartiers rénovés ou créés sur les hauteurs de la ville. La situation s'aggrave au 20e siècle à l'instar de tous les quartiers du bas de la ville : à la fin des années 1960, la décision est prise de raser l'ensemble des quais et tout le secteur environnant jugés insalubres (démolition achevée à la fin des années 1970). Un projet d'immeubles à larges balcons en gradin de l'architecte parisien Jean Monge sera finalement abandonné au profit d'une promenade plantée dégageant le promontoire rocheux de la Cité et du château ; une voie rapide faisant office d'autoroute est établie le long de la rivière, en attente de la réalisation du contournement de la ville.
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description
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Quai d'une longueur bâtie d'environ 400 mètres entre la rue Baudrière et le boulevard du Général-de-Gaulle. Les élévations antérieures sont réalisées d'après un dessin unique hormis quelques tronçons, entre la rue Baudrière et la montée Saint-Maurice (n° 1-3) , entre la rue Thomasseau et la rue Barret (n° 7 à 11) , et à l'extrémité sud (n° 55 et 57) , qui cassent la continuité (particulièrement les n° 9 bis et 11).
Les élévations en tuffeau sont à rez-de-chaussée, entresol, deux étages carrés dont le premier est doté d'un balcon continu, et un étage-attique. Le rez-de-chaussée et l'entresol sont réunis par de grandes arcades et bossages. Les ouvertures s'ordonnent en travées répétitives, mais sans régularité entre elles (les travées sont fonction de chaque unité constructive, de largeur inégale, édifiée au coup par coup). Les couvertures sont principalement à longs pans parallèles à l'élévation antérieure, avec pignons latéraux ; mais comme chaque unité a une profondeur variable, il n'y a pas de ligne de faîtage continue.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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sous-sol ; entresol ; 3 étages carrés
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gros-oeuvre
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tuffeau ; moyen appareil ; bossage
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe
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couverture (matériau)
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ardoise
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état
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détruit
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier
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référence
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IA49007104
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© Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Ville d'Angers
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enquête
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2006
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date versement
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2009/11/25
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crédits photo
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Lasa, F. (reproduction) - © Région Pays de la Loire - Inventaire général, ADAGP ; © Conseil général du Maine-et-Loire
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
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