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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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ville
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localisation
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Pays de la Loire ; Maine-et-Loire ; Le Lion-d'Angers
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aire d'étude
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Pays Segréen
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hydrographie
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Oudon (l')
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dénomination
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ville
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époque de construction
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11e siècle ; 15e siècle ; 16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
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historique
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Le site du Lion-d'Angers est mentionné une première fois au 10e siècle : un fief relevant de la baronnie de Craon y est situé, dont témoignait une motte féodale disparue dite "la Motte Charnacé", près du port. Une église construite vers 1010-1030 à l'initiative de Guy, trésorier du chapitre Saint-Maurice d'Angers, fut donnée entre 1056 et 1060 à l'abbaye Saint-Aubin d'Angers qui y fonda un prieuré-cure. A partir de 1282, la cité devient l'un des trois sièges de l'archidiaconé d'Outre-Maine. La ville connaît les aléas d'opérations militaires inhérents aux zones frontalières et aux passages de cours d'eau : incendiée par Foulques Réchin en 1087, puis fortifiée ("castrum" au 12e siècle) , ruinée et brûlée par les Bretons en 1489, dévastée par les guerres de religions (Ligue, 1589) , la Fronde (1621) puis par les guerres Vendéennes, durant lesquelles s'illustra un natif du Lion Pierre Mercier-la-Vendée, ami de Georges Cadoudal. Le roi accorda le droit de fortifier la ville en 1587, et le pont, détruit par une crue en 1576, fut rétabli en 1598. Un four banal relevant du prieuré est mentionné dès le 11e siècle, un champ de foire accueille dès 1525 le marché et quatre foires par an. Dans la deuxième moitié du 18e siècle, la cité est réaménagée : réfection des ponts qui assuraient la traversée des deux bras de rivière et du marais qui constituaient alors l'Oudon, alignements de rues, cimetière implanté en périphérie, tanneries en place sur les quais. Le Lion-d'Angers devient chef-lieu de canton en 1790, et est alors étroitement associé au domaine de l'Isle-Briand. Au 19e siècle, la ville s'étend en périphérie, des rues sont créées (avenue des Acacias vers 1844, rue Godard-Faultrier, avenue des Tilleuls..., etc) , d'autres sont prolongées (rue du Général-Leclerc) , de nouveaux alignements sont effectués vers 1839-1853, toute la façade côté rivière est refaite suite à la reconstruction du pont (1824-1827 puis 1879) , du port et des quais (1837-1844) , une voie de berge est mise en place. L'essentiel des établissements industriels de la ville s'implante près de l'Oudon, hormis une scierie-fabrique de sabots. L'église est agrandie (1875-1876) comme le cimetière (1873) , un presbytère est construit (1849) , un hôtel de ville à usage mixte d'école et de palais de justice est bâti sur le champ de foire de 1833 à 1859, ce dernier transféré à proximité en 1841. Un nouveau quartier émerge autour de la gare installée en 1878 : l'avenue des Tilleuls, utilisée comme promenade, et l'avenue Auguste-Perrier sont ouvertes, loties progressivement vers 1910, 1930 et même 1960. Avec la route de Vern mise en place au même moment, l'avenue des Acacias (1844) et les quais, une voie contourne désormais le centre de la ville. La création de deux écoles privées en 1896, d'une gendarmerie (avant 1878) , et la transformation de l'ancienne cure en hospice en 1875 complètent les équipements mis en place au 19e siècle. A la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle l'extension de la ville se poursuit au delà du pont, en direction de Châteaugontier, mais aussi en direction d'Angers, de Segré et de Vern, ainsi que dans le quartier de la gare. Un abattoir est construit sur le port en 1906, dont subsiste la conciergerie. Un lotissement ouvert en 1931 est à l'origine de la rue Cochard. Vers 1960 un lotissement pavillonnaire remplace la gare détruite. La ville conserve des maisons des 15e-20e siècles, en particulier des 18e et 19e siècles.
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description
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La ville s'est implantée sur un site stratégique, croisement de voies fluviales et terrestres : confluence de l'Oudon et de la Mayenne, voie romaine Angers Rennes et traversée de l'Oudon en direction de Châteaugontier. Elle conserve quelques maisons des 15e-17e siècles qui, bien que très reprises, signalent les centres anciens : rue du général Leclerc, prieuré, cour du four banal, hospice, ancien champ de foire (place du Général-de-Gaulle) , rue Chamaillard et rue du Cimetière, impasse de la Motte. Les réalignements du 18e siècle sont encore bien visibles rue Candaise, rue Anselme-Bouvet et rue Saint-Gatien. Les importants travaux du 19e siècle sont de plusieurs ordres : alignements de façades ou constructions en modules répétitifs (rue d'Andigné, rue du Général-Leclerc, quais...) , édifices isolés plus prestigieux comme "Les Sources" (1872) , bâtiments publiques (écoles, hôtel de ville, église, presbytère...) et enfin les entreprises industrielles (scierie-fabrique de sabots, abattoir construit en 1906).
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propriété
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propriété de la commune ; propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Manase Viviane
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référence
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IA49001460
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© Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Conseil général de Maine-et-Loire - Service de l'Inventaire du patrimoine
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enquête
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2000
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date versement
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2008/10/24
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date mise à jour
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2011/09/26
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Pays de la Loire - Centre de ressources
1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
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