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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Collégiale Saint-Saturnin et Saint-Maimboeuf
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localisation
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Pays de la Loire ; Maine-et-Loire ; Angers
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aire d'étude
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Angers intra-muros
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lieu-dit
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Centre-ville (quartier)
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adresse
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place du Ralliement
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dénomination
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collégiale
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parties non étudiées
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cimetière ; cloître ; salle capitulaire
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éléments remarquables
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portail ; nef
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époque de construction
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7e siècle ; milieu 12e siècle
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siècle détail
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3e quart 15e siècle ; milieu 16e siècle ; 4e quart 16e siècle
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année
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1460 ; 1469 ; 1550 ; 1581
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auteur(s)
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Cerinet Jean (charpentier) ; Tirehote Jean (charpentier) ; Suart Jean (maître maçon) ; Legendre Pierre (maître maçon) ; Le Cerf Olivier (architecte) ; De La Porte Toussaint (maçon) ; Moullier Pasquier (charpentier)
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historique
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Un monastère, dédié à saint Saturnin et doté d'un hospice et d'un orphelinat, est fondé par l'évêque Maimboeuf au 7e siècle. L'église, devenue collégiale depuis au moins la fin du 11e siècle, prend définitivement le nom de son saint fondateur au siècle suivant. L'église est reconstruite dans le courant du 12e siècle, probablement dans le 2e tiers. Dans le 3e quart du 15e siècle, la collégiale fait l'objet de rénovations : en 1460, marché est passé avec Jean Cerinet et Jean Tirehote pour refaire la charpente de la nef, masquant dès lors largement de ce côté l'arcature du clocher. D'autres travaux de charpenterie et de restauration de maçonnerie, ces derniers confiés à Jean Suart et Pierre Legendre, interviennent vers 1469. La salle capitulaire est reconstruite en 1550 par l'architecte Olivier Le Cerf. Le maçon Toussaint De La Porte, assisté du charpentier Pasquier Moullier, réédifie en 1581 la chapelle de Saint-Guinefort au chevet de la collégiale. Mais dès la fin du 16e siècle, le cloître n'existe plus qu'à l'état de vestiges. Au 17e siècle, des maisons ont remplacé les lieux communs. Le chapitre est supprimé en 1702 pour être annexé au séminaire tenu par les sulpiciens. L'église est détruite en 1793, le terrain ainsi dégagé devenant le marché aux fleurs puis la partie basse de la rue d'Alsace. Un vestige de muraille avec une colonne engagée, formant l'angle sud-ouest de la nef, englobé dans une habitation, subsiste jusqu'à la restructuration, vers 1880, de cette partie de la place du Ralliement.
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plan
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plan en croix latine
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étages
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1 vaisseau
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couverture (type)
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toit à longs pans ; toit en pavillon ; pignon découvert
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couverture (matériau)
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ardoise
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couvrement
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voûte en berceau plein-cintre
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décor
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sculpture
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représentation
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feston
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Support : portail de l'élévation occidentale.
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état
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détruit
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier
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référence
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IA49000806
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© Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Ville d'Angers
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enquête
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1975
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date versement
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2009/11/25
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crédits photo
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Giraud, P. ; Lasa, F. (reproduction) - © Région Pays de la Loire - Inventaire général, ADAGP ; © Ville d'Angers
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
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