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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Ville
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localisation
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Aquitaine ; Lot-et-Garonne ; Nérac
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aire d'étude
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Nérac
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dénomination
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ville
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parties non étudiées
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château ; prieuré ; fortification d'agglomération ; marché ; bureau d'octroi
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époque de construction
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11e siècle ; limite 13e siècle 14e siècle ; 16e siècle ; 18e siècle ; limite 19e siècle 20e siècle
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historique
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Une villa antique est implantée sur la rive droite de la Baïse du 3e au 6e siècle. En 1088, une donation faite par Arsieu d'Olbion, seigneur de Nérac, à l'abbaye bénédictine de Condom prévoit l'établissement conjoint d'un bourg fortifié doté d'un marché : le bourg s'implante rive gauche autour de la demeure d'Olbion et du prieuré fondé par l'abbaye, dont l'église Saint-Nicolas est consacrée en 1096. Dans la 2e moitié du 13e siècle, le castrum de Nérac est tenu par les Albret, présents depuis le 12e siècle. En 1306, le prieur leur cède les droits de justice et de péage contre une protection. Le 1er centre, inscrit entre la Baïse et les petites allées, s'étend alentour avec l'installation de grands couvents à la limite des 13e et 14e siècles, d'une nouvelle paroisse, et rive droite auprès de paroisses rurales. Au 16e siècle, l'ascension des Albret fait de Nérac une cité royale et administrative : reconstruction de 3 ailes du château, aménagement du jardin du Roy et de la garenne, édification d'hôtels pour les dignitaires et titulaires de charges, lotissement de la rue Bourbonnette, construction de nombreuses maisons. A la suite du siège de 1621, la ville perd ses remparts et ses grandes institutions. Au 17e siècle, de nouvelles congrégations religieuses s'installent. A l'instigation des intendants bordelais les petites allées sont aménagées en 1722, les grandes allées entre 1748 et 1766, l'église Saint-Nicolas est reconstruite entre 1758 et 1785, la place Saint-Nicolas est dégagée par rachat et démolition de plusieurs maisons dans les années 1760 mais ne deviendra pas la grande place projetée avec reconstruction de l'hôtel de ville et du palais de justice. Le négoce des farines est source de prospérité. Au 18e siècle, réédification de nombreuses demeures et densification du bâti. Un projet de place régulière devant le château est défendu par le comte de Dijon en 1829, mais n'aboutit pas. La circulation est améliorée grâce à l'action du sous-préfet Haussmann nommé en 1832 : remise en navigation de la Baïse, ouverture de la rue des Martyrs de la Résistance donnant accès à la nouvelle cale, percement de la rue Lafayette et reconstruction du Pont Neuf, selon le plan d'urbanisme dessiné par Laffore en 1833. Un plan d'alignement et l'escalier monumental du château sont réalisés sous l'administration Fallières. Dans la 2e moitié du 19e et au 20e siècle, extension de Nérac le long des principales routes, construction et appropriation d'écoles et d'une halle, percement de rues secondaires (neuve des fossés, du bourg) , reconstruction de l'église Notre-Dame et dégagement de sa place, développement du quartier de la gare inaugurée en 1880, travaux à la Garenne. Un projet de station thermale échoue en 1931. Après guerre, construction de 2 lotissements
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la Baïse et ses rives, de la garenne au moulin de Nazareth : inscrit en 1945 ; puis les deux ensembles formés par le val de Baïse : inscrit en 1983
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site protégé
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1945/01/12 : site inscrit ; 1983/05/05 : site inscrit
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Roux Isabel ; Beschi Alain ; Mousset Hélène
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référence
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IA47000143
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© Inventaire général
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enquête
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1994
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date versement
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1997/02/24
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date mise à jour
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2011/07/22
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crédits photo
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Chabot, Bernard - © Inventaire général, ADAGP
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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