historique
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Ensemble d'industrie sucrière créée en 1873 par la Société sucrière des Deux-Sèvres dirigée par M. Garand. L'actionnaire majoritaire de cette société est Alfred Cail, fils du constructeur, Jean-François Cail, originaire du mellois et initiateur du projet. Sont bâties à la même époque une sucrerie à Saint-Léger-de-la-Martinière (à proximité de Melle) , une râperie de betteraves à Celles-sur-Belle et une maison dite la Bascule, qui sert, dans la commune de Tillou, de centre de stockage des betteraves expédiées ensuite dans la sucrerie. Les trois établissements se situent dans un rayon de 10 km. Le terrain de Tillou sert également de carrière d'extraction de pierre calcaire pour l'obtention de chaux utilisée pour la fabrication du sucre. Les betteraves proviennent essentiellement de la plaine niortaise plus fertile que la terre du mellois. Suite à la faillite de la Société sucrière prononcée le 26 octobre 1885, les trois établissements sont mis en vente. Rachetées par deux industriels rémois, Firmin Charbonneau et Frédéric Lelarge, qui créent une société de distillerie, les râperie et sucrerie sont transformées en 1887 en flegmerie d'alcool pour la première et en distillerie d'alcool pur pour la deuxième. L'établissement de Tillou est revendu à des particuliers et devient une simple maison. Dans les années 1900, les matières premières se diversifient et l'usine de Saint-Léger-de-la-Martinière transforme les matières amylacées. A partir de la Première Guerre mondiale, la société se tourne vers la fabrication de produits chimiques. En 1956, le site de Celles-sur-Belle cesse son activité, puis, en 1972, l'usine de Saint-Léger-de-la Martinière entre dans le groupe Rhône-Poulenc nationalisé dix ans plus tard.
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