|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
ferme dite métairie de Peychaud
|
localisation
|
Aquitaine ; Gironde ; Saint-Louis-de-Montferrand
|
aire d'étude
|
Lormont
|
lieu-dit
|
Peychaud
|
adresse
|
160 bis avenue de la Garonne
|
dénomination
|
ferme
|
parties non étudiées
|
cuvage ; chai ; cour ; jardin ; portail ; canal d'irrigation
|
époque de construction
|
18e siècle (?) ; 3e quart 19e siècle
|
siècle détail
|
1er quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
|
année
|
1930
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
Le plan des Marais vers 1760 et les différents cadastres figurent la ferme dite métairie de Peychaud. Au milieu du 18e siècle, celle-ci, appartenant à un parlementaire, le président de La Tresne, se composait d'une construction selon un plan en L et d'un embarcadère établi en bordure de la Garonne, à proximité du canal et du chemin venant du château Peychaud situé dans la commune voisine d'Ambarès (étudié, IA33001204). Le long de la route longeant le fleuve, un logement est ajouté au 1er quart du 19e siècle puis remanié dans la 2e moitié du 19e siècle, date à laquelle les parties agricoles sont construites ; elles seront remaniées en 1930 comme l'indique la date portée. Le canal d'irrigation a sans doute été remanié pour la navigation dans le 2e quart du 19e siècle comme l'indique la documentation.
|
description
|
Entourée de prairies et de vignes, la ferme dite métairie de Peychaud est située au bord de la route qui longe la Garonne ; elle est flanquée de deux portails. Une vaste construction constituée de plusieurs corps de bâtiment s'allonge perpendiculaire au fleuve. Un logis à un étage carré et une dépendance forment l'extrémité ouest située le long de la route ; 2 cuviers puis 3 grands chais composent successivement les autres corps de bâtiment. Le logement et les chais sont bâtis en pierre de taille mais les cuviers sont construits en moellons recouverts d'enduit ; des tuiles creuses couvrent les toits. Le logis possède un étage carré et toutes les dépendances sont percées de baies au niveau de l'étage. L'élévation orientale est composée de la succession des trois murs pignons des chais ; ils sont percés au rez-de-chaussée de petites baies rectangulaires et, au niveau de l'étage dans le pignon, ornés d'ouvertures semi-circulaires aveugles. Un toit à croupes abrite le logis mais des toits à longs pans couvrent toutes les dépendances ; un auvent à 2 pans couverts de tuiles mécaniques protège l'entrée du cuvier nord. Un portail ferme le jardin situé entre l'élévation sud du bâtiment et le canal ; un autre portail avec des bornes chasse-roues ferme la cour établie au nord devant le cuvier.
|
élévation
|
élévation à travées
|
étages
|
1 étage carré
|
gros-oeuvre
|
calcaire ; moellon ; enduit ; pierre de taille
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe ; toit à deux pans
|
couverture (matériau)
|
tuile creuse ; tuile creuse mécanique
|
typologie
|
toit à croupes, élévation ordonnancée ; logis flanqué d'une partie agricole sur la façade postérieure
|
état
|
mauvais état
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
rédacteur(s)
|
Maffre Marie-Hélène
|
référence
|
IA33001439
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
2001
|
date versement
|
2006/11/24
|
date mise à jour
|
2008/11/13
|
dossier en ligne
|
|
|
Contact service producteur
|
service producteur
|
Conseil régional d'Aquitaine - Service chargé de l'inventaire 54, rue Magendie 33077 Bordeaux Cedex - 05.57.95.02.02
|