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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Maison forte de Saint Paul
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localisation
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Rhône-Alpes ; Savoie ; Aix-les-Bains
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aire d'étude
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Aix-les-Bains
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lieu-dit
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Saint Pol-Biollay
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adresse
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rue du Bain-Henri-IV
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dénomination
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maison forte
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époque de construction
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limite 13e siècle 14e siècle (?)
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Depuis au moins le XIVe siècle une maison forte existait au dessus d'Aix, à l'extrémité du Faubourg de Mouxy. Le premier acte connu la concernant date de 1316. Elle appartenait alors aux comtes de Savoie qui l'inféodèrent à la famille de Mouxy avant 1338. Elle appartint ensuite à la famille de Seyssel d'Aix, puis à celle de Mouxy et enfin à leurs héritiers, les Menthon de Lornay, seigneurs de la Grimottière. Lors des fouilles archéologiques effectuées pour la construction des thermes Chevalley, aucun vestige de la maison forte ne fut trouvé, laissant ainsi penser qu'elle se situait à l'emplacement de l'actuelle villa Chevalley qui en aurait réutilisé les fondations. Cependant, les quelques vestiges archéologiques recueillis dans les sous-sols de la villa n'ont pû être datés avec précision. L'édifice semble avoir été profondément transformé, si ce n'est en grande partie détruit, dans le courant du XVIIe siècle. La représentation qu'en donne le Theatrum Sabaudiae, en 1674, paraît proche de la villa actuelle et, en 1722, l'acte passé entre le propriétaire, François de la Grimottière, nommé gouverneur de Turin, et Jean-Claude Girod, bourgeois de Chambéry, décrit deux maisons, une maison neuve et une maison vieille. La mappe sarde de 1728 représente également deux bâtiments mitoyens sur deux parcelles cadastrales distinctes, l'un en L qui pourrait correspondre à la villa actuelle, l'autre de plan proche du carré, dans le prolongement du précédent, qui pourrait être une partie subsistante de la maison forte. C'est peut-être de ce dernier bâtiment que le comte Mouxy de Loche donne une description, sans doute fantaisiste, dans son Histoire d'Aix : <>On la voyait même, avant la Révolution, avec ses tours, ses poternes, ses créneaux et ses mâchicoulis, mais dans un état un peu délabré<>. L'historien attribue la destruction de la maison forte et la construction de la villa au gendre et héritier de Jacques-François, Jean-Amédée Chevalley, à qui le domaine échut en 1803. Si cette assertion ne semble pas fondée, car la villa est antérieure, il est possible que la dernière partie de la maison forte ait été détruite à cette époque. Aujourd'hui, aucun vestige ne subsiste, si ce n'est, vraisemblablement, dans le sous-sol de la villa actuelle.
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description
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La description de la fin du XIXe siècle, présentant la maison forte avec tours, poternes, créneaux et mâchicoulis, n'est confirmée par aucune représentation connue. Les fouilles archéologiques de 1992 ont fait apparaître les vestiges d'une pièce rectangulaire, aujourd'hui comblée, au sud de la villa, un bâtiment de huit mètres trente sur dix mètres, aux murs épais qui pourrait être une tour, et un agrandissement à l'est.
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gros-oeuvre
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pierre
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couverture (matériau)
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tuile
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état
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détruit
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Jazé-Charvolin Marie-Reine ; Lagrange Joël
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référence
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IA73001680
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© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Ville d'Aix-les-Bains
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enquête
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2008
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date versement
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2012/01/27
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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