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Réponse n° 19

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site haut fourneau de Grand Valay, puis scierie
localisation Franche-Comté ; Haute-Saône ; Valay
aire d'étude Haute-Saône
lieu-dit Fourneau (le)
adresse rue du Chatelard
hydrographie Tourouge (ruisseau de la)
dénomination haut fourneau ; scierie
parties non étudiées atelier de fabrication ; entrepôt industriel ; logement d'ouvriers ; logement patronal
éléments remarquables atelier de fabrication
époque de construction 4e quart 17e siècle ; 18e siècle (?) ; limite 19e siècle 20e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Le haut fourneau est construit en vertu de lettres patentes accordées à Joseph-François Pétremand de Valay le 22 novembre 1689. Au 18e siècle, les fontes, réputées de bonne qualité, sont écoulées dans les forges de Moncley, Scey-en-Varais (25) , Pesmes (étudiée IA00016549) et Montrambert (39). A partir de 1778, la famille Rossigneux, maître de forges à Pesmes, exploite le haut fourneau, qui produit annuellement 500 t de fonte. Par manque d'eau pour alimenter les soufflets, l'usine chôme six mois par an en 1798. Les Pétremand de Valay restent propriétaires jusqu'au milieu du 19e siècle, le haut fourneau étant régulièrement loué : Adrien Rochet en 1791, Nicolas Millerand et Pierre-Antoine Perron en 1800, Jean-Claude Maire et Jean-Joseph Duchon en 1809, Adrien Duchon en 1821. La valeur des produits atteint la somme de 280 000 F en 1847. Lorsque Gustave Robinet acquiert l'usine vers 1854, elle est affermée depuis (au moins) 1834 aux frères Ménans, lesquels entreprennent en 1855 la construction de hauts fourneaux dans le même village (IA00016652). L'établissement métallurgique ferme ses portes en 1875. L'usine, dite en chômage, est réglementée par arrêté préfectoral du 2 mars 1886. La matrice cadastrale signale des travaux de "démolition partielle et de transformation", achevés en 1888, sur les bâtiments du haut fourneau, du hangar et du logement. Une machine à vapeur est établie en 1899 ou 1901 pour mettre en jeu une scierie, laquellle appartient en 1924 à Joseph Magaud, et en 1930 à sa veuve. L'usine produit des pièces pour le bâtiment et des traverses de chemin de fer, pour une capacité de production annuelle de 1500 t. La scierie cesse son activité en 1970, et le matériel est alors vendu. L'ensemble des bâtiments bénéficie d'un classement au titre des Monuments historiques depuis 1999.
En 1783, deux roues hydrauliques actionnent les soufflets du haut fourneau et un patouillet. Peu avant 1825, ce haut fourneau est un des premiers du département à être équipé d'une machine à vapeur (6 ch) pour actionner la machine soufflante. Celle-ci a remplacé des soufflets, encore mentionnés en 1812. Chauffée au bois, la chaudière à vapeur est remplacée en 1834 par deux générateurs et une nouvelle machine. En 1844, Joseph Ménans demande l'autorisation de placer ces chaudières au sommet du haut fourneau, afin qu'elles soient chauffées par les gaz du gueulard, et d'en installer une troisième. Présence en 1859 d'une machine à vapeur de Woolf de 10 ch et d'une chaudière à un bouilleur. La scierie utilise un moteur à gaz pauvre de 60 ch à partir des années 1930. Il subsiste, dans la halle de coulée, le massif en brique d'une chaudière qui a été utilisée par la scierie.
description Adossé à la colline, le bâtiment du haut fourneau est construit en moellon de calcaire, couvert d'un toit à croupes et tuile plate. Sa charpente en bois portait en 1979 une plaque métallique marquée de l'inscription Etablissements Herbert Morris, 6 boulevard Jules Ferry - Paris. La halle de coulée, visiblement antérieure (18e siècle ?) , est située en contrebas. Egalement construite à flanc de colline, la halle à charbon est couverte d'un toit à longs pans, demi-croupe et tuile mécanique. Son mur nord est épaulé de contreforts. Les logements ouvriers sont bâtis en moellon de calcaire, couvert d'un toit à longs pans en tuile plate. La maison située à l'ouest, à un étage carré, possède deux logements encadrant une grange ; celle située au nord est en rez-de-chaussée et abrite trois logements. Vraisemblablement édifié au milieu du 18e siècle, le logement patronal est construit en moellon de calcaire enduit et rez-de-chaussée, couverte d'une haute toiture à croupes et tuile mécanique. Il renferme une plaque de cheminée datée de 1790.
élévation élévation à travées
étages 1 étage carré
escaliers escalier dans-oeuvre
gros-oeuvre calcaire ; moellon ; enduit
couverture (type) toit à longs pans ; croupe ; demi-croupe
couverture (matériau) tuile mécanique ; tuile plate
état établissement industriel désaffecté
propriété propriété privée
protection MH 1997/07/09 : inscrit MH ; 1999/07/02 : classé MH
  Façades et toitures de la halle à charbon (cad. AD 4) ; façades et toitures des logements ouvriers (cad. AD 1, 2, 5) : inscription par arrêté du 9 juillet 1997 - Façades et toitures de l'habitation du maître de forges (cad. AD 3) ; ensemble des autres bâtiments, y compris le haut fourneau (à l'exception de l'ancienne grange et écurie, et de l'ancienne halle à charbon) (cad. AD 1, 3) : classement par arrêté du 2 juillet 1999
type d'étude inventaire topographique ; patrimoine industriel
rédacteur(s) Christiane Roussel ; Favereaux Raphaël
référence IA00016651
  © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
enquête 2008
date versement 1987 AVANT
date mise à jour 2010/06/02
crédits photo Lardière, Bernard - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP, 1981
 
dossier en ligne
service producteur Conseil régional de Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine
4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.81.65.72.10
autre dossier dossier de protection
 
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Requête ((Valay) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0