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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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bourg castral d'Aups
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localisation
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Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var ; Aups
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aire d'étude
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Var
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lieu-dit
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Chapelle Saint-Marc
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dénomination
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bourg castral
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parties non étudiées
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château fort ; église
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époque de construction
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11e siècle
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historique
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Le castrum apparaît pour la première fois en 1050, dans la charte de donation à Saint-Victor de l'église Saint-Pierre située "in territorio Almis castri". La même église, en 909, était localisée "in valle nomine Mixenis", Valmoissine, ancien nom du plan d'Aups et de Moissac. Les autres églises d'Aups semblent avoir été données à l'abbaye de Lérins, mais les chartes n'ont pas été conservées. Le cartulaire de cette abbaye contient un acte de 1108 qui évoque le monastère ou collégiale édifié sous le vocable de Notre-Dame et qui fut reconstruit à la fin du 15e siècle à l'intérieur de l'agglomération sous le titre de Saint-Pancrace. L'édifice primitif, nécropole des puissants seigneurs d'Aups, les Blacas, paraît correspondre à la chapelle Saint-Jean, sanctuaire du haut Moyen Age dont les ruines ont été explorées il y a quelques années. Un autre acte non daté (début du 12e siècle ?) évoque des terres situées "subtus roca que nominant Almis". Les listes du 13e siècle distinguent le castrum du monastère établi dans la vallée. Ils ne font pas mention de la bourgade, qui dût se développer très tôt au pied du site fortifié et donna naissance à l'agglomération actuelle. On ne peut donc dater précisément l'abandon du castrum au profit de la ville basse, achevé, au terme d'un processus probablement lent, dans le courant du 14e siècle (la ville reçoit à cette époque son enceinte fortifiée). L'église paroissiale Saint-Marc était encore en service vers la fin du 18e siècle, quand Cassini fit les levés de sa carte. Un ermite y résidait il y a quelques années. Depuis, les ruines ont été acquises par un particulier qui a aménagé à son usage les bâtiments utilisables (la chapelle et la maison voisine).
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description
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Eperon ; altitude : 600 m ; superficie : 1500 m2. Un fossé barre l'éperon à l'est, entre les deux vallons ; il est doublé d'un mur d'enceinte dont subsistent quelques fragments parementés en moellons grossièrement équarris et assisés. Sur le point culminant, dans l'angle nord-est, vestiges du château, perturbés par des réaménagements modernes ; on distingue 3 murs d'un corps de bâtiment (ou tour ?) rectangulaire, de même facture que l'enceinte, conservés sur environ 3 m de hauteur et plusieurs autres pans de murs moins élevés partiellement repris en pierre sèche. Au sud-ouest du château, restes de l'église : la petite chapelle actuelle (transformée en maison d'habitation) , formée d'une très courte nef et d'une abside semi-circulaire couvertes en charpente, a été reconstruite à l'époque moderne sur les bases de l'église médiévale ; un muret éboulé dessine les contours de la nef détruite. Vers le sud, sur le terrain qui descend en pente douce vers le bord de la falaise, un ensemble d'éboulis correspond au village. Au sud-est, à l'endroit où la falaise s'interromp, on retrouve un fragment du mur d'enceinte (un fragment en place, un autre renversé sur la pente) qui faisait un retour à l'alignement de la falaise. Dans la falaise elle-même, les grottes ont abrité un habitat troglodytique, dont les vestiges visibles datent du 17e siècle (chapelle Sainte-Madeleine et deux ou trois maisons). Matériel : deux contrepoids de pressoir à vis, tuile ronde, céramique modelée et grise médiévale.
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon
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typologie
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type oppidum
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état
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vestiges
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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enquête thématique régionale ; castra désertés du Var
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rédacteur(s)
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Sauze Elisabeth
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référence
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IA83001143
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© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
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enquête
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2001
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date versement
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2007/10/30
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date mise à jour
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2011/09/26
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service producteur
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Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel
Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
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