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historique
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D'un château de la 2e moitié du 15e siècle subsistent les murs nord et ouest et les tourelles d'angle, ainsi que, peut-être, la base du mur est. Ce château formait probablement un quadrilatère avec tourelles d'angle entouré d'un fossé inondable. Au coeur de cet ensemble, une demeure plus élevée fut édifiée en 1554 par Hans Caspar Ritter von Urendorf, comme en atteste un cartouche portant la date 1554 et le nom du commanditaire. La date 1590 gravée sur le linteau d'une porte de cave sur la façade sud atteste que l'édifice fut encore modifié pendant le même siècle. La lignée mâle des Ritter von Urendorf s'éteignit avec Franz Herman Ignatius en 1634 ou 1636, selon les sources. Le château passa alors à la noblesse d'empire, partagé par les familles de Bettendorf et de Landsberg en 1651. Les Bettendorf le vendirent en 1685 aux Rathsamhausen-Ehnwihr. A la fin du 17e siècle, le petit château connut une nouvelle phase de travaux dont témoigne la date 1699 gravée sur le linteau d'une fenêtre du deuxième étage de la façade sud du bâtiment de 1554. Les encadrements de fenêtres saillants de la façade orientale pourraient dater de cette époque. A partir de 1700, les von Trustett, des protestants venus de Souabe, sont mentionnés dans les registres paroissiaux comme habitants du château. Nicolas de Trustett se convertit au catholicisme en 1715. En 1732, le château fut acquis par les de Cléry, venus de Fribourg en Suisse, qui furent contraints de le vendre à 1754. Comme leurs prédécesseurs, ils se disaient seigneurs d'Urendorf et de Breuschwald. Le château passa alors aux Wimpfen puis, en 1781, aux Wurmser qui le conservèrent jusqu'à la Révolution. Au début du 19e siècle, puisque le presbytère était encore occupé par des juifs qui l'avaient acquis lors de la vente des biens nationaux, Liebermann put y établir brièvement une sorte de séminaire (1803-1804). Par la suite, l'ensemble ne servit plus que d'exploitation agricole. Sur le cadastre de 1819, on peut peut-être voir sur le parcellaire des traces de l'ancien fossé autour du bâtiment principal et de ses dépendances. Le bâtiment principal était flanqué à l'ouest d'un long et étroit bâtiment, correspondant peut-être à des parties agricoles, un autre bâtiment, parallèle au logis, et doté d'une tourelle à l'angle sud-ouest, se trouvait vers le sud et un troisième bâtiment rectangulaire, vaste, perpendiculaire aux précédents, se situait à l'ouest, au fond d'une sorte de cour. Selon le propriétaire au moment de l'enquête, le grand portail en fer daté 1897 fut réalisé par un certain Etienne, de Hangenbieten, pour Florent Reibel, d'où les initiales FR accompagnant la date sur la grille. En 1930, l'ancienne grange, fut remplacée par les vastes dépendances en brique actuelles. Il subsiste de rares vestiges de la grange supprimée, notamment une porte à pentures décoratives, qui était elle-même déjà un réemploi provenant certainement du logis. Le colombage de la façade est fut dégagé en 1936. Le platane de la cour sud serait un arbre de la Liberté planté à la Révolution, selon le propriétaire.
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