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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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châteaux ; manoirs
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localisation
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Aquitaine ; Lot-et-Garonne
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aire d'étude
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Monclar
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dénomination
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château ; manoir
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collectifs
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15 repérés ; 10 étudiés
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époque de construction
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12e siècle ; 13e siècle ; 14e siècle ; 15e siècle ; 16e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
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historique
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Les "pechs" de la Tuque (Montastruc) ou de Francoulon (Saint-Pastour) , tertres naturels émergeant du relief molassique, ont pu recevoir un système de fortification sommaire au Moyen Age, sans qu'il faille pour autant y voir le siège d'un habitat seigneurial ; la motte du moulin de Tourtrès est peut-être médiévale, mais l'absence de documentation ne permet pas d'être catégorique. Les sources du 12e siècle citent seulement le "castellum" de Montastruc, probablement un site terrassé couronnant le coteau, dont subsistent encore des fossés ; Monclar est également mentionné, mais aucun vestige d'un "château" (?) n'a été identifié. Le site castral de Tombeboeuf est sans doute occupé dès le 13e siècle, mais n'apparaît dans les sources qu'au début du siècle suivant. Dans la vallée, seule la motte et basse-cour sur le bord du Lot à Hauterive, est assurément médiévale, et a vraisemblablement abrité une résidence seigneuriale. L'épisode de la guerre de Cent ans s'est soldé par la destruction du "castrum" de Tombeboeuf, et par la mise en défense de villages, avec construction d'une maison forte à Saint-Pastour. Hors agglomération, le manoir d'Aygues Vives paraît dater du 14e siècle. Entre la fin du 15e siècle et le 16e siècle, les anciens sites castraux de Montastruc et Tombeboeuf sont réactivés, alors que des manoirs sont édifiés ex novo dans les campagnes, comme ceux de Missandre (Pinel-Hauterive) ou de Lafaurie (Villebramar). Le château d'Hauterive, résidence des Raffin, de même que ceux de Boisverdun (Tombeboeuf) , de Saint-Léger (Montastruc) ou de Larroque (Villebramar) , mentionnés tardivement et détruits depuis, datent probablement de cette période. Mis à part l'adjonction d'un corps de logis à la tour de Lafaurie, aucune réalisation importante n'est à signaler pour le 17e siècle ; au 18e siècle, le manoir du Rodier à Monclar est entièrement reconstruit. Le dernier chantier est celui du château de Boisverdun durant la 1ère moitié du 19e siècle, demeure d'agrément inspirée de modèles palladiens.
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description
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Mis à part les terrassements à Hauterive et Montastruc, de trop rares vestiges ne permettent pas d'avoir une idée précise de l'architecture castrale médiévale. Les réalisations de la fin du Moyen Age sont des maisons fortes en moellon bruts ou équarris. Les flanquements sont assurés par des tours circulaires sur les angles à Saint-Pastour, dont une abrite l'escalier en vis ; des archaïsmes subsistent, comme la désserte de la tour du 16e siècle de Lafaurie par un escalier droit extérieur. Le choix des matériaux de gros-oeuvre est dicté par les ressources locales en matière première, mais aussi par d'autres critères, comme le suggère l'utilisation de la brique et de la pierre à Caussade (Pinel-Hauterive). Le plan en U qui s'impose au 18e siècle au Rodier, fait toujours référence au 19e siècle pour le château de Boisverdun.
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gros-oeuvre
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tuf ; calcaire ; moellon ; pierre de taille ; brique ; brique et pierre
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couverture (matériau)
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tuile creuse ; tuile plate
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Beschi Alain
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référence
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IA47001958
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© Inventaire général
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enquête
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2000
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date versement
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2002/05/06
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date mise à jour
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2006/06/26
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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