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Réponse n° 111

  Monuments historiques
édifice / site Chapelle Sainte-Madeleine
localisation Auvergne ; Haute-Loire ; Monistrol-d'Allier
dénomination chapelle
époque de construction 13e siècle (?) ; 18e siècle (?) ; 19e siècle
historique L'histoire de cette chapelle troglodytique et du culte s'y rattachant s'appuie avant tout sur une tradition plus ou moins légendaire. Une femme originaire de Saint-Alban empruntait un petit chemin longeant une grotte pour se rendre au Puy. En passant, elle aperçut une image de Sainte-Madeleine tenant une tête de mort. Croyant qu'elle avait été perdue par quelqu'un, elle la prit et la mit dans un livre, mais aux voyages suivants elle trouva la même image. Elle fit alors le voeu d'installer un oratoire à Sainte-Madeleine dans cette grotte si elle gagnait le procès qui la conduisait régulièrement au Puy. Un autre récit veut qu'un gouverneur du Puy passant par ce chemin fut désarçonné de son cheval et sauvé d'une chute dans le précipice par une prière à Sainte-Madeleine. En reconnaissance de ce miracle, il aurait fait construire devant la grotte une façade en pierre de Langeac avec fenêtres. Par ailleurs, un traité de 1312 mentionnerait la fréquentation de cette grotte depuis le 13e siècle, avec l'enterrement des fidèles à côté. Les archives notariales mentionnent des donations testamentaires pour faire dire des messes ou réparer la chapelle, entre 1682 et 1781. Au cours des fouilles effectuées en 1872 et 1873 sur les sépultures environnantes, des pièces de monnaies ont été trouvées, majoritairement datées de 1615 à 1631.

Le culte de cet oratoire semble directement issu de celui de la Sainte-Baume, où les restes de la sainte seraient restés enfouis avant d'être découverts par Charles d'Anjou en 1280, à la fois par la tradition orale et par l'existence autrefois de la maquette de la montagne conservée dans la chapelle. Il est probable que l'origine du culte est dû à un fidèle de la région revenant d'un pèlerinage à la Sainte-Baume. Une datation médiévale pourrait s'appuyer sur le texte de 1312 qui mentionnerait la chapelle. Cependant, les éléments concrets retrouvés sur place permettent de confirmer l'existence du culte au début du 17e siècle (tombes, monnaies, legs).

Un bâtiment devait exister au 17e siècle. Le style néoclassique de la façade a été utilisé surtout dans la deuxième moitié du 18e siècle, et dans la région jusque dans les années 1840. Les balustres sont d'un modèle caractéristique du 17e siècle, mais peuvent également être des réemplois. La chapelle se présente comme une façade fermant une cavité rocheuse. Au centre, une porte s'inscrit dans un encadrement à bossage à couvrement en anse de panier. Des battants en pin décapé et clouté ferment cette porte. Des moulurations droites délimitent six panneaux rectangulaires. Au-dessus d'une traverse dormante, un tympan plein en bois épouse l'encadrement surbaissé. Il est orné de motifs sculptés dans la masse. Deux baies de part et d'autre de la porte éclairent la nef. Au-dessus de ce niveau, un fronton triangulaire, percé en son centre d'un oculus, est occulté par un vitrail protégé par un grillage. Au sommet du fronton est fixée une petite croix en tuf rouge sur un petit socle en pierre. Des traces de peinture apparaissent sur certaines pierres. A l'intérieur, la nef parallèle à la façade et chapelle dans la profondeur côté ouest.
décor sculpture
propriété propriété de la commune
protection MH 2005/10/10 : inscrit MH
  La chapelle en totalité (cad. E 59) : inscription par arrêté du 10 octobre 2005
visite utilisation cultuelle
type d'étude recensement immeubles MH
référence PA43000047
  © Monuments historiques, 2005
date versement 2006/04/27
date mise à jour 2015/09/22
Contact service producteur
 
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Requête ((Auvergne) :LOCA )
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