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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Ville
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localisation
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Auvergne ; Haute-Loire ; Tence
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aire d'étude
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Tence
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dénomination
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ville
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historique
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Tence est le siège d'une vicairie citée entre 957 et 982. La paroisse Sainte-Marie est mentionnée en 997. Tence fait alors partie des terres de l'évêque du Puy. Entre 1090 et 1110 l'église paroissiale est érigée en prieuré sous la dépendance des bénédictins d'Ainay (Lyon). Le prieur est co-seigneur de Tence avec l'évêque. Dès le 13e siècle la ville semble commerçante (en 1294, un marché hebdomadaire et 2 foires). Au moins depuis le 14e siècle la ville est fortifiée (en 1363, accord sur les remparts entre l'évêque et le prieur). Au milieu du 16e siècle la Réforme se développe. En 1574 la ville est prise par les réformés puis reprise par les catholiques. Lors de ce conflit elle est sans doute démantelée car peu après François de Luzy fait réparer les fortifications. Le pouvoir religieux lutte contre la Réforme : en 1577 les Jésuites de Lyon remplacent les bénédictins à la tête du prieuré, à partir de 1618 des missions sont prêchées, en 1652 l'évêque fonde une confrérie de pénitents blancs, en 1653 la congrégation des soeurs de Saint-Joseph s'installe à Tence. A partir de 1683 cette contre-réforme religieuse est relayée par le pouvoir civil et au 18e siècle Tence est une ville de garnison. En 1686, une maison de Charité est fondée (hôpital aux 18e et hospice au 19e et 20e siècles). Sous l'Ancien régime la ville administrée par deux consuls n'est pas représentée aux Etats du Velay. A la limite des 19e et 20e siècles Tence prend sa physionomie actuelle suite à d'importants travaux : percement d'une voie reliant les routes d'Yssingeaux et de Montfaucond, alignement des maisons de la Grande Rue, percement de la route d'Annonay avec un pont sur le Sérigoule (1857-59) , construction : du pont sur le Lignon (1881) , du marché couvert (1888, détruit) , du temple (1888) , de la chapelle Notre-Dame (1891) , de la mairie (1898) , de la gare (1902) du groupe scolaire (1913-1928) , du nouvel hospice (1976). Aujourd'hui Tence est un bourg-centre touristique qui vit essentiellement des emplois liés aux services et à l'industrie (textile, filière bois, agro-alimentaire, métallurgie).
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description
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La ville, bâtie sur une éminence rocheuse bordée par le Lignon et le Sérigoule, s'est développée autour du prieuré (détruit). Les fortifications détruites ont laissé leur empreinte dans la topographie de la ville. Elles comprenaient une première enceinte avec le prieuré et l'église et une seconde enceinte englobant la cité. Trois portes donnaient accès à la ville : le Grand Portail au sud-est, la porte Saint-Antoine au nord ouest et le Portail Bas au nord. La ville possédait plusieurs quartiers hors les remparts : à l'est le quartier des casernes, à l'ouest le quartier de la Grande Rue menant au pont du Lignon et au nord le quartier de la place du Chatiague. Le centre ancien renferme trois édifices catholiques (étudiés). Quelques maisons sont du 18e siècle mais la plupart sont des 19e et 20e siècles ; certaines conservent des devantures de boutiques anciennes. Au 19e et au 20e siècle la ville s'est surtout développée à l'est, le long et entre les routes d'Annonay et de Saint-Agrève. C'est dans cette vaste zone que l'on trouve le temple, la gare, le groupe scolaire, les équipements sportifs, et au-delà les lotissements et la zone industrielle du Leygat.
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gros-oeuvre
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granite ; enduit
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couverture (matériau)
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basalte en couverture ; tuile plate mécanique
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Lionel Sauzade
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référence
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IA43000156
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© Région Auvergne - Inventaire général du patrimoine culturel
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enquête
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1996
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date versement
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2010/02/19
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date mise à jour
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2012/03/30
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional d'Auvergne - Service régional de l'Inventaire 13-15, avenue de Fontmaure - BP 60 - 63402 Chamalières - 04.73.31.85.29
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