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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Chapelle
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localisation
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Bretagne ; Morbihan ; Saint-Barthélemy
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aire d'étude
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Baud
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lieu-dit
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Saint-Adrien
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dénomination
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chapelle
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parties étudiées
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fontaine de dévotion
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partie(s) étudiée(s)
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objets mobiliers
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époque de construction
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4e quart 15e siècle ; 3e quart 16e siècle
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siècle détail
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19e siècle
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année
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1565
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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personnalité(s)
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Rohan (commanditaire) ; Rimaison (commanditaire)
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historique
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La chapelle Saint-Adrien est édifiée à la fin du 15e siècle par les Rohan dont les armes figurent au chevet de la chapelle et sur la porte du bras sud, bûchées. La datation est étayée par les sablières, du même auteur que celles, datant des années 1480, de Notre-Dame de Quelven en Guern. Y figurent les armes des Rohan, possesseurs de la seigneurie de Baud depuis la fin du 15e siècle, ici alliées à celles de la famille de Baud, pour asseoir leur légitimité en ce lieu. A la date de 1565 lue à l'intérieur pourrait correspondre plusieurs interventions comme la construction de la sacristie, la reprise de certaines ouvertures ainsi que la mise en place de vitraux : certains fragments conservés portent les armes des Rimaison, encore présents ici à une époque où la famille de Rohan s'est effacée. En 1937, la maîtresse-vitre est déposée ainsi que la verrière du transept sud représentant la scène de la Passion. Le meneau de la fenêtre sud est alors refait à cette occasion. La verrière du transept nord déposée à une date inconnue (1937 ?) représentait l'Annonciation, celle de la nef sud représentait la Trinité. Le retable majeur, déposé depuis le début du 20e siècle, occultait en partie la maîtresse-vitre dont la baie est partiellement bouchée. Au 19e siècle, une voûte en plâtre vient dissimuler les lambris de couvrement jusque dans les années 1970 où ils sont dégagés au-dessus du choeur et refaits sur la nef.
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description
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La chapelle adopte un plan en croix latine à chevet plat très enterré, percé d'une grande baie fleurdelisée. Les murs construits en pierre de taille sont enduits à l'intérieur. L'ensemble est couvert d'un lambris de couvrement. L'originalité de l'édifice réside dans l'adaptation du plan au site dont le terrain très dénivelé a nécessité la construction d'une sacristie en appentis au nord de la nef. Une cheminée et un escalier en bois menant au comble sont aménagés dans cette sacristie. Chaque pignon est cantonné de contreforts talutés obliques. Un clocheton en charpente surmonte le pignon ouest.
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plan
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plan en croix latine
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étages
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1 vaisseau
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier en équerre, en charpente
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gros-oeuvre
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granite ; pierre de taille ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon découvert ; noue ; appentis
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couverture (matériau)
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ardoise
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couvrement
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lambris de couvrement
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décor
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sculpture
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représentation
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armoiries ; tête ; scène : chasse ; cerf ; chien ; pinacle ; crochet ; pinacle ; accolade
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Blasons sculptés au chevet de la chapelle et sur la porte du bras sud. Scènes de chasse et têtes sculptées sur les sablières et les clefs. Des pinacles à crochets somment les contreforts des pignons ouest, nord, sud et est. Portes moulurées, surmontées d'accolade et de pinacles.
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propriété
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propriété de la commune
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protection MH
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1932/08/25 : classé MH
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Tanguy Judith ; Toscer Catherine
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référence
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IA56001275
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© Inventaire général
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enquête
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2002
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date versement
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2006/08/23
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date mise à jour
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2006/09/25
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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autre dossier
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dossier de protection
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