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Réponse n° 7410

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site lotissement concerté dit Cité de l'Air
localisation Ile-de-France ; Essonne ; Athis-Mons
aire d'étude Athis-Mons
lieu-dit centre
dénomination lotissement concerté
jardin groupe d'arbres ; pelouse ; plate-bande
époque de construction milieu 20e siècle
auteur(s) Allavoine Robert (pépiniériste) ; Audias Albert (paysagiste) ; Margolies D. (architecte) ; Rubio de Teran P. (architecte)
historique La cité a été construite en exécution de deux décisions prises par le ministre des travaux publics et des transports des 6 décembre 1946 et 12 septembre 1947. Ses plans et projets ont été établis par le service spécial d'études et de travaux du secrétariat général à l'aviation civile. L'emprise nécessaire a été prélevée à l'angle sud-est de l'aéroport d'Orly, dans une zone incorporée à l'aéroport par suite des réquisitions allemandes et expropriée le 31 décembre 1946. Le projet adopté en juillet 46 prévoyait une cité provisoire comprenant 160 logements permettant de loger 700 personnes dans des pavillons de deux types : pavillons construits suivant les procédés traditionnels en matériaux durs et pavillons en éléments préfabriqués du type Jeep (50). La viabilité a été financée par le ministère des travaux publics et des transports auquel appartient le terrain. Les logements, destinés aux agents de diverses catégories de la Compagnie Air France, de l'Etat et de l'Aéroport de Paris, ont été financés par l'Etat et Air France. 180 (108 pour Air-France, 72 pour l'Etat) ont été construits en 10 tranches de 1947 à 1949, selon plusieurs types établis par les architectes P. Rubio de Teran et D. Margolies, également auteurs du plan masse (pavillons isolés, doubles et 5 édifices de 24 logements pour la 8e tranche). L'entreprise ex-Graticola a été adjudicataire des travaux de gros oeuvre de la première tranche. En 1950, les 11e et 12e tranches portent sur la construction de 18 logements répartis en 16 pavillons sur plans améliorés. Au cours des années 1952 et 1953, 10 nouveaux logements sont réalisés par l'Aéroport de Paris, puis 20 en 1954-1955 (logements groupés en bande selon les normes des logements économiques et familiaux) , ainsi que 4 sur crédits d'Etat pour les agents du SGACC. En octobre 1962, une série de 10 pavillons Phénix sont implantés dans la partie ouest du stade de la cité pour le relogement des fonctionnaires rapatriés d'Algérie, et 2 autres en 1964. La même année un projet d'implantation de 3 immeubles collectifs de 3 étages est abandonné. De 29 ha en février 1949, la superficie de la cité a été portée à 43 ha environ en 1960, date à laquelle elle comporte un total de 251 logements et 48 garages desservis par 23 voies privées d'une surface totale de chaussée de 30 408 m2. Ces voies sont classées dans le domaine communal le 20 septembre 1960. La population atteignait 1100 habitants en 1958. L'étude paysagère et le schéma directeur des plantations ont été confiés en 1949 à Albert Audias, professeur à l'Ecole d'horticulture de Versailles et conseiller technique à la direction des parcs et jardins de la Seine, et réalisés par l'entreprise Allavoine de Jouy-en-Josas. L'angle nord-est de la cité est occupé par un stade du type des CSEP (centres scolaires d'éducation physique) construits par la ville de Paris avec terrains de football et de basket et piste d'athlétisme. La construction d'un marché fixe prévue dans le programme initial a été abandonnée par manque de crédits, ainsi que celle d'autres équipements collectifs. En 1994 un groupe de quelques logements a été édifié square Ariane pour la gendarmerie des transports aériens.
description L'avant-projet adopté en juillet 1946 a prévu la construction de 50 pavillons en éléments préfabriqués du type Jeep et le reste suivant les procédés traditionnels : murs en parpaings ou en briques. Isolés, jumelés ou accolés en bande, tous sont en rez-de-chaussée, souvent légèrement surélevé, et entourés d'un jardin. Les murs d'une partie des pavillons sont entièrement enduits. Dans d'autres cas, la maçonnerie en moellons calcaire s'élève sur une hauteur de 0, 45 m (avec enduit au-dessus) , ou jusqu'à la limite supérieure des baies. Le soubassement est parfois en meulière. Quelques logements des tranches 10 et 11 ont fait l'objet d'un essai de préfabrication. Les pavillons Phénix sont construits en parpaings sans enduit. Les toits sont à longs pans, avec ou sans croupe, mais aussi en dévers. Trois groupes de garages ont été édifiés, l'un économique en bordure du cimetière d'Athis-Mons, les deux autres plus richement traités, en demi-cercle. Trois types de voies ont été prévus : à double circulation avec chaussées de 6 et 5 m et à simple circulation ; en outre la voie principale, qui constitue un axe général de composition (avenue Maurice Noguès prolongée par l'avenue Jean Mermoz) comporte deux chaussées de 5 m séparées par un terre-plein gazonné. Des espaces verts et des plantations d'arbres ont été établis pour agrémenter le cadre de la cité construite sur un plateau dénudé. Aucune clôture n'étant prévue, des haies de troènes forment les limites séparatives entre les pavillons et une plate-bande gazonnée sépare les trottoirs de la façade des habitations. Trois jardins ont été aménagés (B, jardin d'enfant avec plage de sable, C ou jeu de boules et D initialement prévu autour d'un bassin central) , aujourd'hui occupés par une décoration végétale très simple.
étages en rez-de-chaussée
gros-oeuvre parpaing de béton ; brique ; calcaire ; meulière ; moellon ; enduit
couverture (type) toit à longs pans ; croupe ; terrasse
couverture (matériau) tuile mécanique ; ciment en couverture
propriété propriété publique
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Blanc Brigitte
référence IA91000491
  © Inventaire général
enquête 2001
date versement 2005/04/19
date mise à jour 2006/06/13
crédits photo Ayrault, Philippe - © Inventaire général, ADAGP
 
dossier en ligne
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Requête ((Ile-de-France) :LOCA )
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