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Réponse n° 6737

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site prieuré de bénédictins Sainte-Honorine
localisation Ile-de-France ; Yvelines ; Conflans-Sainte-Honorine
aire d'étude Conflans-Sainte-Honorine
adresse place Gévelot
dénomination prieuré
parties étudiées château
parties non étudiées cellier
partie(s) étudiée(s)
éléments remarquables cellier
objets mobiliers
époque de construction 4e quart 11e siècle (détruit) ; 12e siècle (détruit) ; 14e siècle ; 3e quart 18e siècle (détruit)
auteur(s) Delespine Pierre Charles (architecte) ; Payen Jacques Antoine (architecte) ; Tarot François (entrepreneur)
historique Le prieuré Sainte-Honorine a été fondé en 1080 par le comte de Beaumont, Ives et son épouse Adèle qui donnèrent à l'abbaye du Bec-Hellouin, avec l'accord de l'évêque de Paris, l'église de Conflans. Le nouveau prieuré devait donc avoir aussi une fonction paroissiale. Peu après, un incendie provoqué par une guerre entre Mathieu Ier de Beaumont et Bouchard de Montmorency entraîne la destruction du castrum, de l'église et du premier prieuré. Les reliques de sainte Honorine furent miraculeusement épargnées. Vers 1086 les reliques furent processionnellement transportées dans la nouvelle église reconstruite. On ignore tout de l'histoire des bâtiments conventuels au Moyen Âge. Des chapiteaux découverts fortuitement permettent d'attester des campagnes de construction au 12e siècle, notamment de la présence d'un cloître. A la fin du Moyen Âge, le monastère était en mauvais état. De plus, placé en commende, il se détériora plutôt. C'est ainsi qu'en 1596, le nouveau prieur Claude Mollet demanda un état des lieux "des démolitions et ruines du prieuré". De même l'expertise réalisée en 1750-52 à la suite de la mort de l'abbé Tambonneau prouve le mauvais état des lieux. On décide même la destruction de l'ancienne chapelle et la construction d'un nouvel édifice par les architectes Delespine et Payen et un entrepreneur de Saint-Germain-en-Laye, François Tarot. Les autres bâtiments devaient être réparés. En 1791, le prieuré (sauf la chapelle) est vendu comme bien national à Marc Sabatier. La chapelle est conservée au culte comme salle d'assemblée. Elle est vendue en 1795 à Jean Pénon. Finalement, en 1807, les deux biens sont à nouveau réunis aux mains de Jean Louis Labarrière qui vend la propriété en 1808 à la famille Lhéritier de Chézelles. Elle devient alors lieu de villégiature. La chapelle est détruite entre 1819 et 1821 et le logis abbatial transformé.
description En 1750, l'église ancienne comportait un choeur avec abside et deux travées droites, l'une d'entre elle se trouvant sous la tour clocher. Deux chapelles flanquaient le choeur : celle de la Vierge au nord et celle de saint-Nicolas au sud. La nef avait deux collatéraux, le bas-côté nord n'ayant conservé qu'une travée, le bas-côté sud ayant été complètement détruit. La façade de l'église avait encore des traces d'un porche extérieur détruit. Elle était surmonté d'un pignon et flanquée de deux tourelles avec escalier à vis dont le soubassement du plus méridional existe encore dans une cave. Cette tourelle avait été conservée parce qu'elle était englobée dans les bâtiments conventuels et que sa destruction aurait affaibli ces derniers. On ignore quel était le couvrement d'origine de la nef car il avait été modifié par l'abbé Tambonneau. Le choeur était voûté d'arêtes. La nouvelle église bénie en 1752 comprenait une nef principale accolée au nord d'une chapelle de la Vierge prolongée par la sacristie au sud et l'auditoire au nord. La façade, de style classique était ornée de deux pilastres surmontés de pots-à-feu encadrant un fronton triangulaire. Les bâtiments conventuels étaient disposés en U à l'est de l'actuelle place Gévelot et le long de la rue aux Moines. Le cloître qui est mentionné dans les textes anciens avait déjà disparu en 1600. L'emplacement du dortoir n'est pas précisément connue, si ce n'est qu'il donnait sur la rue aux Moines sur laquelle il s'est effondré. La cuisine au 18e siècle se trouvait le long de la rue aux Moines, au dessus de l'actuel grand cellier. Les deux celliers encore accessibles sont le cellier à l'Angelot du 14e siècle qui comporte trois travées et le grand cellier situé le long de la rue aux Moines et datable du 14e siècle.
couvrement voûte d'arêtes ; voûte d'ogives
décor sculpture (étudiée dans la base Palissy)
représentation ange : tête
  culot en forme de tête d'ange conservé dans un des celliers
état vestiges
propriété propriété de la commune
protection MH 1950/06/29 : inscrit MH partiellement
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Bussière Roselyne
référence IA78001019
  © Inventaire général
enquête 2003
date versement 2005/11/02
date mise à jour 2006/06/13
crédits photo Asseline, Stéphane - © Inventaire général, ADAGP
 
dossier en ligne
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autre dossier dossier de protection
 
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Requête ((Ile-de-France) :LOCA )
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