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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Ville
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localisation
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Ile-de-France ; Val-de-Marne ; L'Hay-les-Roses
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aire d'étude
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L'Hay-les-Roses
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dénomination
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ville
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époque de construction
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18e siècle ; 2e quart 20e siècle
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historique
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Le village de l'Haÿ existe déjà au début du 9e siècle, lorsqu'il entre dans le patrimoine de l'église Notre-Dame de Paris. La paroisse n'est quant à elle attestée qu'au 13e siècle. Au 16e siècle, on reconstruit l'église, et plusieurs bâtiments du fief des Tournelles. Au 18e siècle, le village devient un lieu de villégiature pour les riches parisiens, qui font édifier des maisons de plaisance, en particulier sur le rebord du plateau dominant la vallée de la Bièvre. A l'écart des voies de communication, l'Haÿ conserve sa vocation agricole et résidentielle jusqu'à la Grande Guerre, ce qui explique que Jules Gravereaux, un des fondateurs des magasins (?) y réalise sa roseraie, dont la célébrité vaut au village de prendre en 1914 le nom de l'Haÿ-les-Roses. A la veille de la guerre apparaît sur le plateau le premier lotissement, appelé le jardin parisien car composé au début de cabanes habitées le dimanche, mais transformées peu à peu dans les années 1920 en véritables maisons. En 1922, un premier parc privé est loti, entre le village et la vallée de la Bièvre, tandis que d'autres petits lotissements se créent sur le plateau. La population passe de 1300 habitants en 1911 à 7700 en 1936, sans que les équipements collectifs suivent cette croissance, à l'exception de la chapelle Sainte-Louise-de-Marillac. Au début des années 1950, le village est encore entouré de grands jardins appartenant à des couvents, maisons de retraite ou d'enseignements dont les deux plus importantes sont tenues par les soeurs de Saint-Vincent-de-Paul. Les années 1950 à 1970 sont marquées par une nouvelle poussée d'urbanisme, éventrant le vieux village et édifiant à l'emplacement des parcs les premiers immeubles de la commune. Faute d'activités sur place, l'Haÿ prend le caractère d'un village dortoir, malgré l'installation d'une sous-préfecture en (?) , l'ancienne demeure de Jules Gravereaux devenant résidence du sous-préfet. Le parc départemental de la Roseraie et celui du couvent mitoyen ont seuls résisté à la poussée urbaine, conservant partiellement le cadre verdoyant qui fit la réputation du village
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Massary Xavier de
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référence
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IA94000098
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© Inventaire général
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enquête
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1996
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date versement
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1997/07/10
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date mise à jour
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2007/07/27
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crédits photo
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Décamps, Christian - © Inventaire général, ADAGP
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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