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Réponse n° 3160

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site hôtel Rigail puis de Bardon dit hôtel Constans
localisation Midi-Pyrénées ; Tarn-et-Garonne ; Montauban
aire d'étude Montauban
adresse 14 rue des Carmes
dénomination hôtel
parties non étudiées cour ; escalier ; portail ; communs
éléments remarquables escalier ; passage d'entrée
époque de construction 17e siècle ; 1er quart 18e siècle ; milieu 18e siècle
année 1695 ; 1732 ; 1756
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique D'après Robert de Mentque, érudit local, à cet emplacement se trouvait la demeure du pasteur Jean Constans. D'après les recherches d'Aliette Neyret-Jalliffier, l'édifice est vendu par Géraud Dumons à Jean Rigail en 1732. Le bâtiment vendu est un édifice de la fin du 17e siècle. Le passage voûté (marqué de la date 1695), la forme des baies et de l'escalier ainsi que la présence d'une tourelle d'angle correspondent bien à un édifice de cette période. Il aurait subi des modifications entre 1732-1746. En 1746, la maison de Jean Rigail est alors décrite ainsi "contenant 97 cannes" et une façade sur rue mesurant "75 cannes". L'édifice aurait été achevé en 1756, date à laquelle il est décrit ainsi : "prenant son entrée sur la rue tendant de la place publique à la porte des Carmes, maison acquise par Rigail de Géraud Dumons consistant en caves, 2 cours, salles basses, écuries, galetas, confrontant au devant la rue, au midi la maison de M.Garrisson d'Estillac, au couchant la Tour de Lautier et place du Temple, au septentrion le sieur Rey". Les modifications apportées à l'édifice en ce 18e siècle concernent probablement la reconstruction de la façade donnant sur la rue des Carmes qui se pare de balconnets Louis XV. En 1793, cet hôtel est vendu par Louise Dorothée Lescure (épouse Cornac) à Antoine de Bardon Larivalières. Sur le cadastre napoléonien (autour de 1827), on constate qu'une seconde cour est dessinée en fond de parcelle, cette dernière a disparu à la suite de l'effondrement de la tour Lauthier (11 août 1910) et la destruction des bâtiments entourant celle-ci (mentionnés en bleu sur le cadastre napoléonien). Suite à cette catastrophe, la façade de l'hôtel donnant sur la place du Coq va subir une transformation. La vue sur la place étant libérée, des petites terrasses sont créées. L'escalier du 17e siècle a probablement été remanié à plusieurs reprises au cours du 20e siècle.
description Cette demeure est construite sur une parcelle en lanière. Il s'agit d'un édifice traversant. Le bâtiment ouvre au sud-est sur la rue des Carmes (entrée principale) et au nord-ouest sur la place du Coq. La façade de la rue des Carmes est constituée de quatre niveaux d'élévation scindée en trois travées de fenêtres. Le mur est recouvert d'un enduit ocre orangé à l'exception des encadrement des ouvertures. En rez-de-chaussée s'ouvrent sur la gauche, deux baies segmentaires servant de vitrines à une boutique installée dans d'anciennes salles voûtées en berceau. Au milieu des deux baies s'ouvre la porte d'accès du commerce. Cette ouverture récente est couverte d'un linteau de pierre. A droite s'ouvre un grand portail d'entrée à encadrement de briques apparentes. La porte piétonne est intégrée dans les deux vantaux fermant le portail. Les piédroits ont une base en pierre et sont protégés par des chasse-roues arrondis en champignon. Séparé par un cordon mouluré, le premier étage est éclairé de trois portes-fenêtres en plein cintre qui ouvrent sur trois balconnets en surplomb au seuil de pierre (en forme d'arbalètes) et protégé par des gardes-corps de fer forgé. Au deuxième étage, les fenêtres sont en arc segmentaire. Seule la baie centrale est pouvue d'un balcon, lui aussi en forme d'arbalète. Les fenêtres du dernier étage sont rectangulaires. La corniche sommitale se pare d'un rang de denticules. Derrière le portail se déploie un passage voûté sur croisée d'ogives. La date 1695 est inscrite sur la première clé d'arc du passage. Au bout du couloir se déploie une cour rectangulaire. L'escalier de distribution extérieur est placé sur la gauche. Il s'agit d'un escalier droit entièrement en bois. Chaque volée rejoint une coursive soutenue par des piliers de bois. Celles-ci permettent de relier le corps de bâtiment sud-est au corps du fond de cour. A côté du départ de l'escalier est placé un ascenseur. Derrière le corps sud-est (logis principal) se trouve une tourelle d'angle en surplomb en briques apparentes. Elle est percée de cinq petites baies rectangulaires (dont une aveugle). La façade est percée de deux travées de fenêtres sur quatre niveaux d'élévation. En rez-de-cour s'ouvre une grande arcade menant au passage voûté. A côté se trouve une grande fenêtre rectangulaire sous laquelle s'ouvre une descente de cave. Sur la droite s'ouvre une porte derrière laquelle se trouve probablement un local. Les fenêtres des étages sont rectangulaires. Les baies placées sur la gauche sont plus étroites que celles ouvertes à droite. Les baies du dernier étage sont plus petites. La corniche sommitale est formée d'un rang de denticules. La façade en fond de cour s'élève sur quatre niveaux d'élévation. Une arcade surbaissée présentant une déformation probablement dûe au deversement situé au-dessus. Le premier étage est éclairé par deux baies rectangulaires dont une grande baie géminée. Au-dessus, Les deux étages suivants sont éclairées par deux baies rectangulaires. Les baies du dernier étage sont plus petites et la corniche se pare comme l'autre corps de bâtiment d'un rang de denticules. L'édifice ouvre sur la place du Coq par un grand portail cintré fermé par une grille. Aux deux premiers étages se déploient des petites loggias puis une terrasse au dernier étage. Elles sont protégées par des balustres de bois.
élévation élévation à travées
étages sous-sol ; rez-de-chaussée ; 3 étages carrés
escaliers escalier de distribution extérieur : escalier droit, en charpente ; ascenseur
gros-oeuvre brique ; enduit
couverture (type) toit à longs pans
couverture (matériau) tuile creuse
couvrement voûte d'ogives ; voûte en berceau
décor ferronnerie ; sculpture
représentation ornement à forme végétale ; acanthe ; feuille ; coquille ; enroulement
  Les balcons du premier étage sont protégés par des gardes-corps en fer forgé de style Louis XV. Ils se composent de volute en C et en S, de feuilles d'acanthe, de flammes et de coquilles. La forme des balcons et des culs-de-lampe qui les soutiennent ont une forme particulière en forme d'arbalète. Les gardes-corps du deuxième étage ont un motif de ferronnerie plus simple composé d'enroulements en S et de flammesn ces derniers sont probablement plus récents.
propriété propriété privée
site protégé secteur sauvegardé ; abords d'un monument historique
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Gerber Sarah
référence IA82100266
  © Ville de Montauban ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
enquête 2009
date versement 2016/10/04
date mise à jour 2016/10/07
dossier en ligne
 
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Requête ((Midi-Pyrénées) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0