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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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site d'écluse de la Fourmondière supérieure
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localisation
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Pays de la Loire ; Mayenne ; Montflours
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aire d'étude
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Mayenne
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lieu-dit
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la Fourmondière supérieure
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hydrographie
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Mayenne (la)
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dénomination
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site d'écluse
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parties non étudiées
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tissage ; maison ; latrine ; centrale hydroélectrique ; transformateur (abri) ; moulin à farine
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époque de construction
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3e quart 19e siècle
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siècle détail
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3e quart 20e siècle
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année
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1855 ; 1959
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auteur(s)
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Caillaux E. (ingénieur civil)
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historique
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L'avant-projet général de canalisation de la haute Mayenne, daté de 1840, prévoyait la construction d'une seule écluse à la Fourmondière, sur le canal de navigation qui devait être creusé entre la partie de la rivière située au niveau du lieu-dit les Prés et le Moulin Oger. Deux ont finalement été édifiées, à 300 mètres l'une de l'autre, directement dans le lit de la rivière. Celle de la Fourmondière supérieure est située en amont du pont de Rochefort. Dessinée par l'ingénieur ordinaire des Ponts et Chaussées Caillaux, elle a été réalisée, ainsi que le barrage et la maison éclusière sous la direction de son successeur Dupuy, par l'entrepreneur de Montflours Colas, choisi lors de l'adjudication du 9 septembre 1853. La réception provisoire des travaux qui correspond à leur achèvement, date du 1er septembre 1857. La maison éclusière porte, sur le linteau de la parte d'entrée, la date de 1855. Elle est actuellement inoccupée. Un moulin à farine, transformé ensuite en usine de transformation de l'amiante, a été édifié en 1857 contre la culée du barrage, sur la rive droite (étudié et rattaché au dossier d'ensemble du site industriel de Rochefort) E.D.F. a installé en 1959 une micro-centrale électrique (date figurant sur le transformateur).
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description
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Le barrage de la Fourmondière supérieure a une forme de chevron. L'écluse est, pour ses parties maçonnées, construite en pierres de taille de granite. Son accès en aval se fait par une courte dérivation. La maison éclusière est pratiquement semblable à celle de la Richardière. Son second oeuvre est également en calcaire. L'accès à la cave se fait aussi sur le côté droit par une porte à linteau droit et non sur la façade postérieure par une porte cintrée comme dans les maisons situées entre la Verrerie et Mayenne. Au-dessus de la porte d'entrée une table de pierre porte le numéro (13) et le nom de l'écluse. Du fait de la présence du coteau, le jardin est fortement pentu. Seule dépendance conservée, les latines en brique, dont la toiture a disparu, sont situées quelques mètres au sud près d'un bassin de récupération des eaux destiné à retarder l'effet des crues (?). La micro-centrale électrique est constituée d'un siphon qui capte l'eau et d'une turbine et d'un générateur contenus dans une bulbe qu'enserre une conduite métallique. Le transformateur est situé sur la rive.
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étages
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étage de soubassement ; étage en surcroît
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gros-oeuvre
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granite ; moellon ; enduit ; brique ; granite ; pierre de taille
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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ardoise
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état
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bon état
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propriété
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propriété de l'Etat
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type d'étude
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enquête thématique départementale (rivière Mayenne)
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rédacteur(s)
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Foisneau Nicolas
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référence
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IA53000499
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© Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2003/03/24
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
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