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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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fermes du Pays Segréen
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localisation
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Pays de la Loire ; Maine-et-Loire
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aire d'étude
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Pays Segréen
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dénomination
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ferme
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parties non étudiées
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étable à vaches ; étable à chevaux ; porcherie ; fenil ; remise ; hangar agricole ; grange
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collectifs
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3916 bâti INSEE ; 584 repérées ; 66 étudiées
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historique
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66 fermes ont été sélectionnées. La majorité des fermes repérées sont construites ou reconstruites presque entièrement au 19e siècle. La plupart des fermes figurent déjà sur le cadastre napoléonien, mais ont été agrandies ou reconstruites entre 1860 et 1880, lorsque le renouveau des pratiques agricoles (recherche d'un meilleur rendement, nouvelles techniques de culture, mécanisation, amélioration des races d'élevage, introduction de nouvelles variétés de plantations) nécessita la transformation des bâtiments agricoles. Cette reprise en main de l'agriculture s'est faite à l'initiative des grands propriétaires fonciers de cette région, issus de l'aristocratie locale, puis de la bourgeoisie urbaine et du milieu industriel. Quelques fermes conservent cependant des parties plus anciennes nettement perceptibles, en général un logis transformé en dépendance.
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description
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Les fermes repérées sont pratiquement toutes isolées. Certaines étaient regroupées en hameaux ou écarts, dont il ne reste souvent aujourd'hui qu'un seul bâtiment. Les fermes adoptent fréquemment un plan en longères en rez-de-chaussée, avec dépendances dans le prolongement du logis. Au 19e siècle, ce plan est encore utilisé, témoignant de la permanence des modèles plus anciens. Dès le 18e siècle, les bâtiments subissent des aménagements et des agrandissements (logis agrandis, avec un cellier ("cave") ou une étable à l'arrière). Les fermes édifiées ou reconstruites au 19e siècle sont nettement plus vastes, composées de bâtiments régulièrement disposés autour d'une cour : le logis est souvent séparé des dépendances, les étables sont fonctionnelles et leur architecture soignée (façades ordonnancées, pignon central sur mur gouttereau, ouvertures cintrées, utilisation décorative de la brique en second oeuvre, longs fenils en surcroît...) , les porcheries avec enclos sont grandes, souvent à proximité du logis ou contre les murs pignons des étables. Un espace destiné au stockage du fourrage du jour (et aux navets) , désigné localement par le terme de "panserie", occupe judicieusement le centre des étables, et permet une distribution rationnelle du fourrage (une trappe ménagée dans le plafond donne dans le fenil). Les besoins en eau sont pourvus par des puits couverts par des dalles de pierre, mais aussi par des mares, particulièrement nombreuses. Les matériaux utilisés sont locaux ; la rhyodacite (roche magmatique exploitée au Bec d'Oudon au Lion-d'Angers) , et du schiste ou du grès pour le gros-oeuvre, et comme matériau de second-oeuvre le bois, la brique, le tuffeau ou un autre calcaire.
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Steimer Claire
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référence
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IA49010317
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© Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Conseil général de Maine-et-Loire - Service de l'Inventaire du patrimoine
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enquête
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1999
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date versement
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2008/10/24
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
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