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historique
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La vie du remblai des Sables-d'Olonne, étroitement liée à celle de la station balnéaire, doit son dynamisme dès la seconde moitié du 19e siècle aux nombreux cafés, saisonniers ou non. Les premiers cafés du remblai sont des parties constituantes des hôtels de voyageurs du front de mer comme l'Hôtel du Remblai et de l'Océan dès 1875, le Splendide Hôtel dès 1877, ou le Grand Hôtel et Café de la Plage, le Royal Palace, l'Hôtel Belle Vue, l'Hôtel de la Comète. Ce sont alors de simples salles en rez-de-chaussée, avec une terrasse de part et d'autre de la voie de circulation du remblai. En 1926, l'architecte Maurice Durand propose un agrandissement du Grand Café de la Plage au moyen d'un jardin d'hiver attenant à l'hôtel de voyageurs avec salle de projection de cinéma. Le café est entièrement remanié à la fin du 20e siècle et transformé en cinéma. La seconde génération de cafés, plus tardive et concentrée sur le remblai, entre la place Navarin et la place du Maréchal Foch, et autour de la gare de chemin de fer, comprend les établissements indépendants, dont l'activité de café est souvent jumelée à une pâtisserie. Vers 1900, le café Ciret, la taverne Navarin et le café Pierrot accueillent une clientèle mélangée, attirée tout autant par la vie mondaine sur le remblai que par le salon de thé ou les bals de Sablaises. Ces bâtiments sont simples, sans étages, parfois surélevés au cours du 20e siècle pour y installer des logements locatifs, comme en 1924, lorsque l'architecte Maurice Durand rehausse le bâtiment du Navarin d'un niveau pour en faire un débit de boissons sur trois étages vitrés. Quant aux buvettes, souvent antérieures aux bains de mer dans le centre ville, le port et à la Chaume, elles se développent aussi avec la villégiature dans les quartiers neufs de l'est, autour des casinos ou bien dans la forêt de pins, sous forme de petites constructions en matériaux légers, comme le Bar des Roches ou le Chalet Mireille. Outre des rafraîchissements, ces buvettes proposent des bals et des concours de tir aux pigeons.
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