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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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fermes
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localisation
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Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var ; Hyères
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aire d'étude
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Hyères
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lieu-dit
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Ile de Port-Cros
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destinations successives
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maison
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dénomination
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ferme
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collectifs
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7 bâti INSEE ; 4 repérées ; 0 étudiée
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époque de construction
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3e quart 19e siècle
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historique
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Le comte de Noblet, propriétaire de l'île et agronome, décide, vers 1870, la création de fermes pratiquant la culture de la vigne, du mûrier et l'élevage des moutons et des chèvres. Leur implantation est accompagnée de travaux d'aménagement hydraulique. Un petit barrage datant de la fin du 18e siècle ou du début du 19e siècle permettait l'irrigation de la plaine du Manoir. La digue actuelle est édifiée pour augmenter la surface cultivable. Deux canalisations en terre cuite partaient du barrage et longeaient la vallée de part et d'autre du ruisseau. Tous les 50 ou 100 mètres, se trouvaient des puits de répartition pour diriger l'eau latéralement. Chaque ferme était également dotée d'une citerne et d'un système de récupération des eaux pluviales. L'un de ces systèmes existe encore à la Sardinière. Les cultures étaient aménagées en terrasses et produisaient des légumes précoces, des fruits (pommes, poires, cerises, amandes) , du blé, du raisin pour le vin, des olives pour l'huile. On pratiquait aussi l'élevage des chèvres. La ferme de la Palu située dans une plaine côtière, à l'estuaire d'un ruisseau et marécageuse, avait des productions nécessitant plus d'humidité comme les melons, les courgettes, les courges et les artichauts. Des vignes y alimentaient un pressoir à vin. Cette mise en valeur ne connût pas grand succès et les cultures furent abandonnées vers 1890. Actuellement, les fermes sont en ruine, sauf la Palu et Port Man qui ont été transformées en résidences secondaires.
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description
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Ces fermes se composaient en général d'un logis d'un étage carré, accompagné de petites constructions annexes pour le stockage, d'une étable à chevaux pour abriter le mulet, parfois d'une bergerie. Elles possédaient des fours à pain, parfois situé dans un édifice indépendant, comme au Ménage Notre-Dame où il s'agit d'un bâtiment au toit à deux pans, couvert de dalles de schiste et voûté d'un cul-de-four en brique. Ce four est situé dans un enclos, sa façade est longée par un banc en pierre pour poser le pain. A l'intérieur, des cheminées permettaient le chauffage. L'eau était recueillie dans des citernes.
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étages
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rez-de-chaussée ; 1 étage carré
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gros-oeuvre
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schiste ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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couvrement
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cul-de-four ; en brique
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état
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vestiges ; restauré
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propriété
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propriété privée
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site protégé
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parc naturel national
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Négrel Geneviève
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référence
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IA83000205
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© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
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enquête
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1999
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date versement
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2001/12/17
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date mise à jour
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2007/03/12
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service producteur
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Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
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