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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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écart
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localisation
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Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Hautes-Alpes ; Névache
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aire d'étude
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Briançon
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lieu-dit
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Plampinet
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dénomination
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écart
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époque de construction
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19e siècle
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historique
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La vallée de Névache avait demandé à conserver son indépendance par rapport au Dauphin, en contrepartie de quoi celui-ci avait exigé que les paysans gardent eux-mêmes leur frontière. La communauté de Plampinet était formée de paysans-soldats. Plampinet fut un village de garnison jusqu'en 1940. De 1890 à 1914 les fortifications sont reconstruites à l'aide de soldats auvergnats qui logeaient au village et en emmenèrent de nombreuses femmes. La douane y est demeurée jusqu'en 1952. La maison 1594 de Monsieur Rua fut habitée par les officiers jusqu'en 1935 et la maison 1588 occupée par les douaniers et les soldats. Le village tel que nous le connaissons avec ses grandes maisons a été bâti au 17e siècle (1647, date de la maison 1667) , à l'époque où Vauban couvrait la région de forts. En 1657, une inondation ravage le village et couvre la plaine de gravier. Le terrible incendie de 1892 a détruit toutes les maisons de la partie basse du village, dont il ne restait que les étages inférieurs. Le village est très dépeuplé : 3 habitants l'hiver. Pendant les mois de bonne saison, d'anciennes familles du village réhabitent leur maison (majorité de retraités). Quelques vacanciers et habitants de Briançon ont acheté des maisons. Un droit oral régissait les affaires du village qui étaient discutées devant l'église, après la messe du dimanche. Le nettoyage des canaux, les coupes de bois, les bornages étaient décidés collectivement et répartis dans chaque famille. Le troupeau de 80 chèvres (avant la guerre) était communautaire. Les propriétés étaient échangées sans passer par le notaire, si bien qu'il existe des maisons construites sur un terrain qui n'appartient pas au propriétaire de la maison.
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description
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Le village se situe à l'endroit où la vallée se tourne vers l'ouest ; le village est blotti aux pieds du versant abrupt des Acles dans un coude de la Clarée. Il n'y a aucune ordonnance ; les maisons sont pour la plupart non mitoyennes, mais isolées les unes par rapport aux autres (13 mitoyennes, 23 isolées, 4 doubles). Elles se tournent vers l'ouest et présentent les ouvertures des habitations sur les murs gouttereaux (sur 40 cas, 16 en murs gouttereaux ouest, 16 à l'est, les autres en pignon). Les maisons sont particulièrement grandes, bâties en pierre et dépourvues de balcon. Les habitants ont eu ordre de reconstruire en pierre après l'incendie de 1892. Les portes d'entrée sont surmontées d'arcades en tuf taillé. Les maisons de Plampinet n'ont pas de plan régulier, mais de nombreux décrochements, en partie à cause du relief très accidenté. L'importance de l'équipement collectif de Plampinet révèle une vie communautaire traditionnelle très forte.
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Gattefossé Françoise ; Breton Christine ; Marciano Florence
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référence
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IA05000874
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© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
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enquête
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1973
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date versement
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2003/01/10
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date mise à jour
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2007/03/12
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crédits photo
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Roucaute, Gérard ; Heller, Marc - © Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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service producteur
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Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel
Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
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