|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
Moulin de Floursies, Moulin de la Forgette, actuellement maison
|
localisation
|
Nord-Pas-de-Calais ; Nord ; Floursies
|
aire d'étude
|
Parc Naturel Régional de l'Avesnois
|
lieu-dit
|
Moulin (le)
|
adresse
|
1 chemin du Rivage
|
hydrographie
|
Fontaine Saint-Eloi (ruisseau de la)
|
destinations successives
|
maison
|
dénomination
|
moulin
|
parties non étudiées
|
bief
|
époque de construction
|
16e siècle
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
Dans leur livre Moulin en Avesnois, Claude Lompret et Jérôme Chrétien datent ce moulin du XVIème siècle. Selon eux il est fort possible qu'à l'origine il ait été une forge, vu ses dimensions et surtout l'ancien nom du lieu : La Forgette. Les forges hydrauliques étaient souvent de faibles dimensions, et le moulin de Floursies est l'un des plus petits de l'arrondissement (7 mètres sur 10). De plus, au XVIème, siècle les habitants de Floursies devaient moudre leur grain au moulin banal de Saint-Aubin, ce qui renforce la thèse d'une ancienne forge. La roue à augets en fonte aciérée, que l'on peut encore observer, date du XIXème siècle. C'est à cette époque que la forge aurait été transformée en moulin à farine. D'après les actuels propriétaires, le moulin aurait fonctionné jusqu'en 1962. Aujourd'hui, la roue, plutôt dégradée, est le seul vestige de l'ensemble du mécanisme qui faisait tourner les meules. Quant au bief qui occupait environ 10 ares, quelques arbres en indiquent encore les contours, mais il s'est envasé et n'est plus en eau, même si le ruisseau de la Fontaine Saint-Eloi y circule toujours. Entre les cadastres établis en 1813 et 1868, l'emprise générale du moulin est restée la même. Entre ces dates, les contours du bief sont devenus plus rectilignes, tout comme ceux du carrefour, ce qui est sans doute lié à la nécessité de stabiliser la route. Sur les cadastres semble être dessiné un canal de vidange du bief. La roue n'est pas représentée en 1813. En 1869 un nouveau bâtiment abritant des écuries apparaît en face du moulin ; il est agrandi sur le cadastre de 1933, formant aujourd'hui une maison.
|
description
|
Le bâtiment, de forme irrégulière, semble avoir été remanié ou construit en plusieurs fois. Un badigeon couvre les matériaux et rend difficile toute interprétation de son évolution. La partie en eau du bief devait venir très près de la façade, à environ 2 mètres. Il devait avoir une profondeur comprise entre 1, 5 et 2 mètres. La vanne qui alimentait la roue par le haut est doublée par la vanne de décharge. La chute fait près de trois mètres de haut. D'après des documents d'archive datant de 1829 il y aurait eu à cette époque deux roues successives. La couverture, côté bief, est en demi-croupe. Un petit bâtiment est accolé à l'arrière du moulin.
|
étages
|
en rez-de-chaussée surélevé ; sous-sol
|
gros-oeuvre
|
calcaire marbrier ; brique
|
couverture (type)
|
toit à deux pans ; demi-croupe
|
couverture (matériau)
|
tuile mécanique ; ardoise ; matériau synthétique en couverture
|
état
|
état moyen
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
inventaire préliminaire
|
rédacteur(s)
|
Lagrange Samuel
|
référence
|
IA59002510
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
2005
|
date versement
|
2009/10/27
|
date mise à jour
|
2012/02/27
|
crédits photo
|
Thibaut, Pierre - © Inventaire général, ADAGP
|
|
|
|